L'agriculture biologique
Le terme agriculture biologique (également agriculture biologique, agriculture écologique, agriculture alternative ) fait référence à la production d' aliments et d'autres produits agricoles sur la base de certaines méthodes de production qui visent à permettre une production respectueuse de l'environnement basée sur des cycles de matériaux fermés et des animaux adaptés aux espèces. l'élevage .
Comprendre les formes alternatives d'agriculture
démarcation
Contrairement à l'agriculture conventionnelle, l'agriculture écologique est légalement obligée de se passer en grande partie de pesticides synthétiques , d'engrais minéraux et de génie génétique vert dans les cultures arables. Aucun exhausteur de goût , arôme artificiel , colorant artificiel ou conservateur artificiel ne peut être ajouté aux produits de l'agriculture biologique avant qu'ils ne soient vendus comme aliments biologiques .être ajouté. L'élevage biologique est soumis à des réglementations plus strictes que les conventionnelles, telles que l'interdiction des aliments individuels et des exigences d'espace minimum plus élevées pour les animaux. L'agriculture intégrée , comme l'agriculture biologique, a plus de prétention que la production conventionnelle à fonctionner d'une manière respectueuse de l'environnement, bien que différentes bases juridiques s'appliquent.
Un terme ayant une signification similaire est l'agriculture biologique.
Par ailleurs, l'agriculture biodynamique , également appelée agriculture biodynamique, doit être distinguée de l'agriculture écologique. Il est basé sur les idées anthroposophiques de Rudolf Steiner .
produits bio
Les aliments issus de l'agriculture biologique sont appelés aliments biologiques ; Dans l'Union européenne, le terme « aliment biologique » est défini légalement. Seuls les produits répondant aux critères légaux peuvent être étiquetés « bio » et munis d'un label bio . En Allemagne, les aliments biologiques doivent obligatoirement être étiquetés en spécifiant l'organisme de contrôle biologique responsable , toujours avec un sceau biologique et souvent avec l'inscription de la culture biologique contrôlée , en abrégé kbA , ou kbT pour l'élevage biologique contrôlé . International est le terme anglaisbio habituel.
Les différences de valeur de plaisir et d'effets sur la santé entre les aliments conventionnels et biologiques ont fait l'objet de nombreuses études. Les études sur la valeur du plaisir n'ont pas abouti à des résultats clairs - dans certains cas, les produits biologiques, dans d'autres, les produits conventionnels ont reçu de meilleures évaluations gustatives moyennes. La plupart des aliments biologiques contiennent moins de résidus de pesticides et de cadmium et des niveaux plus élevés de certains composés végétaux secondaires potentiellement bénéfiques pour la santé , tels que les antioxydants ., sur. Jusqu'à présent, il n'y a aucune preuve claire d'un effet réel sur la santé et donc des avantages pour la santé de la consommation d'aliments biologiques. [1] Dans une brochure sur la première année des bébés, le ministère fédéral autrichien de la Famille et de la Jeunesse affirme que les produits biologiques sont de meilleure qualité parce que les agriculteurs biologiques font attention aux niveaux de pollution inférieurs et que leurs produits ont un goût plus intense. [2] Les cosmétiques naturels sont parfois aussi mentionnés en lien avec « l'agriculture biologique », mais ce terme ne fait référence qu'à la composition et non à l'origine ou au mode de culture.
Les produits avec des ingrédients issus de l'agriculture biologique sont fabriqués sans substances qui sont légalement considérées comme des exhausteurs de goût . Cependant, des ingrédients naturellement riches en exhausteurs de goût peuvent être utilisés. C'est ainsi que l'extrait de levure avec une forte proportion de glutamate peut être transformé en un produit biologique. [3] L'ajout d' arômes est autorisé s'il s'agit d'arômes naturels .
Importance mondiale
pays | Ha | % |
---|---|---|
Argentine | 3 672 349 | 2 |
Australie | 35 687 799 | 9 |
Egypte | 116 000 | 3 |
Ethiopie | 221 188 | <1 |
Belgique | 93.118 | 6 |
Brésil | 1 283 054 | <1 |
Bulgarie | 117 779 | 2 |
les gens de la République de Chine | 2 216 000 | <1 |
Danemark | 285 526 | dix |
Allemagne | 1 613 785 | 9 |
République Dominicaine | 134 374 | 5 |
Estonie | 220 737 | 22 |
Îles Féroé | 251 | 8ème |
Finlande | 306 484 | 13 |
France | 2 240 797 | sept |
Grèce | 528 752 | 8ème |
Inde | 2 299 222 | 1 |
Irlande | 73 952 | 1 |
Israël | 6.307 | 1 |
Italie | 1 993 225 | 15 |
Japon | 10 792 | <1 |
Canada | 1 321 072 | 2 |
Kazakhstan | 294 289 | <1 |
Croatie | 108.127 | sept |
Lettonie | 289 796 | 14 |
Liechtenstein | 1 470 | 41 |
Lituanie | 242.118 | 8ème |
Luxembourg | 5 814 | 4 |
Malte | 55 | <1 |
Mexique | 301 891 | <1 |
Pays-Bas | 68 068 | 3 |
Norvège | 45 312 | 4 |
Timor oriental | 32 472 | 8ème |
L'Autriche | 669 921 | 26 |
Pérou | 235 592 | 1 |
Philippines | 168 351 | 1 |
Pologne | 507 637 | 3 |
le Portugal | 293 213 | 8ème |
Russie | 674 370 | <1 |
Roumanie | 395 228 | 2 |
Samoa | 41 082 | 14 |
Sao Tomé et Principe | 10 934 | 24 |
Suède | 613 964 | 20 |
Suisse | 172 713 | 16 |
Slovaquie | 197 565 | dix |
Slovénie | 49 638 | dix |
Espagne | 2 354 916 | 9 |
Sri Lanka | 77 436 | 2 |
Tanzanie | 278 467 | <1 |
République tchèque | 540 986 | 15 |
Tunisie | 286 623 | 2 |
Turquie | 518 435 | 1 |
Ouganda | 183 598 | 1 |
Ukraine | 467 980 | 1 |
Hongrie | 303 190 | 5 |
Uruguay | 2 143 640 | 15 |
Vanuatu | 8 367 | 4 |
États-Unis | 2 326 550 | <1 |
Royaume-Uni | 459 275 | 2 |
Selon l' annuaire IFOAM The World of Organic Agriculture 2015 , les terres agricoles biologiques sont passées de 11 à 43,1 millions d' hectares entre 1999 et 2013 . En 2013, 1% des terres agricoles mondiales étaient cultivées en bio par 2 millions de producteurs. Environ les deux tiers de la superficie sont des prairies (27 millions d'hectares) et près d'un cinquième sont des cultures (7,7 millions d'hectares). [5]En 2016, 57,8 millions d'hectares dans le monde, soit un peu plus de 1 % des terres agricoles, étaient cultivés en bio, soit près de 7,5 % de plus qu'en 2015. Dans 15 pays, au moins 10 % des terres agricoles sont en bio, établissant un nouveau record . [6] Fin 2016, il y avait plus de 2,7 millions de producteurs biologiques dans le monde. Comme les années précédentes, les pays les plus producteurs sont l'Inde (835 200), l'Ouganda (210 352) et le Mexique (210 000). 57,8 millions d'hectares de terres agricoles ont été cultivés en agriculture biologique. C'est près de 7,5 millions d'hectares de plus qu'en 2015, la plus forte croissance jamais enregistrée. L'Australie est le pays avec la plus grande surface d'agriculture biologique (27,2 millions d'hectares), suivie par l'Argentine (3 millions d'hectares) et la Chine (2,3 millions d'hectares).[6]
L' Océanie a la plus grande superficie avec 27,3 millions d'hectares (près de la moitié de la superficie biologique mondiale). La plupart se trouvent en Australie. L' Europe (13,5 millions d'ha) en exploite 23 % et l'Amérique latine (7,1 millions d'ha) 12 %. [6] L' Asie compte 3,4 millions d'ha (8%), l'Amérique du Nord 3,0 millions d'ha (7%) et l' Afrique 1,2 million d'ha (3%). [5]
Les pays ayant les pourcentages les plus élevés de superficie nationale dans le monde sont le Liechtenstein (38,5%), les Samoa (34,5%) et l'Autriche (24,7%). Dans 16 pays, au moins 10 % des terres agricoles sont cultivées de manière biologique, ce qui est un nouveau record. [7] Depuis fin 2015, le Sikkim est 100 % bio. [8] L'Andhra Pradesh souhaite également passer complètement à une agriculture sans pesticides d'ici 2024. [9]
Selon l'IFOAM, le marché biologique mondial valait 72 milliards de dollars US en 2013, dont 31 milliards de dollars US en Europe. Les plus grands marchés biologiques du monde sont les États-Unis (à 35 milliards de dollars), l'Allemagne (9,6 milliards de dollars), la France (5,6 milliards de dollars) et le Royaume-Uni (2,6 milliards de dollars). La Suisse et l'Autriche suivent en huitième et neuvième place (avec un volume de marché de 2,1 et 1,4 milliards de dollars respectivement). [5] La société d'études de marché Ecovia Intelligenceestime le marché mondial des produits biologiques à 89,7 milliards de dollars américains (environ 80 milliards d'euros) en 2016. Le plus grand marché est les États-Unis (38,9 milliards d'euros), suivis de l'Allemagne (9,5 milliards d'euros), de la France (6,7 milliards d'euros) et de la Chine (5,9 milliards d'euros). En 2016, d'importants marchés ont de nouveau enregistré une croissance à deux chiffres, et le marché bio français a progressé de 22 %. La consommation par habitant la plus élevée était en Suisse avec 274 euros, tandis que le Danemark avait la part de marché biologique la plus élevée (9,7 %). [6]
En 2008, dans le cadre du Rapport mondial sur l'agriculture , le Conseil mondial de l'agriculture a pris position sur la manière dont la situation alimentaire de la population mondiale peut être assurée à long terme. Il a recommandé de promouvoir l'agriculture biologique. [dix]
Les chiffres pour 2017 ont été annoncés lors du BIOFACH 2019. En conséquence, le marché mondial est passé à 97 milliards de dollars américains (environ 90 milliards d'euros), il y avait 2,9 millions de producteurs biologiques qui produisaient de manière biologique sur 69,8 millions d'hectares de terres agricoles. [11]
Union européenne
La part des terres agricoles biologiques dans le total des terres agricoles de l'UE ne cesse de croître et se situait entre 3,4 et 19,5 % en 2013. [5] La plus grande zone d'agriculture biologique de l'UE était l'Espagne avec 1 610 129 ha en 2013. En termes de pourcentage, l'Autriche a le plus d'agriculture biologique (19,5 % en 2013), le moins à Malte (moins de 1 % en 2013) . [5] La superficie biologique totale dans l'UE était de 13,4 millions d'hectares en 2018, soit 7,5 % de la superficie agricole utilisée totale. [12]Selon d'autres données, en Europe, la proportion de terres cultivées de manière biologique représente 2,7 % de la superficie agricole totale - et dans la seule UE, elle est d'au moins 6,7 %. Dans l'Union européenne, l'Autriche, l'Estonie et la Suède ont les pourcentages les plus élevés, tandis qu'en termes absolus, les plus grandes superficies d'agriculture biologique se trouvent en Espagne, en Italie et en France. Les superficies cultivées en agriculture biologique en Italie, en France et en Allemagne ont augmenté de manière particulièrement significative en 2016 par rapport à l'année précédente, à savoir respectivement de 303 000, 216 000 et 162 000 hectares. [13]
Dans le cadre de la politique agricole commune (PAC), l'UE soutient intensivement l'agriculture biologique à partir du Fonds agricole pour le développement rural (Feader), à condition qu'une exploitation respecte les exigences du règlement (CE) n° 834/2007 (ce qu'on appelle l'agriculture biologique ou réglementation biologique) remplie. Ces subventions sont destinées à compenser les coûts supplémentaires résultant d'une baisse des revenus, d'une charge de travail plus élevée et de services publics plus élevés. L'UE réglemente également strictement la certification et l'étiquetage des produits. [14] En outre, la Commission a publié de nombreux actes d'exécution tels que son règlement (CE) n° 889/2008. [15] Les États membres notifient à la Commission le système de contrôle qu'ils ont mis en place. [16] À l'exception du ministère de tutelle et des organes de tutelle similaires, le contrôle est organisé à partir du secteur privé, c'est-à-dire en transférant les tâches de contrôle à des organes de contrôle privés . Seuls les Pays-Bas, le Danemark, la Finlande, la Lituanie et l'Estonie ont un contrôle étatique strict, tandis que l'Espagne et la Pologne ont un système mixte (depuis 2017). [16] Bien que 6,4 % du budget de l'UE pour l'environnement et le climat soient consacrés à l'agriculture biologique, la proportion varie fortement d'un pays à l'autre : à Malte, elle n'est que de 0,2 %, tandis qu'au Danemark, elle est de 13,2 %. [17]
Le Green Deal européen a fixé l'objectif d'augmenter la surface utilisée pour l'agriculture biologique à 25 % des terres agricoles d'ici 2030. [18]
Allemagne
développement du marché
Le nombre d'entreprises de production biologique et la superficie cultivée en agriculture biologique sont soumis à une croissance constante. En termes absolus, cependant, la part de l'agriculture biologique dans l'agriculture allemande totale est encore relativement faible, malgré des taux de croissance élevés. En 2013, le nombre de producteurs bio en Allemagne était de 23 484. En 2016, il progresse de 9,6 % à 27 132 entreprises. La superficie cultivée en 2016 était de 1,25 million d'hectares, ce qui signifie que 7,5 % de la superficie agricole en Allemagne est cultivée de manière biologique. Il s'agit d'une augmentation de 14,9 % par rapport à l'année précédente. [19] [20]En 2019, la superficie en agriculture biologique a augmenté d'environ 116 000 ha soit près de 7,8 % par rapport à 2018 pour atteindre environ 1,6 million d'ha. Cela signifie que la part est de 9,7% de la superficie agricole nationale. Le nombre d'exploitations biologiques a augmenté de 7,6 % pour atteindre 34 110 entreprises. En termes de part de l'agriculture biologique dans la superficie agricole totale des différents Länder, la Sarre est en tête avec 18,1 %, suivie de la Hesse avec 15,5 % et du Bade-Wurtemberg et du Brandebourg avec une part de 13,2 % chacun. [21] [22]
Du fait que les engrais azotés de synthèse notamment ne sont pas utilisés, les légumineuses et les plantes fourragères occupent une place particulière dans l'agriculture biologique. En retour, les agriculteurs biologiques cultivent nettement moins de céréales que leurs collègues conventionnels. Une proportion relativement élevée de prairies en agriculture biologique (environ 54 % contre environ 28 % en agriculture conventionnelle) [20] [23] favorise l'élevage bovin, caprin et ovin. En conséquence, la proportion de viandes bovine, caprine et ovine biologiques dans la production animale totale est bien supérieure à celle de la viande porcine biologique [24].(environ 1%). Les terres arables sont cultivées avec une variété de rotations de cultures pour augmenter ou maintenir la fertilité du sol et prévenir les maladies des plantes. Ici, la part des légumineuses est de loin la plus importante ; en 2012, leur surface de culture biologique représentait environ 27 % de la surface totale des légumineuses en Allemagne. [20]
Le marché des aliments biologiques est l'un des rares segments en croissance du marché alimentaire allemand avec une croissance annuelle de 1 à 5 %. L'augmentation extrême des ventes internes en 2001 de 35% à environ 2,7 milliards d'euros a été suivie d'une phase de consolidation provoquée par un scandale Nitrofen . Bien que le secteur biologique ait pu s'acquitter des accusations, les tendances récessives de l'économie mondiale en 2003 ont conduit à une réticence générale à acheter et donc à une stagnation du marché biologique. En juin 2004, la demande avait de nouveau augmenté de manière significative sur tous les marchés et la phase de consolidation a été surmontée par l'élargissement de la gamme de produits dans le commerce de détail alimentaire et par des campagnes commerciales et publicitaires efficaces.
Selon les chiffres de BÖLW , les ventes de produits biologiques en Allemagne ont augmenté de 7,2 % en 2013 par rapport à l'année précédente. En revanche, la superficie cultivée en bio n'a augmenté que de 1 % entre 2012 et 2013. [25] En conséquence , il y a parfois une pénurie de produits biologiques de la région et une augmentation des importations . Étant donné que l'agriculture biologique privilégie également le marketing régional et direct (vente à la ferme) dans d'autres pays, les agriculteurs allemands qui sont prêts à se convertir sont recherchés dans toutes les régions. [26]
Si l'on examine de plus près l'évolution de la composition des ventes bio par circuit de vente, on constate que la distribution alimentaire conventionnelle (discounters, supermarchés, hypermarchés et hypermarchés) a pu augmenter sa part de marché de manière disproportionnée. L'augmentation de la demande provoquée dans ce contexte par la publicité et l'élargissement de la gamme de produits est une composante importante de la croissance décrite du marché de l'alimentation biologique, qui a un effet positif (en chiffres absolus) sur les ventes des magasins spécialisés bio traditionnels (magasins d'alimentation biologique, magasins bio, magasins diététiques) avec une sensibilisation d'accompagnement du consommateur moyen mesuré) affecte. [27]
Le marché des aliments issus de l'agriculture biologique (marché biologique ou marché biologique) représente plus de 5 milliards d'euros. La part des ventes totales sur le marché alimentaire allemand est d'environ 3 %. Depuis l'an 2000, le marché a connu une croissance presque continue avec des taux de croissance à deux chiffres. Les chiffres de 2007 montrent une croissance des ventes de 15% à 5,3 milliards d'euros. [28]
subvention
Sur la période 2018-2021, l'Union européenne met à la disposition de l'Allemagne environ 1,35 milliard d'euros par an du Feader , qui est destiné notamment à soutenir une production durable et qui peut également bénéficier en partie aux exploitations agricoles conventionnelles. Les paiements compensatoires de l'UE pour l'agriculture biologique, répartis entre les Länder, découlent de ce pot, dont le montant est publié nominativement pour chaque bénéficiaire. [29] En outre, il existe de nombreux programmes de financement fédéraux et étatiques avec des objectifs régionaux différents. [30] C'est ainsi que l'UE voit l'important instrument de financement des primes de surfacePar exemple, une subvention pour les prairies de 210 euros par hectare et par an, mais des primes comprises entre 189 euros (Sarre) et 273 euros (Bavière) sont versées.
L'Autriche
Entre 2011 et 2015, le nombre d'agriculteurs bio et de surfaces bio a stagné, puis a de nouveau sensiblement augmenté pour la première fois en 2016. En 2017, le nombre de fermes biologiques a augmenté de 6 % par rapport à l'année précédente pour atteindre 23 117. La superficie cultivée en agriculture biologique a augmenté de 8 % entre 2016 et 2017 pour atteindre 619 380 hectares. La proportion de terres biologiques dans l'ensemble des terres agricoles a augmenté de 1,9 point de pourcentage pour atteindre 23,9 %. [31] Dans l' état de Salzbourg , 50 % des terres agricoles sont cultivées en bio. Dans le district de Zell am See , ce chiffre atteint 80 %. [32]
Les ventes de produits frais biologiques dans le commerce de détail alimentaire autrichien (hors pain et pâtisseries) ont augmenté de 11,8 % en 2017 par rapport à l'année précédente pour atteindre 508,3 millions d'euros. En 2017, la proportion la plus élevée de produits biologiques en termes de valeur dans le commerce de détail alimentaire national était les œufs à 21,6 %, suivis du lait de consommation à environ 18,5 %, des pommes de terre (16,9 %) et des légumes frais (15,3 %). Dans le cas du yaourt aux fruits , des fruits et du beurre , la part du bio est également à deux chiffres. Avec une part bio de 9,6 %, le fromage se situe légèrement au-dessus de la moyenne de 8,6 %. La proportion de viande et de charcuterie est faibleà 4,5 et 2,9 %, respectivement. [31] Dans les supermarchés (y compris les discounters), la part quantitative de l'alimentation biologique était de 5,2 % en 2007, [33] mesurée par les ventes en 2011, elle était de 6,4 %, [34] en 2014 dans l'ensemble de l'épicerie à 7 % (produits frais sans produits de boulangerie, en termes de valeur), [35] où aujourd'hui toutes les grandes chaînes ont établi leurs propres marques (Billa/Merkur (Rewe) : Oui ! Naturellement , Spar : Natur*pur , Hofer (Aldi) : Retour à l'origine / Nature active , [36] Lidl : Bio [37] ).
La consommation de produits bio par habitant est de 118 € (2013). [38] L'acceptation d'un supplément de prix pour les produits biologiques est de 60 %. [35]
Outre les premières réalisations pionnières des particuliers, le bon développement est principalement dû au programme d' action biologique du ministère de la Vie (BLFUW), qui pousse au verdissement de l'agriculture à petite échelle en Autriche depuis 2001. [39] L'instrument central est le Programme autrichien pour une agriculture écologiquement rationnelle (ÖPUL) . Le label d'État pour les produits biologiques est le label biologique AMA . Environ 70 % des agriculteurs biologiques sont représentés par Bio Austria .
Danemark
La valeur totale des exportations de matières premières agricoles et d'aliments issus de l'agriculture biologique en 2017 équivalait à 395,4 millions d'euros. Cela correspond à une augmentation de 21% par rapport à l'année précédente. Les principaux pays acheteurs étaient l'Allemagne (42%), la Suède (16%) et la Chine (10%). Les produits laitiers ont représenté environ 41 % des exportations totales, à 160,8 millions d'euros. La viande et les produits à base de viande suivent avec 44,9 millions d'euros, ainsi que les fruits et légumes avec 53,1 millions d'euros. Les importations ont augmenté de près de 22 % pour atteindre 522,6 millions d'euros la même année. Cela s'explique en partie par la demande accrue d'aliments pour animaux importés. [40] En 2018, 10,5 % de la superficie agricole totale du Danemark étaient cultivés en agriculture biologique.[41]
France
Des produits bio d'une valeur de 8,37 milliards d'euros ont été vendus en France en 2017. Cela correspond à une augmentation de 17% par rapport à l'année précédente. 8,3% de toutes les fermes exploitées selon des critères biologiques. La superficie biologique représentait 6,6 % de la superficie agricole totale. [42] En 2018, la superficie biologique a augmenté de 17 % pour atteindre environ 2,04 millions d'hectares ; dont 532 000 hectares en exploitations en conversion. Au total, 41 623 exploitations biologiques ont été recensées et la proportion de terres biologiques est passée à 7,5 %. [43]En 2019, la superficie cultivée est passée à environ 2,3 millions d'hectares, ce qui correspond à 8,5 % de la superficie agricole. La même année, les ventes d'aliments biologiques ont augmenté à 11,9 milliards d'euros, soit 6,1 % des achats alimentaires en France. [44]
Dans le programme gouvernemental Ambition Bio 2022 , la France s'est engagée en 2018 à porter la part des terres bio en France à 15% d'ici 2022. [45]
Suisse
L'association professionnelle Bio Suisse a appelé les politiciens à mettre davantage de ressources financières à disposition, car selon le rapport agricole 2009, seulement 1,1% des paiements directs sont allés à l'agriculture biologique. [46] Aujourd'hui, les agriculteurs bio reçoivent jusqu'à 1 600 francs par hectare. [47]
Avec 6638 fermes bio, une augmentation de 5% a été enregistrée en 2017. Selon une enquête de l' Office fédéral de la statistique , 63% d'entre eux se trouvent dans la zone montagneuse. Le périmètre maraîcher (12 600 ha) réparti sur 4 100 exploitations est en croissance rapide depuis plusieurs années. Entre 2012 et 2017, il a augmenté de 24 %. En 2017, la surface agricole couvrait 1,05 million d'hectares. Sur ce total, 14 % étaient cultivés en agriculture biologique (151'400 ha ; correspond à peu près à la superficie du canton de Lucerne ). [48] En 2019, le canton des Grisons avait la plus grande part d'agriculture biologique avec 65,76 % de sa surface agricole. [49]La taille moyenne des fermes biologiques en 2017 était de 22,8 hectares, tandis que les fermes conventionnelles avaient une taille moyenne légèrement inférieure de 19,9 hectares. [50] Début 2018, 386 exploitations ont décidé de passer à l'agriculture biologique. [51] Fin 2018, 7 032 exploitations bio étaient recensées [52] et 7 284 fin 2019. La surface cultivée en bio représente désormais 16 % de la surface agricole totale. [53]
Entre septembre 2017 et août 2018, les ventes de produits bio ont de nouveau fortement augmenté. [54] 2018 de 13,3% à plus de 3 milliards de francs . , ce qui correspond à 9,9% du marché alimentaire en Suisse. [55] Parmi ceux-ci, le commerce de détail alimentaire classique détenait une part de marché d'environ 80 %. [56] En revanche, on note une baisse notable des ventes de produits issus de l'agriculture conventionnelle. [54] En 2021, les ventes organiques ont atteint plus de 4 milliards de francs. [57] Alors que les fermes laitièresproduisent de plus en plus selon les directives biologiques - 155 d'entre eux ont reçu le plein bourgeon au 1er janvier 2020 - à partir de janvier 2020, il y a plus de lait biologique que le marché ne peut en vendre. [58] En conséquence, il y a aussi une offre excédentaire de veau , [ 59] c'est pourquoi la plupart des veaux mâles sont engraissés dans des fermes conventionnelles . [60]
Russie
En 2016, on produisait principalement des céréales (23 %), des fruits et légumes (22 %), des produits laitiers (13 %) et de la viande et des produits carnés (11 %). Étant donné que les produits biologiques en Russie sont plusieurs fois plus chers que les produits non biologiques, les plus grands marchés se trouvent à Moscou et à Saint-Pétersbourg , représentant plus de 70 % des ventes totales . [61]
histoire et courants
Les débuts de l'agriculture biologique
De nombreuses méthodes de culture agricole pré-modernes ainsi que certaines formes d'agriculture traditionnelle de subsistance qui existent encore aujourd'hui dans les pays en développement s'apparentent à l'agriculture biologique en ce qu'elles n'utilisent pas certaines technologies (engrais minéraux, certains pesticides), chacune sans être certifiée biologique. [62] [63] Hormis l' économie de rotation des cultures introduite par Johann Christian Schubart en 1786 avec la culture du trèfle comme engrais vert et le début de la fertilisation avec du fumier par Stephan Gugenmus(vers 1769), les débuts de l'agriculture biologique au sens strict remontent aux années 1920, à l'époque du mouvement dit de réforme de la vie . C'était une réaction à l' urbanisation et à l'industrialisation croissantes au tournant du siècle et aux problèmes sociaux associés. De plus, en contrepoint de la "non-naturalité" des conditions de vie urbaines, le mouvement de réforme de la vie a cherché un "retour à un mode de vie naturel" et, en ce qui concerne l'agriculture, des établissements à la campagne avec une autosuffisance par les fruits et le jardinage. , une alimentation végétarienne et de haute qualité et le renoncement aux outils industriels. [64]De plus, la gestion en ce qui concerne la gestion des sols et la qualité des aliments était basée sur les découvertes des sciences agricoles à orientation biologique. [65] Dans les années 1920 et 1930, le système agricole « l'agriculture naturelle » s'est développé à partir des idées du mouvement de réforme de la vie. Le botaniste et microbiologiste austro-hongrois Raoul Heinrich Francé a fourni la base scientifique en 1913 avec sa publication Das Edaphon . Études sur l'écologie des micro-organismes du sol . En 1922, une version scientifique populaire a été publiée sous le titre Life in the field . Cette version dateKosmos-Verlag l'a livré comme un cadeau trimestriel aux lecteurs de son magazine mensuel et il a également été largement diffusé en dehors des cercles spécialisés. Ewald Könemann (1899-1976) a notamment contribué à la poursuite du développement de « l'agriculture naturelle » à partir de 1925 [66] , qui en a résumé les concepts dans son ouvrage en trois parties Culture biologique du sol et gestion des engrais en 1939. [67] La revue Bebaut die Erde , fondée par Walter Rudolph en 1925, dont l'éditeur et rédacteur en chef était Ewald Könemann depuis 1928, soutenait ce système d'agriculture biologique. Il servait à l'échange d'informations et de conseils et offrait un forum aux agriculteurs qui traitaient des questions de recherche. A partir de ce moment jusqu'à aujourd'hui, deux grands courants de l'agriculture biologique peuvent être identifiés, qui se sont pour la plupart développés en parallèle. D'une part, c'est la « voie biodynamique de l'agriculture » ; il est basé sur les concepts de la vision anthroposophique du monde. Ses principes ont été pour l'essentiel conservés à ce jour, mais ont été complétés par des connaissances scientifiques et constamment développés dans leur application. L' association Déméterest le seul représentant du mode de culture biodynamique. D'autre part, il y a «l'agriculture biologique-biologique» , [68] qui est née du mouvement suisse Heimat dans les années 1950, mais qui a aussi ses racines dans les réformes de la vie des années 1920 et dans l'agriculture biodynamique. Au fil du temps, l'agriculture biologique a été complétée et élargie par de nouveaux concepts et découvertes scientifiques et s'identifie aujourd'hui à la pratique courante de l'agriculture biologique, à laquelle les associations d'agriculture biologique (à l'exception de Demeter) se sont engagées. [69] [70]
Agriculture biodynamique
La base de la méthode d'agriculture biodynamique est formée par la série de conférences « Principes humanistes pour la prospérité de l'agriculture », [71] que le fondateur de l' anthroposophie , Rudolf Steiner , donna en juin 1924 à Gut Koberwitz près de Breslau. Dans ce "cours agricole", Rudolf Steiner n'a pas présenté un concept éprouvé d'agriculture écologique, mais a seulement donné une impulsion à des méthodes d'agriculture fondées sur l'anthroposophie. Au cours de la série de conférences, l'Anneau expérimental agricole de la Société anthroposophiquea été fondée, qui a coordonné et évalué le travail des «fermes expérimentales» affiliées dans les années qui ont suivi. La première méthode de production "biodynamique" fait partie de l' association de culture biologique Demeter depuis 1924 . L'objectif était de mettre en pratique les connaissances théoriques et d'acquérir de l'expérience. [72] La mesure dans laquelle Rudolf Steiner connaissait et utilisait lui-même les écrits de Francé ne peut plus être retracée. A partir de là et grâce à des travaux spécialisés ultérieurs, la méthode de l'agriculture biodynamique s'est développée. Les fondements développés à partir de la vision anthroposophique de la nature reposent principalement sur des principes idéaux et pas seulement sur des connaissances scientifiques. [70][73] Ainsi, la base du travail quotidien et du travail de la vie dans l'agriculture est une relation personnelle avec ce qui se passe dans la nature. La ferme est considérée comme une individualité vivante qui, en tant qu'organisme agricole , est également soumise à des influences cosmiques non matérielles et surnaturelles et dont la forme est façonnée par les conditions locales uniques du site. [74] L' éther cosmiqueet les forces astrales sont considérées comme la base de la vie terrestre et donc de la croissance et du développement des plantes. Ces forces doivent être stimulées de manière ciblée au moyen de processus de fertilisation spéciaux. [70] [75]L'entreprise devrait également être en mesure de subvenir à ses besoins en grande partie par elle-même. En outre, la qualité des aliments est d'une importance centrale dans la science nutritionnelle anthroposophique, ce qui signifie que les aspects qualitatifs de l'agriculture, tels que des plantes et des animaux sains, des aliments pour animaux de haute qualité et des semences saines, sont importants. Cela inclut de ne pas utiliser d'engrais minéraux . [76] Ces principes anthroposophiques ont été complétés dans les années 1950 par des concepts socio -économiques visant à préserver le mode de vie rural. Ce n'est également que dans les années 1950 que la méthode d'agriculture biodynamique, les connaissances scientifiques généralement reconnues sur la fertilité des sols , a commencé.et d'intégrer la gestion de l' humus . [77] Dans les années 1990, le concept d'organismes agricoles et la focalisation sur le milieu rural sont passés au second plan au profit des questions de conservation de la nature et de durabilité, les pratiques agricoles antérieures étant élargies et reconsidérées en termes d'agriculture respectueuse de l'environnement. La seule association de culture biodynamique Demeter a été fondée dans sa structure actuelle en tant que distributeur et certificateur en 1954 sous le nom de Demeter-Bund e. V. (aujourd'hui Demeter e. V.) fondée. Cependant, son histoire remonte aux premiers jours du mouvement biodynamique. Dès 1928, la marque internationalement protégée « Demeter' a été introduite, qui est aujourd'hui accompagnée de la marque 'Biodyn', toutes deux issues du domaine de l' anthroposophie . [78] [79] [80]
L'agriculture biologique
Initiés par l'agriculture naturelle du mouvement de réforme de la vie et par le concept d'agriculture biodynamique, les agriculteurs du mouvement de la patrie suisse ont développé l'agriculture biologique en tant que système d'agriculture biologique indépendant dans les années 1940 et 1950. S'appuyant sur leur expérience et dirigé par Hans Müller (1891–1988) et son épouse Maria (1894–1969), l'objectif du mouvement de la patrie était de sauver le mode de vie rural du monde industrialisé de la disparition. [81] De la foi chrétienneMaria et Hans Müller ont dérivé la responsabilité de l'agriculture envers la famille en tant que communauté et tradition ainsi qu'envers la nature en tant que foyer et création. [82] En plus, les approches d'Ewald Könemann à l'agriculture écologique ont été incorporées dans le concept. [66] Le médecin et microbiologiste allemand Hans Peter Rusch (1906–1977), qui a rejoint les Müller en 1951, a fourni la base théorique de l'agriculture biologique . Ses travaux de recherche ont fourni de nouvelles connaissances sur la microbiologie du sol, ses cycles et la fertilité du sol associée et ont été intégrés dans l'agriculture biologique-biologique en tant que concept d'équilibre naturel du "cycle de la substance vivante". [83] Ce système d'agriculture biologique s'est répandu en Allemagne à partir des années 1960. Pour la première fois, des entreprises se sont tournées vers l'agriculture biologique, [84] et au cours de celle-ci en 1971 l'association "bio légumes e. V. » est fondée, d'où est née l' association de culture Bioland . [85] Le système décrit a constitué la base du développement ultérieur de l'agriculture biologique en Allemagne, à l'exception de la méthode d'agriculture biodynamique développée de manière indépendante.
Développement de l'agriculture biologique à ce jour
Compte tenu des conséquences sociales, économiques et surtout écologiques de l'intensification chimico-technique de l'agriculture et du mouvement écologiste en plein essor, l'agriculture biologique a pris de l'importance dans la société et l'agriculture dans les années 1970 et 1980. [86] Au niveau international, la Fédération internationale des mouvements d'agriculture biologique (IFOAM) a été fondée en 1972. [87] En Allemagne , de nombreuses publications sur le thème de l'agriculture biologique ont été publiées, notamment par la Fondation Ökologie & Landbau , [70]et d'autres associations de culture ont été fondées, par ex. B. Biokreis (1979) ou Naturland (1982). Après l'adoption des premières directives-cadres communes pour l'agriculture biologique en Allemagne en 1984, le Groupe de travail pour l'agriculture biologique (AGÖL) a été fondé en 1988 en tant qu'organisation faîtière des associations agricoles en Allemagne. [85] Dans les années qui suivirent, l'agriculture biologique se répandit rapidement. Après la réunification, les grandes exploitations est-allemandes et le financement public depuis 1989 dans le cadre du programme d'extensification de la CE, depuis 1994 via le règlement CE 2078/92 et depuis 2000 via le règlement CE 1257/1999 y ont largement contribué. [70] [85]En 1991, des normes légales pour les produits biologiques ont été fixées pour la première fois avec ce règlement biologique de l'UE, initialement pour les produits végétaux et depuis 1999 pour les produits animaux. [88] En 2000, un label biologique européen uniforme a été introduit qui pouvait être utilisé volontairement. En 2010, il a été remplacé par un nouveau label européen avec lequel tous les produits biologiques doivent être étiquetés. [89] Le label biologique allemand introduit en 2001 perd de son importance avec l'étiquetage obligatoire par le label biologique de l'UE. En 2002, l'AGÖL a été dissoute et remplacée par la nouvelle organisation faîtière interprofessionnelle pour toutes les associations de culture, de transformation et de commerce, la "Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft" (BÖLW). [85] Le "Programme fédéral pour l'agriculture biologique" (BÖL) a joué un rôle important dans le développement de l'agriculture biologique en Allemagne, depuis 2011, le " Programme fédéral pour l'agriculture biologique et d'autres formes d'économie durable (BÖLN)" a été utilisé pour allouer fonds de promotion de l'agriculture biologique (depuis 2011. 35 millions d'euros par an en 2002, 20 millions d'euros depuis 2004, 16 millions d'euros depuis 2007). [90] Dans le cadre de sa stratégie nationale de durabilité, le gouvernement fédéral vise une part de superficie de 20 % « dans les prochaines années ». [91]Afin de se rapprocher de cet objectif, le Conseil du développement durable demande que davantage de fonds de recherche soient mis à disposition de l'agriculture biologique et que l'agriculture biologique soit érigée en "étalon-or" du modèle d'agriculture durable. [92] Cet objectif d'expansion a été émis par le ministre Künast à l'époque du gouvernement fédéral rouge-vert (1998 à 2005) et faisait partie du "réalignement de la politique agricole" appelé à l'époque, qui est devenu connu sous le terme " redressement agricole ». [93]
En 2013, le gouvernement du Bhoutan a annoncé qu'il voulait être le premier pays au monde à passer à l'agriculture 100% biologique, mais n'a pas fixé de calendrier pour cela. [94]
normes de fabrication
Les premières normes de production écologiques ont été créées par des associations de producteurs au milieu du XXe siècle. Les premières ordonnances légales ont été créées en Autriche et en France dans les années 1980. En 1991, l'UE a établi son premier règlement avec 2092/91. Dans les années 1990, plusieurs pays d'Europe, d'Amérique latine et d'Asie (y compris le Japon) ont établi des normes juridiques. L'Inde a introduit des normes juridiques en 2001, les États-Unis en 2002, la Chine en 2005 et le Canada en 2006 (pas encore mises en œuvre). Une version révisée est entrée en vigueur dans l'UE le 1er janvier 2009. Ces normes sont également mises en œuvre dans certains pays non membres de l'UE. À ce jour, 69 États ont mis en place des normes légales pour l'agriculture biologique, et 21 autres États sont en train de le faire. Il existe près de 500 organismes de certification dans le monde. Parmi ceux-ci, 37 % se trouvent en Europe, 31 % en Asie et 18 % en Amérique du Nord. Les États qui comptent le plus d'organismes de certification sont les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud, la Chine et l'Allemagne. Fondé en 2003Le groupe de travail international sur l'harmonisation et l'équivalence en agriculture biologique s'efforce d'harmoniser les différentes lignes directrices. [95]
associations de culture
de base
Dans ce qui suit, quelques points décisifs sont mentionnés, qui caractérisent l'agriculture biologique actuelle des associations de culture et se réfèrent au développement des dernières décennies. Ces principes concernent les deux systèmes d'agriculture biologique décrits ci-dessus qui sont représentés en Allemagne, bien que la conception concrète des principes soit assez différente.
- L'agriculture biologique fait de plus en plus référence aux concepts de la théorie des écosystèmes, qui décrit l' équilibre de la nature à travers les cycles de la matière et de l'énergie. Couplé à l'idée originale d' autosuffisance , le principe d' économie circulaire poursuivi dans la pratique de l'agriculture biologique peut en découler . Selon cela, selon une approche holistique , l'entreprise ne devrait idéalement utiliser ses propres ressources que conformément à des cycles de matériaux fermésêtre cultivé. Concrètement, cela signifie que les cultures arables et l'élevage sont liés : en plus des fruits destinés à la vente, les plantes fourragères nécessaires à l'élevage sont produites sur les terres arables, et les déchets végétaux et le fumier animal sont à leur tour destinés à la terres arables comme engrais . [96]
- La gestion des sols et la fertilité des sols associée sont d'une grande importance, c'est pourquoi nous misons sur une rotation des cultures polyvalente et un travail du sol en douceur. Les déchets végétaux et animaux produits par l'entreprise elle-même sont utilisés pour la fertilisation et les engrais organiques ou minéraux présents sous une forme naturelle sont utilisés. Les pesticides chimiques de synthèse sont largement évités et des mécanismes de régulation naturels sont utilisés à la place. [96]
- Au début des années 1980, l'élevage d'animaux adapté aux espèces a été discuté pour la première fois et des concepts ont été développés pour cela.
- L'agriculture biologique rejette l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés. [96]
développement
La majorité des producteurs bio se sont regroupés au sein de diverses associations agricoles , telles que Biokreis , Bioland , Biopark , Demeter , Gäa ou Naturland en République fédérale d'Allemagne , qui garantissent aux consommateurs une sécurité supplémentaire des produits grâce à leurs réglementations et contrôles encore plus stricte que la législation de l'UE. Bio Suisse est la plus grande association agricole de Suisse et Bio Austria d' Autriche .
Vous trouverez ci-dessous un aperçu des associations d'agriculteurs opérant en Allemagne, de leur structure et de leurs tâches. Afin de comprendre leurs origines et leurs idéologies, l'évolution historique de l'agriculture biologique en Allemagne est ensuite expliquée et l'agriculture biologique actuelle des associations d'agriculteurs est présentée. Les différences idéales et pratiques existantes entre les deux courants idéologiques au sein du secteur biologique doivent être élaborées. Pour l'agriculture biologique selon les critères de l'UE, voir cette section : vous y trouverez une ligne directrice comparative qui distingue les critères de la CE de l'agriculture biologique des associations d'agriculteurs.
Fondées en tant que communauté d'intérêts pour les agriculteurs biologiques, les associations de culture se sont imposées comme des représentants des producteurs, des transformateurs et des commerçants du secteur biologique dans la politique et la société avec l'objectif principal d'étendre et de développer davantage l'agriculture biologique. D'une part, elles offrent à leurs membres des opportunités de développement, d'échange et de vente par le biais de vastes réseaux d'infrastructures existantes et de services tels que le conseil et la formation continue. D' autre part, des directives et des labels assurent l'assurance de la qualité et sa communication vers l'extérieur.
Nom de famille | année de fondation |
la description | logo |
---|---|---|---|
cercle bio | 1979 | Association pour l'Agriculture Biologique
et alimentation saine |
|
terre biologique | 1971 | Association pour la culture
biologique biologique |
|
Bioparc | 1991 | Entreprises de production de viande, se concentrent sur les États fédéraux du nord-est |
|
déméter | 1928 | La seule association pour la culture biodynamique, active dans le monde entier |
|
Écoland | 1996 | Focus régional Hohenlohe |
|
Écovin | 1985 | Association des Vignerons Bio | |
gea | 1989 | Focus sur les nouveaux États fédéraux |
|
terrain naturel | 1982 | L'un des plus grands organismes de certification au monde pour les produits biologiques |
|
Association des fermes bio | 2007 | Focus sur les nouveaux États fédéraux |
En 1962, la Fondation Écologie et Agriculture a été fondée en Allemagne. Cela a non seulement coordonné l'échange de connaissances et d'expériences au niveau national, mais a également soutenu de manière significative la création de l'IFOAM (Association internationale des mouvements d'agriculture biologique, fondée en 1972). Bioland a été la première association de producteurs biologiques à être fondée en 1971, suivie par Biokreis en 1979 et Naturland en 1982. [70]
La deuxième phase d'expansion de l'agriculture biologique en Allemagne a été causée par différents facteurs. Des initiatives régionales ont vu le jour, soutenues par la Fédération mondiale pour la protection de la vie et, dans certains cas, par les chambres d'agriculture. En 1980, par exemple, cela a conduit à la création d'un "anneau d'expérimentation et de conseil pour l'agriculture biologique" en Basse-Saxe . [98] En 1984, les directives-cadres communes pour l'agriculture biologique en Allemagne ont été adoptées, ont fourni d'importants fondements juridiques initiaux et ont également contribué à structurer et à réglementer l'agriculture biologique. Le "Groupe de travail pour l'agriculture biologique" (AGÖL) a été fondé en 1988 en tant qu'organisation faîtière des associations en Allemagne.
L'augmentation rapide des exploitations biologiques a été soutenue depuis 1989 par le programme d'extensification de la CE, par le règlement CE 2092/91, qui est en vigueur depuis 1994, et par le règlement CE 1257/1999 depuis 2000. De nombreuses mesures politiques ont stimulé ce développement et renforcé le souci de la politique agricole allemande de renforcer l'agriculture biologique. [70] Depuis le 1er janvier 2009, le règlement (CE) 834/2007 et le règlement d'application 889/2008 ont remplacé l'ancien règlement biologique de l'UE.
Il existe actuellement neuf associations d'agriculture biologique en Allemagne, qui diffèrent par leur taille, leur domaine d'activité et leur répartition régionale. En outre, il existe le "Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft" (BÖLW) national, dans lequel la plupart des associations de culture et autres institutions connexes sont organisées. Au niveau international, le secteur biologique est représenté par l'organisation faîtière "International Federation Of Organic Agriculture Movements" (IFOAM).
Après la fondation des "associations pionnières" Demeter pour la biodynamie et Bioland pour la culture bio-biologique, deux autres associations de culture, d'abord Biokreis puis Naturland , ont été créées au début des années 1980 et sont désormais actives dans tout le pays. En lien avec l'intérêt croissant pour le secteur biologique, d'autres associations ont été créées, principalement dans les années 1990, qui fixent des priorités liées aux produits ( Ecovin ) ou aux régions ( Gäa , Biopark , Ecoland et Verbund Ökohöfe).
structure et tâches
Les producteurs constituent la majorité des membres des associations, mais des membres sympathisants tels que des institutions scientifiques ou des particuliers ont également rejoint les associations. Les partenaires contractuels des associations, tels que les fabricants de produits alimentaires, les usines de transformation et les sociétés commerciales, établissent des canaux de vente et de commercialisation pour les produits de l'association. Les sources de revenus des associations proviennent essentiellement des cotisations des membres et des droits de licence des partenaires contractuels pour l'utilisation du sceau de l'association.
Grâce à la coopération avec des groupes d'intérêt, des organisations sociales et des institutions scientifiques, certaines des associations ont accès à de vastes réseaux d'information à la fois pour leur développement interne et pour influencer la politique, les affaires et la société.
De plus, toutes les associations de culture publient leurs propres directives pour la production et la transformation en agriculture biologique. Leurs membres doivent s'y conformer, ce qui est garanti par des contrôles réguliers du respect des normes et récompensé par la possibilité d'une certification avec le label propre de l'association. Les directives des associations respectives sont très similaires dans le contenu et la conception. Cependant, ils reposent en partie sur des principes et des idéologies différents, comme en témoigne le développement de l'agriculture biologique. Lors de l'élaboration du règlement biologique de la CE et de ses lignes directrices pour l'agriculture biologique, ces normes du secteur privé des associations d'agriculteurs ont été utilisées, mais ces dernières vont clairement au-delà de la norme légale.
Le règlement biologique CE et le règlement intérieur de l'association exigent un examen annuel de la conformité aux directives respectives. La certification biologique de l'UE est effectuée par du personnel spécialisé d'organismes de contrôle du secteur privé agréés par l'État. Si nécessaire, les organismes de contrôle prennent en charge la certification selon les directives de l'association au nom de l'entreprise inspectée ou de l'association respective. Après une inspection réussie et la délivrance d'un certificat, l'entreprise est autorisée à étiqueter ses produits avec un sceau biologique . Si les partenaires contractuels de l'association souhaitent également utiliser le sceau de l'association, les directives et le système de contrôle décrit s'étendent à cette partie de la chaîne de valeur.
L'objectif primordial de développer et de diffuser davantage l'agriculture biologique se traduit par un large éventail de tâches pour les associations. Dans leur fonction de conseil, les associations fournissent à leurs membres et partenaires contractuels un large éventail d'informations et de soutien sur les questions de la production biologique, du marché biologique et de la politique agricole. En outre, ils agissent comme une plate-forme d'échange d'expériences et de communication entre les membres et les partenaires, des services spécifiques tels que des conférences, des formations et des publications étant mentionnés. Dans ce cadre, certaines associations accompagnent spécifiquement les entreprises dans la conversion aux modes d'agriculture écologiques. [99]En liant des partenaires contractuels et en fournissant des infrastructures et des canaux de distribution, les associations améliorent les opportunités de vente des producteurs pour leurs produits d'une part et l'accès aux produits biologiques pour la commercialisation d'autre part.
Un autre domaine de responsabilité majeur est celui des relations publiques et du lobbying.D'une part, les associations informent les consommateurs ou les entreprises, d'autre part, elles essaient de représenter leurs membres par la participation et l'organisation dans la politique et la société et d'aider à façonner le cadre conditions de l'agriculture biologique.
Comme déjà expliqué ci-dessus, la publication et le développement de directives pour la production et la transformation, le contrôle de leur conformité et leur certification ultérieure ainsi que, si nécessaire, des mesures de sanction en cas de non-conformité sont une tâche essentielle des associations.
organisations faîtières
La Fédération internationale des mouvements d'agriculture biologique (IFOAM) a été fondée en 1972 en tant qu'organisation faîtière internationale d'associations et d'organisations d'agriculture biologique dans le but déclaré d'introduire dans le monde entier des systèmes écologiques, sociaux et économiquement sains basés sur les principes de l'agriculture biologique. [100] Il offre une plate-forme commune pour tous les groupes d'intérêt représentés et permet ainsi l'échange d'expériences et de connaissances entre les membres individuels lors de conférences, de séminaires et de publications. [101]
En plus de formuler et de développer les principes de l'agriculture biologique, IFOAM développe un programme d'accréditation en tant que système international de garantie de la qualité des produits biologiques. Les associations de culture qui opèrent selon les critères et directives développés par l'IFOAM peuvent être certifiées et ainsi recevoir le statut international de certificateur biologique. [102] L'IFOAM représente l'agriculture biologique (certifiée), ses principes et ses organisations, dans diverses institutions et organisations internationales.
Toutes les associations agricoles ci-dessus sont membres de l'IFOAM, bien que toutes ne soient pas accréditées par l'IFOAM. [103] En 1988, le "Groupe de travail pour l'agriculture biologique" (AGÖL) a été fondé en tant qu'organisation faîtière de toutes les associations d'agriculture biologique en Allemagne. L'AGÖL a fixé la norme minimale pour les associations membres dans des directives-cadres et a représenté les intérêts de ses membres et de l'agriculture biologique par le biais d'un travail de lobbying et de relations publiques. [104] Après le départ successif de plusieurs associations agricoles au début des années 2000, l'AGÖL a démissionné en 2002.
La même année, le " Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft " (BÖLW) a été fondé et agit désormais comme l'organisation faîtière non seulement des associations de producteurs, mais aussi des transformateurs alimentaires et des détaillants de produits biologiques. Contrairement à l'AGÖL, aucune directive uniforme n'est élaborée, ce qui a finalement contribué à la dissolution de l'AGÖL. [105]
Le BÖLW promeut le développement de l'industrie de l'alimentation biologique et représente les intérêts communs de ses membres dans la politique et la société. Il s'est donc donné pour objectif d'améliorer le cadre politique et social général de ce type d'économie et, en particulier, de poursuivre l'assurance qualité des produits écologiques et de renforcer la confiance des consommateurs dans ces mêmes produits. [106]
Toutes les associations de culture basées en Allemagne sont membres du BÖLW [107] et le BÖLW lui-même est membre de l'IFOAM. [103]
Critères UE
Jusqu'au début des années 1990, il n'y avait que quelques exploitations biologiques en dehors des associations de producteurs. Le règlement (CEE) n° 2092/91 leur a donné la possibilité de produire selon les directives écologiques de l'État . Ceci, ainsi que l'expansion des programmes de financement fédéraux, a fait monter en flèche le nombre d'entreprises non affiliées. [108] Depuis lors, le nombre d'entreprises qui opèrent exclusivement selon les critères énoncés dans le règlement biologique CE , selon lesquels vous pouvez mettre en valeur vos produits agricoles ou votre entreprise avec "biologique", "éco", etc., a augmenté. [109]
Pesticides approuvés
Selon le règlement d'application (CE) n° 889/2008, seuls les agents qui y sont mentionnés peuvent être utilisés en production biologique et sous réserve de certaines règles d'utilisation pour la protection des végétaux. [110] Le règlement d'exécution (UE) 2016/673 de la Commission a mis à jour cette liste, qui comprend les substances suivantes : azadirachtine d' Azadirachta indica (arbre de neem), cire d' abeille , certaines substances de base , protéines hydrolysées (sauf la gélatine ), laminarine , phéromones , huiles végétales , pyréthrines _Tanacetum cinerariifolium , les pyréthroïdes deltaméthrine et lambda-cyhalothrine (uniquement comme attractifs dans les pièges contre les mouches des fruits méditerranéennes et de l'olive), quassia de quassia amara , répulsifs d' origine animale ou végétale/graisse de mouton, micro -organismes , spinosad , silicate d'aluminium (kaolin), calcium hydroxyde , dioxyde de carbone , Composés de cuivre sous forme de : hydroxyde de cuivre , oxychlorure de cuivre , oxyde de cuivre , Bouillon bordelais (bouillon cuivre-chaux) et sulfate de cuivre tribasique(3 Cu(OH) 2 ·CuSO 4 ), éthylène , acides gras , phosphate de fer(III) , kieselguhr (terre de diatomées), soufre de chaux (polysulfure de calcium), huile de paraffine , hydrogénocarbonate de potassium (bicarbonate de potassium), sable de quartz et soufre . [111]
branches de l'agriculture biologique
Production végétale biologique
Dans la production végétale biologique , les monocultures et l'utilisation de produits de synthèse chimique tels que les fongicides , les herbicides et les insecticides , les engrais artificiels , les régulateurs de croissance et les antibiotiques ainsi que les agents et produits génétiquement modifiés sont évités. Au lieu de cela, le sol n'est alimenté en nutriments que par le fumier ou le lisier et l'engrais vert , si possible à partir de ses propres ressources (»Avant un bourgeonfumier de ferme provenant d'exploitations non biologiques, il faut désormais apporter la preuve qu'aucun fumier de ferme biologique n'est proposé dans les limites de distance») [112] et des méthodes écologiques de lutte contre les ravageurs et les mauvaises herbes sont utilisées ( mécaniquement par désherbage ciblé ou thermiquement par flambage ). L'utilisation de pesticides est strictement réglementée. En plus des préparations végétales (comme le fumier d'ortie, la prêle, l'absinthe, les extraits d'algues), l'extrait de pyrèthre(sans pyréthrinoïdes de synthèse chimique) ou des émulsions d'huiles à base d'huiles de paraffine, d'huiles végétales ou d'huiles animales (sans adjonction d'insecticides de synthèse chimique), un nombre limité d'agents protecteurs inorganiques précisément définis (par exemple certains sels de cuivre comme enrobages de semences ou le soufre mouillable comme un fongicide) sont autorisés pour certaines zones d'application . [113] Afin d'éviter les maladies et les ravageurs, la préférence est donnée à la plantation de variétés éprouvées et robustes. Si nécessaire et possible, des méthodes de lutte biologique contre les ravageurs sont utilisées .
L'utilisation de substrats végétaux hors-sol (production hors-sol ) n'est pas formellement interdite en agriculture biologique . Il existe des exceptions pour les champignons, les jeunes plants, les plantes ornementales et les herbes en pot. En Suède, en Finlande et au Danemark, la réglementation biologique de l'UE est interprétée de telle manière que la production hors sol avec des substrats naturels est également autorisée pour la culture de légumes. Au Canada et aux États-Unis, dont les normes biologiques ont été reconnues comme équivalentes par l' UE , les plantes biologiques n'ont pas non plus à pousser dans le sol. (Etat : 2012) [114]
Avec l'aide de méthodes de culture spéciales telles que l'éco -agriculture ou la permaculture , des tentatives sont parfois faites pour se rapprocher des schémas de croissance de la nature dans la culture des cultures afin d'obtenir le rendement de récolte le plus élevé possible avec le moins d'utilisation possible de ressources externes, par exemple grâce à travail du sol sans labour pour protéger les organismes du sol.
Élevage et élevage d'animaux biologiques
Les considérations écologiques ont commencé avec l'agriculture, petit à petit le cahier des charges s'est transféré à l'élevage et à l'élevage . Le règlement biologique de l'UE est en vigueur depuis le 1er janvier 2009 [115] , qui contient les principes et les mesures de contrôle spécifiques pour la production biologique de viande et de produits animaux transformés. L'incorporation du bétail dans l'agriculture biologique a bénéficié de la pression des consommateurs , qui à leur tour ont été alarmés par les nombreux rapports alarmants de maladies et autres processus malsains dans l' industrie alimentaire . Cependant, même l' élevage industrielde l'agriculture biologique ne sont pas exemptes de maladies animales , c'est pourquoi les vaccins génétiquement modifiés sont parfois autorisés (voir Bio Suisse#Genetic Engineering ). [116] En outre, les déchets de la production végétale peuvent être mieux valorisés par l'élevage (économie circulaire).
L'élevage biologique repose sur un élevage adapté à l'espèce , la préférence pour la diversité écologique, la préférence pour les races les mieux adaptées à leur environnement et la résistance aux maladies ; de plus, dans les mêmes conditions, la priorité devrait être donnée aux races indigènes. Une forme extensive de production est prescrite. L'achat d' aliments pour animaux est réglementé et l'alimentation avec des farines animales n'était pas autorisée même avant l'interdiction de l'UE, qui est en vigueur depuis 2001 et qui n'exempte actuellement (depuis 2013) que les fermes aquacoles. Avec la réglementation biologique de l'UE, un maximum de 40 à 50 % d'aliments concentrés est autoriséêtre donné à manger aux ruminants. Certaines des associations de culture fixent des valeurs inférieures, par ex. Par exemple, Bio Autriche autorise un maximum de 15 % d'aliments concentrés et Bio Suisse un maximum de 10 %. [117] [118] En outre, le transport vivant sur de longues distances de bovins de boucherie n'est pas autorisé, bien qu'il existe des différences significatives entre le règlement biologique de l'UE et les entreprises de culture à cet égard. Il n'y a pas de lignes directrices biospécifiques pour l' abattage lui-même. [112] Les produits sont vendus dans la mesure du possible du point de vue d'un cycle régional .
Début 2008, certains fabricants d'aliments ont fondé la société de nutrition animale écologique e. V. (GOETE) fondée. [119]
bien-être animal
- La réglementation prévoit des logements de dimensions suffisantes, d'une ventilation et d'un éclairage adéquats. L'élevage biologique rejette expressément les méthodes d'élevage de masse pour augmenter les rendements, comme l'élevage des animaux dans des espaces confinés ou un éclairage constant.
- La liberté de mouvement des animaux doit être garantie dans tous les cas et les phases naturelles d'activité et de repos doivent être respectées.
- Une bonne nutrition animale est basée sur des produits issus de l'agriculture biologique. Les protéines animales ne doivent pas être données directement ou en mélange dans l'alimentation. Chez les mammifères , le respect d'une certaine période de lactation est obligatoire.
- Afin de maintenir les animaux en bonne santé, les meilleures précautions possibles doivent être prises pour prévenir les infections et autres maladies : outre la préférence pour les races résistantes, des facteurs tels qu'un bétail adapté aux conditions environnementales et structurelles et une alimentation équilibrée doivent être pris en compte. Compte.
- Si, malgré les mesures préventives, des problèmes de santé surviennent, des mesures de traitement [115] répondant aux exigences des exploitations biologiques sont mises en place immédiatement. Les remèdes à base de plantes ou homéopathiques et les oligo-éléments sont de préférence utilisés comme médicaments et l'utilisation de produits chimiques de synthèse ou d' antibiotiques est largement restreinte. Ce dernier moyen ne doit jamais être utilisé à des fins préventives.
- Toute forme de substances favorisant la croissance ou améliorant le rendement (par exemple , les hormones ) est expressément interdite. Il rejette également les techniques qui servent à synchroniser le cycle de fertilité de manière non naturelle, ainsi que le transfert d'embryons et les modifications génétiques.
- Il existe également des réglementations concernant le transport correct des animaux : le stress des animaux doit être réduit au minimum ; Les sédatifs pendant la durée du transport sont interdits.
Cependant, les associations agricoles individuelles et les programmes de viande de marque sous les différents labels biologiques et biologiques diffèrent considérablement les uns des autres sur un certain nombre de points, notamment en ce qui concerne l'interdiction ou l'approbation de la castration et de l'écornage des animaux sans anesthésie. [120]
agriculture biologique et biogaz
Il existe actuellement environ 180 usines de biogaz dans tout le pays qui sont exploitées par des entreprises d'agriculture biologique. Contrairement aux fermes conventionnelles dotées d'installations de biogaz, le maïs ne joue qu'un rôle mineur en tant que culture énergétique pour les agriculteurs biologiques. Par contre, le trèfle et les résidus tels que le lisier et le fumier sont plus importants. L'agriculture biologique propose également des suggestions pour les exploitations conventionnelles, par exemple la culture de cultures dérobées et de cultures sous-ensemencées ou la culture simultanée de plusieurs plantes . De cette manière, les exploitations agricoles conventionnelles peuvent bénéficier de l'expérience des exploitations biologiques pour leur culture de cultures énergétiques. [121]
impacts environnementaux
Selon une méta-analyse de données européennes publiée en 2012, l'agriculture biologique est généralement plus respectueuse de l'environnement par unité de surface, mais pas toujours par unité de rendement en raison de rendements de surface plus faibles. [122] Selon une étude publiée en 2017, par rapport à l'agriculture conventionnelle, elle a un besoin en terres plus élevé par unité de rendement , un potentiel d'eutrophisation plus élevé, un potentiel d'acidification plus élevé et un besoin énergétique plus faible, mais est associée à des émissions de gaz à effet de serre tout aussi élevées. émissions. [123] En combinaison avec le renoncement aux aliments concentrés , une réduction correspondante de la consommation de produits animaux et avec la réduction desdéchets alimentaires , l'agriculture biologique peut jouer un rôle important dans un système alimentaire durable . Dans le même temps, la population mondiale serait nourrie même si elle dépassait les 9 milliards en 2050, l'utilisation des terres n'augmenterait pas, les émissions de gaz à effet de serre seraient réduites et les effets négatifs du système alimentaire intensif actuel, tels que les excédents importants d'azote ou les fortes les charges de pesticides seraient considérablement réduites. D'autre part, le passage à l'agriculture biologique avec des modes de consommation par ailleurs constants conduirait à une utilisation accrue des terres. [124]D'autres aspects du système de culture, par exemple la culture en serre chauffée, peuvent jouer un rôle beaucoup plus important en termes d'impact environnemental que la distinction entre conventionnel et biologique. Selon une étude de l' Institut de recherche pour l'agriculture biologique , la culture de tomates en plein air en agriculture biologique réduit les émissions de gaz à effet de serre de 23 g équivalent CO 2 par kg de tomates soit 11,8 %. Lors de la culture dans une serre plus ancienne chauffée au gaz naturel, le chauffage à lui seul génère 1,4 kg d'équivalent CO 2 par kilogramme de tomates. [125]
l'évaluation du cycle de vie
Une étude britannique approfondie a comparé les évaluations du cycle de vie de la production biologique et conventionnelle pour dix produits végétaux et animaux différents en Angleterre et au Pays de Galles.
produit | demande d' énergie primaire |
Potentiel de réchauffement climatique |
potentiel d' eutrophisation _ _ |
potentiel d' acidification |
utilisation de pesticides |
Entrée de métaux lourds |
espace requis |
besoin en eau |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
pain de blé | 70% | 98% | 300% | 106% | 0% | 87% | 314% | |
colza | 75% | 95% | 176% | 62% | 0% | 88% | 273% | |
pommes de terre | 102% | 93% | 109% | 42% | 20% | 122% | 264% | 22% |
tomates * | 188% (130%) |
191 % (133 %) |
423 % (292 %) |
301 % (210 %) |
(40 %) |
60 % 189 % (131 %) |
190 % (134 %) |
129 % (89 %) |
bœuf | 65% | 115% | 208% | 152% | 0% | 86% | 183% | |
la viande de porc | 87% | 89% | 57% | 33% | 0% | 94% | 173% | |
viande de volaille | 132% | 146% | 176% | 153% | 8% | 341% | 219% | |
viande de mouton | 80% | 58% | 305% | 411% | 0% | 70% | 226% | |
des œufs | 114% | 127% | 132% | 112% | 1% | 113% | 224% | |
Le Lait | 62% | 116% | 163% | 163% | 0% | 50% | 166% |
Pour les cultures examinées, elle a montré que le potentiel de serre de la production biologique n'est que légèrement inférieur à celui de la production conventionnelle. La raison en est que dans toutes les méthodes de culture, l' azote fourni et l'oxyde nitreux qui en résulte, affectant le climat , en raison d'un manque d'oxygène , dominent les besoins en énergie primaire . Ils n'ont pas trouvé d'image claire en ce qui concerne les autres charges environnementales, mais souvent une charge plus élevée en a résulté pour la production biologique.
Pour les produits animaux, les besoins en énergie primaire de la production biologique étaient nettement inférieurs, les produits avicoles étant une exception en raison de leur plus faible productivité. Une image similaire a émergé pour l'utilisation des ressources abiotiques, alors que la plupart des autres charges environnementales étaient plus élevées. En ce qui concerne le potentiel de réchauffement global, il n'y avait pas d'image uniforme pour les produits d'origine animale. Avec les méthodes de production biologique, il fallait beaucoup plus de surface pour tous les produits afin d'obtenir les mêmes rendements.
Matière organique dans le sol
Selon une méta-analyse de données européennes publiée en 2012, la matière organique dissoute (DOM) du sol est 7 % plus élevée par unité de surface en agriculture biologique qu'en agriculture conventionnelle. En agriculture conventionnelle, un niveau également élevé ou supérieur est possible avec l'ajout d'engrais organique. [122] Avec l'agriculture biologique, les apports de carbone dans le sol peuvent être augmentés, car plus de biomasse racinaire peut être formée par rapport à l'agriculture conventionnelle. [127]
pertes de nutriments
Selon une méta-analyse de données européennes publiée en 2012, les pertes de nutriments issues de l'agriculture biologique sont plus faibles par unité de surface et plus élevées par unité de rendement. [122]
Potentiel d'eutrophisation et d'acidification
Selon une méta-analyse de données européennes publiée en 2012, le potentiel d' eutrophisation et d'acidification de l'agriculture biologique est plus faible par unité de surface et plus élevé par unité de rendement. [122]
espace requis
Les rendements moyens à l'hectare de la production végétale biologique sont nettement inférieurs à ceux de la production végétale conventionnelle (selon une évaluation [128] de 362 comparaisons publiées réalisées par des scientifiques de l'Université de Wageningen et publiées en 2012, le retard de rendement est en moyenne de 20 % , selon une méta-analyse publiée dans Nature en 2012 [ 129] 5-34 %, selon une évaluation publiée en 2014 [130] de 115 études 19 %, selon le BMEL sur la base d'un réseau de fermes test représentatif pour l'Allemagne 54 % pour les pommes de terre et 55 % pour le blé en Allemagne au cours de la campagne de commercialisation 2014/15 [131]). La raison en est, outre l'utilisation limitée des pesticides, le renoncement aux engrais minéraux. À la fin du printemps, la croissance des plantes augmente à pas de géant, en particulier dans les feuilles. Les feuilles sont la partie la plus riche en azote de la plante, c'est pourquoi la plante a besoin de grandes quantités d' azote facilement disponible pour réaliser son potentiel de croissance . La production végétale biologique ajoute de l'azote au sol en incorporant des résidus végétaux et des engrais organiques. Cependant, ces substances sont minéralisées assez lentement et uniformément. En agriculture conventionnelle, des quantités plus importantes d'azote facilement soluble sont utilisées comme engrais, correspondant au besoin temporairement massif des plantes. L'utilisation d'engrais minéraux dans la production agricole conventionnelle conduit à des rendements plus élevés.[132]
La fertilité des sols est augmentée en agriculture biologique principalement par la fumure organique , par l'incorporation de légumineuses et l'apport de fumier et de lisier L'apport de certains engrais minéraux commerciaux n'est autorisé qu'en complément . En agriculture conventionnelle, la fertilisation est essentiellement minérale ou lisier. Les rendements conventionnels plus élevés signifient que la fertilité du sol est généralement plus élevée dans la production agricole conventionnelle. [132]
Selon une méta-analyse de données européennes publiée en 2012, l'agriculture biologique en Europe nécessite 84 % de terres en plus par unité de rendement. Cela s'explique principalement par la baisse des rendements des plantes (75 %) en raison d'un apport moindre en nutriments, ainsi que par la baisse des rendements des animaux et la culture plus importante des plantes d'engrais verts . [122]
par rapport à une alimentation végétale
En général, le passage à davantage d'aliments à base de plantes et l'utilisation plus efficace d'engrais et d'aliments pour animaux réduisent davantage les impacts environnementaux que le passage à l'agriculture biologique. [123]
Dans une étude de 2020, des experts des Nations Unies sont arrivés à la conclusion qu'un changement alimentaire vers moins de consommation de viande et une alimentation plus végétale est plus important pour la préservation de la biodiversité que l'agriculture biologique. Parce que ce n'est que si moins de viande est consommée que la pression sur l'utilisation des terres diminue, ce qui rend possible une agriculture écologique avec une consommation de terres plus élevée. [133] [134]
dépenses d'énergie
Selon une méta-analyse de données européennes publiée en 2012, l'agriculture biologique consomme moins d'énergie par unité de rendement. La différence s'explique principalement par la consommation d'énergie dans la production et le transport des engrais azotés de synthèse dans l'agriculture conventionnelle. [122] Selon le FiBL , les processus biologiques nécessitent 19 % d'énergie en moins par unité de rendement. Basé sur la zone, il est de 30 à 50 %. [135]
les émissions de gaz à effet de serre
Selon une méta-analyse de données européennes publiée en 2012, les émissions de gaz à effet de serre de l'agriculture biologique par unité de produit ne diffèrent pas en moyenne de celles conventionnelles ; ils sont plus élevés dans certaines branches de production et plus faibles dans d'autres. [122] Cependant, ces déclarations dépendent fortement des rendements, qui ne peuvent être estimés à l'aide de ratios de rendement moyens.
Dans une autre étude de 2012, les mêmes chercheurs sont arrivés à la conclusion qu'il serait plus avantageux de maximiser davantage les rendements sur les terres arables afin de gagner plus de surfaces dans le but exclusif de "conservation de la nature". [136] Cependant, leur évaluation de l'impact environnemental est basée sur des hypothèses de modèle (en particulier les performances de rendement) dans lesquelles l'unité fonctionnelle exclut l'utilisation de légumineuses et défavorise ainsi systématiquement les systèmes de production de cultures biologiques (influence méthodologique) [137] .
Dans leur rapport sur la protection du climat publié en 2016, le Conseil consultatif scientifique pour la politique agricole, la nutrition et la protection des consommateurs et le Conseil consultatif scientifique pour la politique forestière du ministère fédéral de l'Alimentation et de l'Agriculture n'ont vu aucune contribution claire à la protection du climat dans une expansion de l'agriculture biologique. . Si les émissions de gaz à effet de serre par unité de surface en agriculture biologique sont généralement plus faibles qu'en agriculture conventionnelle, cela ne s'applique pas aux émissions liées aux produits en raison de rendements et de rendements parfois nettement inférieurs. [138] Les analyses des « opérations pilotes » allemandes jusqu'en 2016, différenciées selon la localisation, l'orientation commerciale et la gestion, se sont avérées très différentes.[139]
Une étude publiée en 2019 montre une diminution de 40,2 % des émissions de protoxyde d'azote dans l'agriculture biologique par rapport à l'agriculture conventionnelle. Converties en quantité de rendement, les émissions de gaz à effet de serre en agriculture biologique sont encore plus faibles qu'en agriculture conventionnelle dans la plupart des cultures. [140] [141]
Les effets à long terme des systèmes de production de cultures biologiques et conventionnelles sur le sol, les rendements des cultures et l'environnement (par exemple, les émissions de gaz à effet de serre) sont étudiés à l'aide d'un essai de terrain à long terme établi dans le sud de l'Allemagne. Les premiers résultats d'analyse de ce test montrent des émissions de gaz à effet de serre différenciées, liées au produit et à la surface pour les systèmes de production de cultures conventionnelles et biologiques. Ces évaluations se sont concentrées sur l'examen des fondements méthodologiques en utilisant les performances de rendement incontestées des résultats des expériences sur le terrain, qui, dans les unités céréalières (l'une des trois unités fonctionnelles), ont constitué la base d'échelle de rendement pour l'évaluation des niveaux supérieurs du système. [137]
biodiversité
L'agriculture biologique et conventionnelle ont des effets différents sur la biodiversité (diversité biologique). En général, une plus grande diversité biologique a été trouvée sous gestion biologique sur les prairies et les terres cultivées étudiées. [142] Il n'est pas clair si l'agriculture biologique avec la stratégie d'intégration - la biodiversité est recherchée et promue sur les terres agricoles - peut obtenir de plus grands avantages pour la biodiversité que l'agriculture conventionnelle avec des mesures agro -environnementales ciblées sur des surfaces relativement petites et inutilisées. D'autre part, il existe une combinaison de ces deux approches. [143]
"A moins que nous ne développions l'agriculture biologique de manière significative, nous ne pouvons pas dire avec certitude s'il restera quelque chose de la population actuelle d'oiseaux dans 10 ou 20 ans ."
Une méta-analyse allemande complète a comparé la biodiversité de l'agriculture biologique et conventionnelle dans le monde (focus EU ). Sur les 343 études comparatives évaluées, 83% ont évalué l'agriculture biologique comme positive pour la biodiversité et 3% ont trouvé des effets négatifs.
indicateur | Nombre d'études démontrant l'impact de l'agriculture biologique | ||
---|---|---|---|
positif | Sans effet/ indifférent |
négatif | |
paysage | 28 | 5 | 0 |
plantes sauvages arables | 61 | 3 | 0 |
Plantes sauvages des prairies | 20 | 5 | 0 |
Flore des cultures permanentes | 12 | 1 | 2 |
invertébrés | 77 | 12 | 7 |
vertébrés | 26 | 5 | 0 |
Bactéries, levures, nuisibles | 6 | 2 | 1 |
la vie du sol | 38 | 15 | 0 |
agrobiodiversité | 28 | 2 | 0 |
la biodiversité en général | 31 | 6 | 3 |
Total | 327 (83 %) | 56 (14 %) | 13 (3 %) |
D'autres expériences à long terme et méta-analyses de 2012, 2014 et 2015 sont également arrivées à la conclusion que l'agriculture biologique est bénéfique pour la biodiversité par rapport à l'agriculture conventionnelle à la fois au niveau de l'exploitation et du paysage. La cause principale est le renoncement extensif aux pesticides de synthèse, à la fertilisation moindre et organique et à la gestion des mauvaises herbes. [145] [146] [142] La richesse en espèces sur les zones étudiées est d'environ 30% plus élevée que dans l'agriculture conventionnelle [147] et la densité en espèces est d'environ 50% plus élevée. Cependant, les systèmes de culture ont des effets différents sur les groupes d'espèces individuels. Pour les espèces des biotopes d' accompagnement ( coutures , haies ), bandes de jachère , etc.), les exploitations biologiques ont un avantage, car les zones sont considérées comme relativement « pénétrables » pour les animaux migrateurs et représentent un habitat favorable au butinage et à la reproduction de nombreuses espèces. Le nombre d'espèces et la densité d'abeilles sauvages et de bourdons dans les bandes de jachère sont significativement plus élevés avec la gestion biologique adjacente qu'avec les gestions conventionnelles adjacentes. L'effort pour créer des conditions de vie convenables pour les espèces moins compétitives sur les terres cultivées en conventionnel est beaucoup plus important qu'en agriculture biologique. [148]
Les connaissances sur les effets de l'agriculture biologique sur la vie du sol, la qualité des éléments du paysage, la biodiversité agro -naturelle génétique ainsi que la biodiversité des paysages agricoles tropicaux et subtropicaux sont actuellement relativement limitées, des déclarations quantitatives ne peuvent être faites que dans une mesure limitée. [143]
Selon une méta-analyse de données européennes publiée en 2012, l'agriculture biologique a une plus grande biodiversité par unité de surface. Cependant, il est possible que l'agriculture conventionnelle puisse atteindre un niveau similaire de biodiversité avec les bons outils. [122]
importations de nutriments
Les fermes biologiques importent certains de leurs nutriments des fermes conventionnelles. Cela s'applique principalement à l'importation d'engrais organiques qui, selon le règlement biologique de l'UE, peuvent également provenir d'exploitations agricoles conventionnelles. Ces importations sont particulièrement pertinentes pour les exploitations biologiques qui n'ont pas d'animaux (la majorité des exploitations biologiques). Selon une étude française (Nowak et al., 2013), les importations de nutriments sont en moyenne de 23 % pour l'azote, 73 % pour le phosphore et 53 % pour le potassium. Selon les auteurs, il est important que ces importations soient incluses dans le calcul des analyses de cycle de vie, ce qui n'a pas été suffisamment fait jusqu'à présent. [149]
Santé
Les personnes qui consomment plus de produits issus de l'agriculture biologique peuvent manifestement réduire leur exposition aux pesticides. Par exemple, les végétariens sont moins exposés aux pesticides que les mangeurs de viande, même si les végétariens consomment plus de légumes. En effet, les végétariens sont plus susceptibles de choisir des produits issus de l'agriculture biologique. [150]
zones à problèmes
Dans l'UE, le règlement d'exécution (UE) 2016/673 du 29 avril 2016 modifiant le règlement (CE) n° 889/2008 avec des dispositions d'application du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil réglemente la production biologique et l'étiquetage des produits biologiques. produits en matière de production biologique, d'étiquetage et de contrôle. En particulier, l'utilisation autorisée de produits phytopharmaceutiquesest réglementé par cela. Selon le règlement 2016/673, il convient de noter que toutes les utilisations autorisées pour l'agriculture en général conformément au règlement d'exécution (UE) n° 540/2011 sont automatiquement également autorisées pour la production biologique, sauf s'il est expressément indiqué que des conditions plus restrictives s'appliquent à certaines utilisations. [111]
Les fongicides en agriculture biologique
Dans le climat humide de l'Europe centrale, il est pratiquement impossible de cultiver des fruits et des pommes de terre sans lutter contre les champignons. Cependant, aucun fongicide de synthèse n'est autorisé en agriculture biologique, seuls le cuivre et le soufre (soufre de réseau). L'agriculture biologique utilise notamment le sulfate de cuivre pour lutter contre le mildiou dans la culture de la pomme de terre . Le sulfate de cuivre a une écotoxicité relativement élevée . Une solution concentrée de sulfate de cuivre appartient à la classe de danger pour l'eau 2, est très toxique pour les organismes aquatiques, peut avoir des effets néfastes à long terme sur les plans d'eau et a causé des lésions hépatiques chez les travailleurs viticoles.
Le cuivre comme pesticide
Bien que l'UE tente d'interdire le cuivre en tant que produit phytosanitaire depuis 1992, [151] il continue d'être utilisé dans l'agriculture biologique en raison d'un manque d'alternatives. [132] [152] Selon leurs propres déclarations, l'agriculture biologique tente de réduire davantage l'utilisation du cuivre comme pesticide. Des variétés de pomme de terre et de raisin tolérantes et résistantes sont à planter de plus en plus fréquemment.
Comme en agriculture conventionnelle, 4 kg de cuivre par hectare et par an sont autorisés en viticulture biologique . [153]
Génie génétique en agriculture biologique
L'utilisation du génie génétique dans l'agriculture biologique n'est autorisée nulle part dans le monde. Ce poste vise à assurer le respect des normes de l'agriculture biologique telles qu'édictées par la Fédération internationale des mouvements d'agriculture biologique ( IFOAM ). [154] Ce point de vue s'applique également aux nouvelles méthodes de génie génétique, telles que la cisgenèse et l'édition du génome , telles que déterminées par une résolution de l'IFOAM en 2017. [155] Le critère décisif ici est que le génie génétique viole l'intégrité de la cellule et en particulier celle du génome . [156]Selon le biologiste cellulaire Gerhart Ryffel, cet argument néglige la découverte selon laquelle le génome est également modifié dans l'élevage conventionnel, bien que ces changements restent pour la plupart dans l'obscurité. [157] L'exclusion de toute culture génétiquement modifiée de l'agriculture biologique est problématique car elle interdit, par exemple, la culture de pommes de terre cisgéniques , résistantes au mildiou, bien que la culture de la variété de pomme de terre correspondante obtenue par sélection classique soit autorisée . [158] Urs Niggli , directeur de l'Institut de recherche en agriculture biologique ( FiBL) souligne qu'il serait désagréable que l' agriculteur conventionnel ait une variété de pomme de terre qui ne nécessite pas de pesticides -- et que l' agriculteur biologique ait une variété de pomme de terre qu'il doive asperger de cuivre . [159] Cette déclaration, qui prône une inclusion limitée du génie génétique dans l'agriculture biologique, a été critiquée de diverses manières. Jan Plagge, responsable de l'association allemande Bioland , considère le contrôle par les gènes comme un élément important dans l'interaction entre la nature et les cultures. Il rejette donc la méthode CRISPR/Caset plaide pour leur obligation d'étiquetage. Il souligne les succès de l'élevage écologique, mais critique le peu d'investissements dans ce domaine. [160]
semences et matériel génétique de départ
Bien que certains agriculteurs et instituts, notamment ceux affiliés à l' Association Demeter , déploient des efforts intenses pour préserver et poursuivre la sélection traditionnelle des semences de variétés anciennes dites « seedproof » [161] (dans le cas des carottes , Rodelika , par exemple ) [162] , proviennent du commerce biologique allemand dans le cas de certains types de légumes, jusqu'à 95 % des produits proposés sont désormais hybrides-planter. Certains magasins d'aliments naturels marquent expressément les variétés résistantes aux semences afin de donner au client la plus grande liberté de choix possible. Le problème de l'obtention d'un matériel génétique de départ adapté se pose non seulement dans le domaine de la sélection végétale, mais également dans la sélection animale. Par exemple, en raison du manque de races conventionnelles adaptées, les éleveurs de volailles biologiques ont jusqu'à présent été dépendants de l'achat annuel de mères poules issues de lignées hybrides s'ils veulent travailler économiquement. [163]
Depuis le 1er janvier 2009, un nouveau règlement biologique de l'UE [164] est entré en vigueur. Cela signifie que les semences conventionnelles ne peuvent être utilisées que s'il peut être prouvé que les semences biologiques ne sont pas disponibles. Ce principe tient compte de la nécessité en agriculture biologique d'utiliser autant que possible des semences biologiques qui ont été multipliées ou sélectionnées dans les conditions de l'agriculture biologique. [165] Les producteurs biologiques ont développé la production de semences biologiques et de matériel de multiplication végétative pour créer une large gamme de variétés et d'espèces végétales pour lesquelles des semences biologiques et du matériel de multiplication végétative sont disponibles. [164]Jusqu'à présent, 40 légumes nouvellement cultivés écologiquement ont été approuvés, ainsi que 8 variétés de blé, 3 de seigle et 2 de petit épeautre. [166]
coexistence
Un éventuel mélange de plantes génétiquement modifiées avec des plantes issues de l'agriculture biologique pose problème à l'agriculture biologique, car elle rejette les organismes génétiquement modifiés et, d'un point de vue légal, les produits biologiques ne peuvent contenir aucun ingrédient génétiquement modifié. Deux cas doivent ici être distingués :
- croisement avec des plantes transgéniques des champs voisins par le pollen ou les abeilles
- le mélange de produits biologiques avec des plantes transgéniques pendant le stockage ou le transport
formation professionnelle
Agriculteur biologique en Autriche
En Autriche, l'agriculture biologique est une profession de formation officielle. En Autriche, l'agriculture biologique est une qualification complémentaire reconnue par l'État pour le métier d' agriculteur :
- Les agriculteurs biologiques en Autriche sont « des agriculteurs spécialisés dans la production agricole écologique (responsable de l'environnement) ». [167]
Zoom sur l'agriculture biologique en Suisse
En Suisse, une formation pour devenir agriculteur (EFZ) axée sur l'agriculture biologique est proposée.
Spécialiste en agriculture biodynamique avec brevet fédéral ( BP ) est un titre de poste officiel : "Les experts en agriculture biodynamique exploitent une ferme selon des principes écologiques. Ils produisent des aliments aussi naturels que possible et cultivent la terre de manière durable. » [168] La condition préalable à cela est, entre autres, la qualification professionnelle d'agriculteur EFZ avec spécialisation ou accent sur l'agriculture biologique ainsi qu'une pratique professionnelle supplémentaire.
L' école d'horticulture de Hünibach (GSH) est la seule école d'horticulture biodynamique en Suisse. [169]
A étudié les sciences de l'agriculture biologique en Allemagne
En Allemagne, vous pouvez étudier les sciences de l'agriculture biologique à différents endroits - par exemple à l' Université d'Eberswalde pour le développement durable , sur le site de Witzenhausen de l' Université de Kassel ou à l' Université des sciences appliquées de Weihenstephan-Triesdorf .
Voir également
films
- Chaîne YouTube de l' Institut de recherche en agriculture biologique : L'histoire de l'agriculture biologique en Suisse ; Partie 1 et 2
Littérature
- Société agricole allemande , FiBL Allemagne (ed.): BioTOPP . journal. DLG AgroFood Media, Groß-Umstadt.
- Julie Guthman, Rêves agraires : Le paradoxe de l'agriculture biologique en Californie. University of California Press, Berkeley et Londres 2004, ISBN 0-520-24094-4 .
- Norbert Knauer : Ecologie et agriculture. Ulmer, Stuttgart 1993, ISBN 3-8001-4094-2 .
- Ministère de l'environnement et de la protection de la nature, de l'agriculture et de la protection des consommateurs du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie : passage à l'agriculture biologique. Düsseldorf 2003.
- Rüdiger Graß, Andreas Bürkert, Michael Wachendorf: Agriculture biologique , Eugen Ulmer, UTB Broché 2017, ISBN 978-3-8385-4863-0 .
- Gerhardt Preuschen : Théorie de l'agriculture arable selon les lois écologiques. 2e édition. Müller, Karlsruhe 1994, ISBN 3-7880-9873-2 .
- Fondation Ecologie, Agriculture (éd.) : Ecologie & Agriculture . Magazine. oekom, Munich, ISSN 1015-2423 .
- Gunter Vogt : Origine et développement de l'agriculture biologique dans les pays germanophones. (= Concepts écologiques. Volume 99). Fondation pour l'écologie et l'agriculture, 2000, ISBN 3-934499-21-X .
- Helga Willer: L'agriculture biologique en Europe - perspectives et rapports des pays de l'Union européenne et des États de l'AELE. Bad Durkheim 1998.
- Kurt-Dietrich Rathke, Heinz-Joachim Kopp, Dietmar Betz : Agriculture biologique et produits biologiques. loi et pratique. 2e édition. Verlag CH Beck, Munich 2010, ISBN 978-3-406-60204-7 .
liens web
- Littérature par et sur l'agriculture biologique dans le catalogue de la Bibliothèque nationale allemande
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les détails
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