Ouzbékistan

O'zbekiston Respublikasi
République d'Ouzbékistan
drapeau emblème
langue officielle	Ouzbek 1
capitale	Tachkent
forme de gouvernement et gouvernement	république présidentielle
chef d'état	Président Chavkat Mirzioïev
chef du gouvernement	Premier ministre Abdulla Aripov
Surface	448 978 km²
population	35,4 millions ( 42e ) (avril 2022) [1]
densité de population	78 habitants au km²
développement démographique	+ 2,0 % (estimation pour 2021) [2]
produit intérieur brut totale (nominale) Total ( PPA ) PIB/hab. (nom.) PIB/hab. (PPA)	2021 [3] 69 milliards de dollars ( 78e ) 297 milliards de dollars ( 61e ) 2 002 $ ( 151e ) 8 585 $ ( 126e )
Indice de développement humain	0,72 ( 106e ) (2019) [4]
devise	Alors je suis ( UZS )
indépendance	1er septembre 1991 (par l' Union soviétique )
Hymne national	Serquyosh, hur o'lkam, elga baxt, najot
fuseau horaire	UTC+5
Plaque d'immatriculation	IP
ISO 3166	UZ , UZB, 860
TLD Internet	.uz
indicatif téléphonique	+998
1Au niveau local aussi Karakalpak

Tachkent Guliston sperme Samarcande Fargona Namangan Andijon Qarshi Termez Buxoro Marine Ourguentch Noukous Khiva Qo'qon Hazrat Sulton TURKMÉNISTAN KAZAKHSTAN KIRGHIZISTAN TADJIKISTAN AFGHANISTAN L'IRAN Mer d'Aral occidentale Mer de Sarykamych Aydarsee Karakalpakstan

L'Ouzbékistan ( Ouzbek Oʻzbekiston ; officiellement République d'Ouzbékistan , Ouzbek Oʻzbekiston Respublikasi ) est un pays enclavé de 448 978 km² en Asie centrale avec 35,4 millions d'habitants. Il borde le Kazakhstan au nord, le Kirghizistan au nord-est, le Tadjikistan au sud-est, l'Afghanistan au sud et le Turkménistan au sud-ouest . Avec le Liechtenstein , l'Ouzbékistan est le seul pays enclavé au monde entouré uniquement de pays enclavés.

La capitale et, avec environ 2,5 millions d'habitants, la plus grande ville de l' ancienne république soviétique est Tachkent . Les autres villes importantes du pays islamique et autoritaire sont Samarcande et Boukhara sur l'historique Route de la Soie .

géographie

L'Ouzbékistan s'étend entre les 37e et 46e degrés de latitude nord et entre les 56e et 73e degrés de longitude est. L'étendue du pays est d'environ 1425 km d'ouest en est et d'environ 500 km du nord au sud.

La frontière nationale a une longueur totale de 6893 km. Parmi ceux-ci, 144 km se trouvent en Afghanistan , 2330 km au Kazakhstan , 1314 km au Kirghizistan , 1312 km au Tadjikistan et 1793 km au Turkménistan . ^[5]

Le territoire ouzbek comprend également les enclaves de Soʻx , Shohimardon , Chong-Kara et Jangail entourées par le Kirghizistan , tandis que l'enclave kirghize de Barak et l'enclave tadjike de Sarvan sont entourées par le territoire ouzbek.

zones paysagères

L'Ouzbékistan s'étend des déserts de la mer d' Aral à l'ouest sur environ 1200 km jusqu'à la fertile vallée de Ferghana à l'est.

En 2004, la mer d'Aral, menacée d'assèchement complet, avait une superficie d'environ 17 000 km². Au sud-ouest du lac se trouve le plateau plat, ondulant et désertique d'Ustyurt , dont la moitié ouest appartient au Kazakhstan et forme une grande réserve naturelle.

Les déserts couvrent la majeure partie de l'Ouzbékistan . Le désert de Kyzylkum (ouzbek. Qizilqum ) s'étend au sud-est de la mer d'Aral dans les basses terres de Turan , couvrant les deux cinquièmes de l'État d'Ouzbékistan et se poursuivant sur le territoire adjacent du Kazakhstan . Il n'est interrompu que par quelques massifs restants , qui culminent à 920 m à Gora Aktau . Au sud de celui-ci s'étend un vaste paysage de steppe à travers lequel coule l' Amudarya .

Dans l'est de l'Ouzbékistan se trouvent la chaîne de montagnes du Turkestan et les contreforts du Tian Shan et des parties de la vallée de Ferghana , une dépression densément peuplée entre les montagnes Tianshan et Alai avec d'importantes zones agricoles.

La plus haute montagne d'Ouzbékistan à 4643 mètres est située dans les montagnes de Hissar ( province de Surxondaryo ). Il portait autrefois le nom de Berg du 22e Congrès du Parti communiste , resta anonyme pendant un certain temps par la suite et s'appelle maintenant Hazrat Sulton . ^{[6] [7]} Le point le plus bas du pays est à douze mètres sous le niveau de la mer dans le désert de Kyzylkum.

corps d'eau

Les deux affluents les plus importants de la mer d'Aral et les plus grands fleuves d'Asie centrale traversent l'Ouzbékistan, l' Amudarya (ouzbek. Amudaryo ) d'une longueur de 2539 km et la Syrdarya (ouzbek. Sirdaryo ) d'une longueur de 2212 km. Cependant, les deux fleuves ne sont qu'une partie de leur parcours en Ouzbékistan.

Les rivières sources de l'Amudarya, appelées Oxus dans les temps anciens , d'où le terme classique de Transoxanie , prennent leur source en dehors de l'Ouzbékistan dans le Pamir , qui appartient au Tadjikistan et à l'Afghanistan . Dans son cours moyen, l'Amudarya forme initialement la frontière ouzbéko-afghane, puis est parallèle à la frontière ouzbékistan- turkménistan , qui, cependant, ne suit le fleuve directement que sur une section. Sa bouche appartient entièrement à l'Ouzbékistan.

Le cours supérieur du Syrdarya prend sa source dans le Tian Shan , qui appartient au Kirghizistan . Dans son cours moyen, le Syrdarya traverse la partie de la vallée de Ferghana appartenant à l'Ouzbékistan , puis traverse le territoire du Tadjikistan, au sud-ouest de Tachkent à nouveau par l'Ouzbékistan, tandis que son cours inférieur appartient au Kazakhstan .

D'autres fleuves importants sont le Surxondaryo ( Surchundarya ), un affluent droit de l'Amu Darya, le Qashqadaryo ( Kashkadarya ), qui atteint l'oasis de Qarshi ( Qarshi ), et le Zarafshon ( Zerafshan ), qui coule à travers les oasis de Samarkand ( Samarkand ) et Buxoro ( Boukhara ) et se termine finalement dans le désert au sud-ouest de Boukhara sans avoir atteint l'Amudarya.

Les principaux canaux d'irrigation comprennent le grand canal , le nord et le sud du canal de Ferghana .

Les plus grands lacs du pays, qui ne sont que partiellement entièrement en Ouzbékistan, sont la mer d'Aral occidentale ( Gʻarb orol dengizi ) , le lac Aibugir , le lac Sarykamysh ( Sariqamish koʻli ), le lac Aydar et le réservoir artificiel de Talimardzhan .

climat

Le climat de l'Ouzbékistan appartient à la zone tempérée . Selon les régions, un climat continental humide , un climat steppique tempéré ou un climat désertique tempéré prévalent. Les étés sont généralement chauds et sans nuages, les hivers changeants et froids. ^[8ème]

Les précipitations annuelles ne sont - selon la région - que de 50 à 400 mm, mais augmentent dans les montagnes à plus de 1000 mm par an. Les températures varient considérablement d'une saison à l'autre et d'un jour à l'autre.

la faune et la flore

En raison de sa taille et des nombreuses zones paysagères et malgré le fait qu'environ 80% de la superficie du pays se compose de désert et de steppe, l'Ouzbékistan offre une flore et une faune riches. Près de deux pour cent du pays est sous protection de la nature.

Un bon 4 300 espèces végétales ont été identifiées en Ouzbékistan, dont un certain nombre d'endémiques (espèces qui ne se produisent qu'ici). La végétation du pays est caractérisée par le climat continental aride. Les unités de végétation importantes du pays à 80% de plaines sont des formations arides et semi-désertiques , appelées localement chul , dans les plaines et les collines à environ 450 à 500 m d'altitude, avec des "forêts" de Saxaul , des steppes d' Artemisia et de Salsola et des steppes herbeuses. -Végétation, appelée localement adyr . Dans les montagnes il y a aussi des forêts (localement tau), principalement avec des espèces de genévriers ( Juniperus seravschanica , Juniperus semiglobosa , Juniperus turkestanica ), plus rarement avec des feuillus à feuilles caduques comme le noyer . Dans les hautes montagnes, il y a des tapis alpins de type alm, localement yailau , jusqu'à une hauteur de 4600 mètres. L'Ouzbékistan est un pays peu boisé, la proportion de forêt était estimée à 9 600 000 ha en 2014 , soit 21,7 % de la superficie du pays. Environ dix pour cent des espèces végétales du pays sont endémiques (378 espèces). Dans la dernière édition disponible des listes rouges , 324 espèces ont été répertoriées comme étant en danger critique d'extinction. Les genres sont particulièrement riches en espèces en OuzbékistanAstragalus ( Astragalus , 273 espèces), Cousinia (apparenté à la bardane , 149 espèces), Allium (Allium , 137 espèces ). ^[9]

Les plus de 40 espèces de mammifères comprennent les moutons des steppes , comme le mouton karakul , le cerf élaphe , la gazelle à goitre , le saïga , l'ours brun , le loup , le renard , le lynx , le blaireau , le sanglier et le porc- épic . Même les léopards des neiges sont chez eux dans les contreforts occidentaux du Tian Shan . Le tigre de la Caspienne est maintenant éteint, mais jusqu'à il y a quelques décennies, il parcourait le delta autrefois vert de l'Amu Darya. Le guépardest également éteinte aujourd'hui.

Plus de 400 espèces d' oiseaux se trouvent en Ouzbékistan, telles que les outardes huppées , les fieldfares , les perdrix , les étourneaux , les aigles bottés , les vautours et les faucons .

Il y a aussi environ 60 espèces de reptiles et plus de 70 espèces de poissons . ^{[10] [11]}

problèmes environnementaux

Le prélèvement excessif d'eau dans les rivières pour irriguer les terres de culture du coton provoque de graves dommages écologiques et une salinisation massive des sols . De plus, il y a un apport élevé de résidus d'engrais, d'herbicides et de pesticides, qui contaminent en permanence le sol et les eaux souterraines.

La mer d'Aral est sur le point de s'assécher parce que ses affluents ont été surexploités pour l'irrigation artificielle depuis l'époque de l' URSS . Sa profondeur a diminué de moitié, sa superficie est passée de 66 000 km² à environ 8 300 km² actuellement (en 2015). La disparition du lac autrefois immense rendra le climat encore plus sec. ^[12]

On se demande si les précipitations annuelles actuelles de 12,2 km³ pourraient être augmentées à plus de 20 km³ au moyen de pluies induites artificiellement. Des tentatives dans ce sens ont eu lieu dès les années 1970 et 1980 dans la région de la rivière Piskom près de Tachkent, dans la région de Qashqadaryo et dans la vallée de Ferghana. ^[13]

Rupture du barrage de Sardoba

Le 1er mai 2020, le barrage du réservoir d'eau de Sardoba en Ouzbékistan, qui n'a été mis en service qu'en 2017, s'est rompu. Sur une section en terre, le barrage n'a pas pu supporter le poids des masses d'eau tombées lors de violents orages dans la région de Sirdaryo à l'est du pays. Selon une déclaration de l'administration présidentielle ouzbèke, la catastrophe peut être considérée comme une conséquence du réchauffement climatique et des phénomènes météorologiques extrêmes associés dans la région et est due à "de fortes pluies et des tempêtes dans la région". Une variante catastrophe « technique » est également envisagée, le barrage de Sardoba n'ayant été mis en service qu'en 2017 et ne répondant apparemment pas aux normes de sécurité. ^[14]Au 3 mai, l'effondrement du barrage a forcé l'évacuation de plus de 100 000 personnes en Ouzbékistan et au Kazakhstan voisin et inondé des milliers d'hectares de terres agricoles. ^[15] Le président Mirziyoyev a chargé le gouvernement de transférer 9,5 millions d'euros à la région de Sirdaryo ^[16] afin d'éliminer les conséquences des inondations et de mettre en sécurité les habitants blessés de la région frontalière (environ 100 000 personnes). L'entrepreneur russe Alisher Usmanov , né en Ouzbékistan, a fait don de 15 millions de dollars supplémentaires . ^[17]

population

démographie

Au 1er avril 2022, l'Ouzbékistan comptait 35,4 millions d'habitants. ^[18] La croissance démographique annuelle était de +1,9 %. L' âge médian de la population en 2020 était de 27,8 ans. ^[19] Le nombre de naissances par femme était statistiquement de 2,9 en 2020. ^[20] L' espérance de vie des résidents de l'Ouzbékistan depuis la naissance était de 71,8 ans ^[21] en 2020 (femmes : 74 ^[22] , hommes : 69,7 ^[23] ).

La densité de population est de 78 habitants par km² et correspond à près d'un tiers de la densité de population en Allemagne. Cependant, la population est inégalement répartie à travers le pays : la densité de population dans le bassin de Ferghana est supérieure à 570, tandis que dans la province de Navoiy , elle n'est que de 8,4 habitants au km². La croissance démographique est de près d'un pour cent. Le taux de migration est également très faible à 0,3 % (en 2009). ^[5] En 2012, la population était passée à 29,6 millions ^[24] et donc la densité de population à 66,1 habitants par km².

En 2017, environ 1 150 000 personnes nées en Ouzbékistan vivaient en Russie. ^{[25] [26]}

Développement de la population ^[27]

An	population	An	population
1950	0 6 264 000	1990	20 462 000
1960	0 8 549 000	2000	24 849 000
1970	12 110 000	2010	28 606 000
1980	15 940 000	2020 [28]	34 232 000

ethnies

La population de l'Ouzbékistan se compose de plus de 100 groupes ethniques, dont, selon les chiffres officiels, 71% sont des Ouzbeks , 5,1% des Russes , 5% des Tadjiks , 4,1% des Karakalpaks , 3,2% des Kazakhs , 2,7% des Tatars , 2,5% des Coréens (ces derniers sont également connus sous le nom de Korjo-Saram ). Les petites minorités comprennent les Turkmènes , les Ouïghours , les Allemands de la Volga , les Arméniens , les Meskhètes , les Azerbaïdjanais et les Kurdes . La minorité allemande en Ouzbékistan(comprenant majoritairement des Allemands de la Volga) est estimée à environ 8 000 personnes ^[29] (en 2018, ce qui correspond à ⅓ par rapport à 2001). Dans les années 1940, Staline a déporté environ 40 000 Allemands de la Volga vers Tachkent.

La partie tadjike affirme que le nombre de Tadjiks en Ouzbékistan est beaucoup plus élevé qu'officiellement déclaré. Cette affirmation a également été récemment soutenue par certaines organisations internationales de défense des droits de l'homme , par ex. B. Human Rights Watch ou Amnesty International . En fait, cependant, une détermination impartiale de la proportion de Tadjiks dans la population de certaines parties du pays, comme la zone autour des villes de Samarkand et de Boukhara , est disponibleguère possible, car la population y est traditionnellement bilingue (turc et persan ou, dans la terminologie actuelle, ouzbek et tadjik) et la séparation en deux peuples différents n'a été introduite que par la terminologie officielle moderne.

Dans les enquêtes officielles, de nombreux citoyens d'origine tadjike déclarent leur appartenance ethnique ouzbèke. ^[30] Pendant l'ouzbékisation sous Sharaf Rashidov , le secrétaire général du Parti communiste qui était en poste de 1959 à 1982, les Tadjiks devaient soit s'identifier comme "Ouzbeks" pour indiquer qu'ils séjournaient dans leur région, par ex. B. dans la ville de Samarcande, ou décider de se réinstaller au Tadjikistan . ^{[31] [32]} Néanmoins, de plus en plus de discrimination contre les Tadjiks a été signalée ces derniers temps. En 2000, de nombreux Tadjiks ont été expulsés de force et emprisonnés. ^[33]

Langues

La langue officielle est l' ouzbek , une langue turque . La langue Karakalpak est également la langue officielle de la République autonome du Karakalpakstan . La langue tadjik (persan) est largement parlée dans les villes de Samarcande et de Boukhara , tandis que la langue russe continue d'être d'une grande importance en tant que lingua franca et en tant que langue d'enseignement et d'affaires. 57 à 70 % de la population parle au moins un peu le russe. ^[34] Dans les medreses (écoles coraniques), l'enseignement est majoritairement en arabe. En l'absence de statistiques démographiques exactes, il n'y a que des estimations imprécises du nombre de locuteurs natifs tadjiks . Dans les milieux universitaires, la population est supposée atteindre 30 %. ^[35]

Suite à une décision du Parlement ouzbek, le passage de l'alphabet cyrillique à l' alphabet latin s'est opéré depuis le milieu des années 1990 . En fait, les deux alphabets sont désormais utilisés en parallèle. En outre, des livres ont été brûlés en 1998 et des journaux et médias en persan (tadjik) ont été supprimés. ^[36] Un bon 50 pour cent des quelque 1,2 million d'écoliers apprennent l'allemand comme langue étrangère , ^[37] le chiffre maximum est de 750 000. ^[38]

religions

Environ 89% de la population sont des musulmans sunnites , environ 8% des orthodoxes russes (principalement des membres de la minorité russe ). En outre, il y a des musulmans chiites (principalement à Boukhara et Samarkand) et des membres d'autres confessions chrétiennes en Ouzbékistan (membres de l' Église apostolique arménienne , de l' Église catholique , de l'Église évangélique luthérienne et de diverses communautés protestantes ) et des juifs (environ 93 000 croyants). ). , voir Juifs ouzbeks ), Bouddhistes , adeptes de Bahaïsme et adeptes des enseignements de Krishna .

Bien que la constitution prévoie la laïcité et la liberté de religion ^[39] , les chrétiens individuels (surtout protestants) et les communautés ou groupes chrétiens sont gravement désavantagés. La pression sur les chrétiens ouzbeks s'est accrue au fil des ans. ^[40] Selon la World Watch List, l'Ouzbékistan se classe 21e (en août 2021) ^[41] . Amnesty International se plaint également de la restriction de la liberté de religion, en particulier pour les groupes qui ne sont pas officiellement autorisés, comme les communautés chrétiennes-évangéliques et les musulmans chiites . ^{[42] [43]}

On estime que le ramadan est observé par 40 % des musulmans urbains et 85 % dans les zones rurales.

À ce jour, des influences de deux autres religions peuvent être trouvées dans l' islam populaire d'Asie centrale, le zoroastrisme monothéiste , qui existait entre 1800 av. et 600 av. probablement originaire de Bactriane , et du bouddhisme . Des éléments de chamanisme et des formes islamiques populaires de piété sont également répandus , ce qui s'exprime, par exemple, dans des colliers de perles et des amulettes destinés à protéger contre le soi-disant mauvais œil et répandus dans certaines parties du pays. ^[44]

villes et métropoles

En 2020, 50 % des habitants de l'Ouzbékistan vivaient dans les villes. ^[45] Les plus grandes villes d'Ouzbékistan sont Tachkent ( Toshkent ) (environ 3 140 000 habitants), Namangan (environ 830 000), Andijon (environ 970 000), Samarkand ( Samarkand ) (environ 850 000), Noukous (environ 240 000) et Boukhara ( Buxoro ) (environ 430 000) (au 1er janvier 2009). ^[46] Ce sont aussi les régions métropolitaines les plus importantes du pays. La zone métropolitaine de Tachkent compte plus de 3,2 millions d'habitants. À côté de ces zones métropolitaines se trouve la région de Fargʻonaautre agglomération importante de plus de 500 000 habitants. ^[47]

éducation et affaires sociales

Le système éducatif a subi plusieurs réformes mineures ces dernières années. La durée de la scolarité est de douze ans. Après cela, il y a la possibilité de transférer dans divers collèges et universités. Il existe également plusieurs universités anglophones à Tachkent. Il y a moins d'un pour cent d'analphabètes grâce à l'éducation gratuite de l'ère soviétique. ^[48]

Le système de santé du pays est encore largement basé sur le système soviétique des polycliniques d'État . Un secteur privé de la santé a également émergé dans les années 1990. Cependant, depuis une décision parlementaire en septembre 2009, celle-ci est au bord de l'effondrement. ^[49]

histoire

L' Ouzbékistan sous sa forme actuelle n'est devenu une république soviétique que dans les années 1920 . Le nom de l'état est dérivé du peuple ouzbek , dont le nom à son tour remonte à Usbek Khan .

période préislamique

En 1938, de nombreux outils de pierre, des ossements d'animaux et le squelette d'un enfant ont été découverts à Teshik-Tosh , situé entre Termez et Douchanbé (Tadjikistan), datant d'entre 30 000 et 40 000 av. pourrait être daté. Cette trouvaille représentait la première découverte paléolithique de l'Asie centrale. ^[50]

Sous Darius I , toute l'Asie centrale passa sous la domination achéménide ; ce règne a finalement mis fin à Alexandre le Grand avec sa campagne dans la région d' Oxus - Jaxartes . Le territoire de l'Ouzbékistan actuel a ensuite fait partie du paysage historique de la Bactriane . La route de la soie , qui traverse en partie l'actuel Ouzbékistan depuis l'Antiquité, a laissé une influence durable .

L'Antiquité tardive L'Asie centrale (env. 300 à 750) était une zone politiquement fragmentée : la frontière avec l' empire sassanide courait au sud-ouest , d'autres zones étaient contrôlées par divers groupes ( peuples équestres ) (voir aussi les Huns iraniens ).

temps des dynasties musulmanes

Au début du 8e siècle, à la suite de la conquête arabe de Qutaiba ibn Muslim , l'islam a pu s'imposer. De petits dominions sogdiens ont été incorporés et en 751, la Transoxanie a finalement appartenu au monde islamique. Les siècles suivants furent déterminés par les Samanides à Boukhara (819 à 1005). L'élément turc prévalut et les Khans des Karluks régnèrent en tant que « Kara-Khanids » à Boukhara.

À partir du milieu du XIIe siècle, les shahs du Khorezm et l'ennemi Kara Kitai , qui avait fui la Chine , régnèrent .

En 1220, les Mongols envahissent l'Ouzbékistan. Cette période est considérée comme très volatile. Il y avait toujours des guerres entre les nomades. À la fin de cette époque, il y avait le nouveau héros folklorique ouzbek d'aujourd'hui Timur Lenk (également Tamerlan , en Ouzbékistan Amir Timur ), qui s'est proclamé souverain de toute la Transoxanie en 1370 et a pris le titre d' émir . Il est considéré comme le souverain des contradictions qui s'est efforcé de restaurer l' empire mongol et a agi avec une extrême brutalité. Néanmoins, il est également considéré comme un mécène important de l'art et de la littérature, qui a permis à la région d'amorcer un essor culturel et scientifique.

Il a été succédé dans la dynastie timuride par son petit-fils Ulugh Beg , un astronome renommé. Les Timurides ont régné jusqu'au début du XVIe siècle. Ce n'est qu'alors que commença le temps des Ouzbeks actuels, un peuple turc originaire de Sibérie (occidentale) .

L'époque des khanats ouzbeks , avec le commerce caravanier toujours croissant jusqu'en 1600, est considérée comme l'apogée de la culture et de la science. Au XVIIe siècle, sous la dynastie des Janides (1599-1785), le pays connaît une stabilité exceptionnelle . La dynastie des Janides est considérée comme très musulmane et a encouragé la construction d'un grand nombre de mosquées et de médersas .

Une période de troubles internes et de troubles a commencé au début du 18ème siècle. Le khanat de Kokand , fondé en 1710, s'établit à Boukhara en 1740 et y renversa le khan au pouvoir. À cette époque, le territoire de l'Ouzbékistan actuel se composait principalement des deux khanats de Khiva et de Kokand et de l' émirat de Boukhara .

Règle russe et soviétique

Au 19ème siècle, le Grand Jeu a commencé entre le Royaume-Uni et l' Empire russe pour la suprématie en Asie centrale. La Russie a finalement acquis la domination coloniale sur l'Ouzbékistan. En 1868, la supériorité militaire de la Russie sur l'émirat de Boukhara et le khanat de Khiva devient enfin évidente. Cependant, ceux-ci sont restés en tant qu'États indépendants sous protectorat russe. Le Khanat de Kokand, en revanche, a été complètement annexé par l'Empire russe. Sous la domination russe, les régions d'Asie centrale ont été regroupées dans le gouvernement général du Turkestan . La capitale est devenue Tachkent, l'actuelle capitale de l'Ouzbékistan.

En 1918, après la prise du pouvoir par les bolcheviks , la République socialiste soviétique autonome du Turkestan a été formée à partir de l'ancien gouvernement général du Turkestan au sein de la SFSR russe . En 1920, les républiques populaires du Khorezm et de Boukhara sont proclamées dans le khanat de Khiva et dans l'émirat de Boukhara . L'émir déchu Said Alim Khan de Boukhara et ses alliés ont d'abord été expulsés vers l'Afghanistan et finalement vaincus.

En 1924/1925, la République socialiste soviétique autonome du Turkestan et les deux républiques populaires du Khorezm et de Boukhara sont devenues la République socialiste soviétique d' Ouzbékistan (RSS d'Ouzbékistan). En 1925, il a reçu le statut de membre de l' Union soviétique . Le Tadjikistan est devenu une RSS tadjike indépendante en 1929, tandis que la République socialiste soviétique autonome de Karakalpak (ASSR de Karakalpak) a été incorporée à l'Ouzbékistan. La première capitale de la RSS d'Ouzbékistan était Samarcande ; ce n'est qu'en 1930 que ce statut passa à Tachkent. Le suffrage féminin actif et passif a été introduit en 1938. ^[51]

En 1963, 40 000 km² sont transférés de la RSS kazakhe à la RSS ouzbèke ^[52] ; L'Ouzbékistan dans ses frontières actuelles a été créé.

Dans les années 1930, une grande partie de la direction du parti indigène recrutée a été victime des purges de Staline . Un parti stalinien et une bureaucratie d'État ont émergé. Les années 1941 à 1945 sont marquées par la guerre germano-soviétique ; l' ère stalinienne s'est terminée en 1953.

De 1959 à 1983 , Sharaf Rashidov a été premier secrétaire du Comité central du Parti communiste d'Ouzbékistan et donc de facto chef du gouvernement.

Le 24 mars 1990, Islam Karimov est devenu président de l'Ouzbékistan.

indépendance

Le 20 juin 1991, le pays déclare son indépendance de l'URSS. En 1991 , l'URSS s'est désintégrée . Islam Karimov , qui était le premier secrétaire du parti d'Ouzbékistan depuis 1989 et a été élu premier président de l'Ouzbékistan lors de l'élection présidentielle de 1991 , est devenu président. Il a occupé le poste de président de l'Ouzbékistan jusqu'à sa mort en 2016.

Dans les années 1990, des conflits internes se sont répétés, notamment dans la vallée de Ferghana, à l'est du pays. En 1999, 20 personnes sont mortes dans un attentat à la bombe à Tachkent.

Une série d'attentats à la bombe a eu lieu en 2004. Le 29 mars 2004, au moins 19 personnes sont mortes dans un attentat suicide . Le 30 mars 2004, un groupe de ce que l'on pense être 20 extrémistes s'est engagé dans une fusillade avec la milice et s'est fait exploser près de la capitale, Tachkent. Une voiture piégée a également explosé devant un barrage. Le 30 juillet 2004, des terroristes se sont fait exploser près des ambassades d' Israël et des États -Unis à Tachkent, tuant huit personnes. Les responsables ouzbeks ont blâmé le Mouvement islamique d'Ouzbékistan , qui est associé au fondamentalisme islamique.

Dans les années 1990, le Mouvement islamique d'Ouzbékistan (MIO) luttait principalement contre la corruption et le style de gouvernement autoritaire d'Islam Karimov. Il n'y avait initialement aucun lien avec d'autres groupes terroristes. Avec le début de la guerre afghane en 2001, le MIO s'est rangé du côté des talibans . En 2015, ils ont juré allégeance à l' État islamique . L'EI a réussi à plusieurs reprises à recruter des assassins islamistes d'Ouzbékistan pour des attaques terroristes dans des villes occidentales. ^[53]

Comme toutes les anciennes républiques soviétiques, l'Ouzbékistan était l'un des pays avec des conditions d'entrée restrictives. Pas plus tard qu'en juillet 2018, une procédure électronique de demande de visa touristique pour l'Ouzbékistan a été introduite pour 48 pays d'origine. ^{[54] [55]} En 2018 et 2019, l'exemption de visa a été introduite en plusieurs étapes, ^{[56] [57]} y compris pour tous les citoyens de l'Union européenne , les citoyens de l' espace Schengen et les citoyens d'autres pays, dont la Suisse, ^[58] Au total aujourd'hui 64 États et 12 autres États dans la procédure E-Visa. ^[59]

Les émeutes de mai 2005

En mai 2005, 400 à 600 personnes ont été abattues par les forces militaires et policières ouzbèkes lors d'une manifestation dans la ville d' Andijon , dans la vallée de Ferghana . Le régime de Karimov a attribué les émeutes, qui ont duré plusieurs jours et ont également touché Qorasuv et d'autres villes proches de la frontière avec le Kirghizistan , aux islamistes du Hizb ut-Tahrir (Parti de la libération) et a affirmé que les combattre était une lutte contre le terrorisme . Cependant, ils ont probablement été déclenchés par des causes sociales et politiques telles que le chômage élevé , la pénurie de logements, la pauvreté et l'oppression politique.^[60]

L' Union européenne (UE) n'a initialement pas commenté les incidents. Cependant, l'UE a par la suite émis une interdiction d'exportation d'armes vers l'Ouzbékistan et une interdiction d'entrée pour les politiciens ouzbeks de haut rang dans l'UE. Les sanctions ont été assouplies fin 2007 et levées en octobre 2008, à l'exception de l'embargo sur les armes. ^[61] En octobre 2009, l'embargo sur les armes a également été levé. ^[62]

politique

Après la déclaration d'indépendance de l'Ouzbékistan, les fondements juridiques du nouvel État ont été créés en peu de temps. La constitution de l'Ouzbékistan est fondée sur la démocratie, l'état de droit et une économie de marché avec des garanties sociales et la protection des droits fondamentaux. ^[63] Cependant, la mise en œuvre pratique de la constitution par les politiciens a fait l'objet de critiques sévères en raison d'un manque d'État de droit et d'importants déficits démocratiques. ^{[64] [65]}

Président

Islam Karimov est sorti vainqueur des premières élections présidentielles directes le 29 décembre 1991 avec 86 % des voix et est devenu le premier président de la République indépendante d'Ouzbékistan. Son mandat a été prolongé par référendum le 26 mars 1995 jusqu'en l'an 2000. Le 9 janvier 2000, il a été confirmé pour un autre mandat avec 91,9 %. Le vote a été critiqué par de nombreux États comme n'étant pas libre et peu démocratique. Le seul candidat adverse a déclaré qu'il avait lui-même voté pour le président. Lors d'un référendum le 27 janvier 2002, Karimov a de nouveau vu son mandat prolongé jusqu'en décembre 2007.

Bien que l'article 90 de la constitution ouzbèke stipule que le mandat de cinq ans du président ne peut être prolongé qu'une seule fois, Karimov a été réélu lors d'autres élections, certains des candidats de l'opposition ayant même voté pour le titulaire. L' Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a déclaré que les élections de 2007 n'avaient pas satisfait à de nombreux critères d'élections démocratiques. ^[66] Islam Karimov a été président de l'Ouzbékistan jusqu'à sa mort le 2 septembre 2016. Le 8 septembre 2016, le Premier ministre Shavkat Mirziyoyev a été nommé président par intérim. Mirziyoyev est président de l'Ouzbékistan depuis le 14 décembre 2016.

Chambres du Parlement

Composition du Sénat – Chambre haute	sénateurs _
nommé par le président	0 16
élus par les conseils provinciaux	6 chacun
élu par le conseil municipal de Tachkent	00 6
élu par le Conseil du Karakalpakstan	00 6

Résultats des élections générales de 2005 - Chambre basse [67]	des places
Parti libéral démocrate	00 40
Milliy tiklanish (démocratique)	00 29
Parti démocratique populaire	00 28
Adolat (social-démocrate)	00 10
autre ou indépendant	00 13

Une étape importante sur la voie de la démocratie a été l'élection de l'Oliy Majlis le 25 décembre 1994, le premier parlement multipartite de l'histoire de l'Ouzbékistan. Depuis lors, il y a eu deux élections législatives, dont la première a eu lieu en décembre 1999. Le parlement actuel a été élu le 26 décembre 2004, avec un second tour en janvier 2005. Les nouvelles élections suivantes ont eu lieu le 27 décembre 2009. ^[67]

Selon la Constitution de la République d'Ouzbékistan, l' Oliy Majlis est le plus haut organe représentatif de l'État qui exerce la fonction législative.

Jusqu'aux élections de 2004, l'Oliy Majlis était un parlement monocaméral. Il était composé de 250 députés élus pour cinq ans dans des circonscriptions uninominales. Depuis le 26 décembre 2004, il y a un parlement bicaméral en Ouzbékistan. Il est composé de la chambre basse, législative avec 120 députés, élus pour cinq ans, et de la chambre haute, le Sénat avec 100 sénateurs. 16 sénateurs sont nommés par le président, les autres, six par région, sont élus par les conseils provinciaux respectifs, le conseil municipal de Tachkent et le conseil du Karakalpakstan.

Les députés sont unis en cinq factions de parti et en deux blocs : la faction du Parti démocratique populaire d'Ouzbékistan , la faction du Parti national démocrate Fidokorlar , la faction du Parti social-démocrate Adolat , la faction du parti Milliy tiklanish , la faction du Parti du progrès de la patrie , bloc composé de députés élus par les instances dirigeantes locales et le bloc d'initiatives des groupes électoraux.

Le Parlement compte douze commissions et quatre commissions pour tous les domaines de la vie socio-politique et socio-économique.

L'Oliy Majlis est dirigé par le président et ses trois adjoints, qui sont élus parmi les membres du parlement pour toute la durée de la législature . L'un des vice-présidents de l'Oliy Majlis est un représentant de la République du Karakalpakstan , qui est actuellement président du Joqargʻı Kenʻes , le Parlement du Karakalpakstan.

Le Kengash (Conseil) de l'Oliy Majlis est nommé pour organiser le travail de l'Oliy Majlis et pour exercer d'autres pouvoirs conformément à la loi . Il se compose du président de l'Oliy Majlis, de ses adjoints, des présidents des comités et commissions et des présidents des factions du parti et des blocs parlementaires.

Indices politiques

Indices politiques publiés par des organisations non gouvernementales

Nom de l'index	valeur de l'indice	Classement mondial	aide à l'interprétation	An
Indice des États fragiles	72 sur 120	80 sur 179	Stabilité du pays : alerte accrue 0 = très soutenable / 120 = très alarmant	2021 [68]
indice de démocratie	2,12 sur 10	150 sur 167	Régime autoritaire 0 = régime autoritaire / 10 = pleine démocratie	2021 [69]
Indice de liberté dans le monde	11 sur 100	—	Statut de liberté : non libre 0 = non libre / 100 = libre	2022 [70]
Index de la liberté de la presse	45,7 sur 100	133 sur 180	Situation difficile pour la liberté de la presse 100 = bonne situation / 0 = situation très grave	2022 [71]
Indice de perception de la corruption (IPC)	28 sur 100	140 sur 180	0 = très corrompu / 100 = très propre	2021 [72]

Politique intérieure et situation des droits de l'homme

Règne d'Islam Karimov

Pendant le règne de 25 ans du président Karimov, de 1991 à 2016, la politique intérieure du pays était presque entièrement déterminée par le président, qui exerçait également une influence significative sur le parlement. Sous son règne, l'Ouzbékistan avait la réputation d'être l'un des États les plus répressifs au monde. ^[73] Les protestations publiques de l'opposition ont été réprimées avec une violence massive. Selon les estimations de militants des droits de l'homme et d'observateurs occidentaux – il n'y a pas de presse indépendante en Ouzbékistan – les troubles de mai 2005 ont fait environ 500 morts à la suite de violences policières.

De nombreux membres de l'opposition se sont exilés au début des années 1990 après l'arrivée au pouvoir d'Islam Karimov, certains ont dû faire plusieurs années de prison, d'autres ont disparu . En fait, il n'y a pas d'opposition en Ouzbékistan car presque tous les membres de l'opposition vivent à l'étranger. Les membres nationaux de l'opposition doivent s'attendre à de sévères représailles. Les sites Web étrangers critiques sont bloqués en Ouzbékistan.

Selon Human Rights Watch, en 2004, environ 7 000 personnes politiquement et religieusement persécutées étaient en prison. ^[74]

La peine de mort est officiellement abolie en Ouzbékistan depuis 2008. Cependant, selon l' International Crisis Group en Ouzbékistan, des personnes sont torturées à mort dans les prisons. ^[75] Human Rights Watch considère que « la torture est profondément enracinée dans le système de justice pénale [ouzbek] ». ^[76] Selon Amnesty International, il existe des informations crédibles faisant état de mauvais traitements de routine et généralisés par les forces de sécurité et le personnel de sécurité. Les auteurs ne sont pas punis. ^[77]

Présidence de Shavkat Mirziyoyev à partir de 2016

Depuis la mort de Karimov et l'entrée en fonction du nouveau président Shavkat Mirziyoyev en décembre 2016, les signes de libéralisation politique se multiplient. Les relations avec les pays voisins, qui avaient été extrêmement tendues sous Karimov, se sont améliorées, de nombreux prisonniers politiques ont été libérés et le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme s'est rendu dans le pays pour la première fois. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement , qui avait suspendu ses opérations il y a plus de dix ans en raison des conditions politiques intérieures, a repris ses activités. La réaction au meurtre de l'étudiant Jasurbek Ibragimov, décédé à Tachkent le 1er juin 2017, a également été significative. Il y a eu des protestations spontanées de la société civilequi a exigé la clarification de l'affaire. Les forces de l'État ne les ont pas réprimés, comme elles l'ont fait à l'époque de Karimov, mais ont soutenu leurs demandes d'enquête sur le crime. ^[73]

Cependant, il n'est pas clair si le cours de la libéralisation sera maintenu ou s'il ne s'agit que d'une manœuvre tactique de Mirziyoyev tant qu'il n'aura pas encore consolidé sa base de pouvoir. ^[73] Le cours d'ouverture prudent du nouveau président a également suscité des espoirs pour le développement de la liberté de la presse en Ouzbékistan. Mais l'ambiance a changé lorsque Churshid Mirsakhidov , qui n'était à la tête de la Société nationale de radio-télévision ouzbèke que depuis février 2017 , a été licencié par Mirziyoyev début août de la même année à cause d'une émission critiquant feu Islom Karimov. L'agence ouzbèke de presse et d'information a alors annoncé qu'elle allait sévir contre les médias privés. Directeur général de l'agenceLasis Tangriev a déclaré : "Nous n'aurons aucune pitié pour ceux qui nuisent à notre culture." ^[78]

police étrangère

L'Ouzbékistan entretient des relations politiques avec plus de 100 pays et a des missions diplomatiques dans plus de 40 pays ; dont deux agences en Allemagne. Il y a plus de 50 ambassades à Tachkent , dont l' ambassade d'Allemagne en Ouzbékistan . ^[79]

L' Ouzbékistan s'est efforcé de maintenir de bonnes relations avec la Russie , les États - Unis et le Royaume - Uni dans les années 1990 et la première moitié des années 2000 . Actuellement, cependant, les relations entre les États-Unis et l'Ouzbékistan se sont refroidies lorsque Karimov a évacué la base militaire américaine. ^[80] L'une des raisons était que les États-Unis ont condamné les répressions sanglantes à Andijon . Le ministre des Affaires étrangères est Vladimir Norov .

L'État ouzbek continue de se considérer comme faisant partie de la coalition antiterroriste mondiale. Les raisons en sont les événements d' Andijon en mai 2005 et les tentatives d'attentats terroristes contre le président Karimov les années précédentes. L'intégrisme islamique est dépeint par le gouvernement comme la plus grande menace pour le pays et est combattu depuis longtemps. Cependant, cela est souvent utilisé comme justification pour emprisonner des innocents, dont la plupart ne sont tout simplement pas fidèles au gouvernement.

Le soutien à la lutte mondiale contre le terrorisme s'est également traduit par l'utilisation de la base de transport aérien de Termiz par environ 80 soldats de la Bundeswehr allemande, qui y étaient stationnés pour fournir un soutien logistique à la mission ISAF en Afghanistan jusqu'en 2015.

L'Ouzbékistan a reçu pour la dernière fois un soutien en 2002 à la fois du gouvernement américain, qui a transféré 202 millions d'euros pour son armée et ses unités de sécurité, et du ministre allemand des Affaires étrangères de l'époque, Joschka Fischer , qui a exprimé à plusieurs reprises sa bienveillance envers le régime. ^[81]

adhésions

• Nations Unies (ONU)
• Organisation de coopération de Shanghai (OCS)
• Communauté des États indépendants (CEI)
• Organisation de coopération économique (ECO)
• Organisation de la conférence islamique (OCI)
• Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)
• Turksoy
• Conseil turc

En mai 2005, l'Ouzbékistan s'est retiré du GUAM ( jusqu'alors GUUAM ) et du Sommet Turquie-Asie centrale (OATCT) .

L'Ouzbékistan reconnaît presque tous les traités et accords internationaux et a adhéré à de nombreux accords et conventions internationaux. L'adhésion à l' Organisation mondiale du commerce n'a pas encore eu lieu. Cependant, l'Ouzbékistan est observateur et participe activement aux négociations. Les raisons de ne pas adhérer sont, entre autres, la poursuite insuffisante des violations du droit d'auteur. En 2001, il a été admis à l' Organisation de coopération de Shanghai . Elle travaille avec l' UE sur la base d'un accord de coopération et de partenariat et avec l'OTAN dans le cadre du programme Partenariat pour la paix .

relations économiques

Commerce extérieur (2008) ^[5]

pays d'exportation	%	pays d'importation	%
Russie	25.3	Russie	27,6
Turquie	0 9,7	Chine	16.3
Kazakhstan	0 7,6	Corée du Sud	11.5
Bengladesh	0 6,5	Allemagne	0 6.1
Chine	0 6.1	Kazakhstan	0 5,4
10,4 milliards de dollars américains		7,1 milliards de dollars américains

La Russie, la Chine, la Corée du Sud , l'Allemagne et le Kazakhstan sont les cinq principaux fournisseurs de l'Ouzbékistan. Le volume des importations en 2008 était de sept milliards de dollars américains, le volume des exportations d'environ 10,4 milliards de dollars américains. Les principales importations sont les machines, les aliments et les produits chimiques. Les principales exportations sont le coton, l'or et le gaz naturel.

Sur la question clé de la convertibilité de la monnaie, l'Ouzbékistan a fait un pas en avant important. La convertibilité totale est en vigueur depuis le 15 octobre 2003. Dans le même temps, le gouvernement tente d'atteindre la stabilité macroéconomique grâce à une politique monétaire fortement réglementée. Avec les quotas extraordinairement stricts pour le montant de l'argent liquide, l'économie et le commerce doivent être contrôlés, la monnaie maintenue stable et l'inflation maîtrisée. Cela entrave la vie économique. Cependant, en 2005, il y avait une croissance de sept pour cent; un budget solide et une balance commerciale extérieure positive ont été atteints. Mais la stabilité macroéconomique ne se traduit pas encore par une véritable croissance et prospérité du secteur commercial et privé.

relations avec la Russie

Mi - novembre 2005 , le président russe Vladimir Poutine et son homologue ouzbek Islam Karimov ont signé à Moscou un pacte d'assistance militaire . Comme il est dit, une attaque militaire contre l'un des deux États est considérée comme une "agression contre les deux parties": "En cas d'agression contre l'une des parties contractantes, l'autre partie offrira toute l'assistance nécessaire, y compris l'assistance militaire". Le traité donnerait également aux deux pays le droit d'utiliser mutuellement leur infrastructure militaire. Karimov a explicitement décrit le traité comme un "accord historique". "La Russie était et reste notre allié le plus fidèle." Poutine a rendu un hommage similaire à la relation de la Russie avec l'Ouzbékistan.

Les commentateurs voient l'accord comme une confirmation que l'Ouzbékistan a l'intention de se lier principalement à la Russie et moins aux intérêts américains. La Russie renforce ainsi son influence dans ce pays d'Asie centrale. De nombreux observateurs sont convaincus que l'accord représente un sérieux revers pour la stratégie américaine de la Route de la Soie ( voir aussi : Le Grand Jeu ).

Le parcours russe du successeur de Karimov, Mirziyoyev, n'a subi aucun changement significatif. "Les relations avec la Russie étaient, sont et seront accompagnées d'un partenariat stratégique à l'avenir" - a souligné le président ouzbek lors de sa première visite officielle en Russie à Moscou en avril 2017. ^[82]

relations avec l'Allemagne

L'Allemagne est l'un des partenaires les plus importants de l'Ouzbékistan en Europe . Cela s'explique en partie par le fait que l'Allemagne est l'un des principaux acheteurs de gaz naturel ouzbek. L'ancien ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier est considéré comme un ami politique de l'Ouzbékistan et a fait campagne au niveau de l'Union européenne pour la fin de toutes les sanctions contre l'Ouzbékistan et les politiciens ouzbeks. Fin février 2008, une délégation allemande conduite par le ministre de l'économie de l'époque, Glos , s'est rendue en Ouzbékistan et au Turkménistan. La délégation d'environ 100 personnes était soutenue par des diplomates du ministère des Affaires étrangères et des représentants d'entreprises. Entre autres, Deutsche Bank , EADS , MAN , RWE , Siemens , Taklog International Transports GmbH, Thyssenkrupp et Wintershall étaient représentés . Dans les entretiens bilatéraux, le thème de l'approvisionnement énergétique en gaz naturel a joué un rôle particulièrement important.

Il existe environ 55 représentations d'entreprises allemandes en Ouzbékistan (dont environ 15 avec des Allemands détachés), dont Siemens et trois banques allemandes qui financent à la fois le commerce du coton et les accords d'approvisionnement avec l'Ouzbékistan.

Relations avec le Kazakhstan

Ethniquement, culturellement et historiquement, l'Ouzbékistan et le Kazakhstan sont étroitement liés. Les bases des relations interétatiques ont été créées avec les traités « d'amitié éternelle » en 1997 et 1998. ^[83]

2006 a vu la première visite d'un président ouzbek au Kazakhstan. ^[84] Lors de sa dernière visite en novembre 2014, le président ouzbek Islam Karimov a souligné l'importance du pays voisin pour son pays : « Le Kazakhstan est le pays le plus proche de nous et a toujours soutenu le peuple ouzbek dans les moments difficiles.

Parmi les pays d'Asie centrale, l'Ouzbékistan est le plus grand partenaire commercial du Kazakhstan. Plus des deux tiers de toutes les importations kazakhes en provenance d'Asie centrale proviennent d'Ouzbékistan. ^[85]

Relations avec le Kirghizistan

Les relations avec le Kirghizistan sont politiquement tendues depuis de nombreuses années. Parallèlement aux troubles politiques intérieurs qui ont éclaté au Kirghizistan en 2010 et qui ont abouti au renversement du président Kourmanbek Bakiev , la situation s'est aggravée dans les provinces méridionales kirghizes d' Osh et de Jalalabat , où des affrontements ethniques ont éclaté entre Kirghizes et Ouzbeks. Des dizaines de milliers d'Ouzbeks ont alors fui vers l'Ouzbékistan. Selon les informations officielles, 170 personnes sont mortes dans les affrontements, et les médias parlent de 2 000 morts. En raison de l'afflux continu de réfugiés, la partie ouzbèke a même fermé la frontière commune. Aussi les conflits frontaliers comme dans le cas du conflit sur l' Ungar-Tooa tendu les relations entre les deux pays. ^[86]

militaire

L'Ouzbékistan lui-même compte 52 500 soldats en service. Les forces armées se composent de l'armée, de l'armée de l'air et des forces de sécurité militaires, qui relèvent du ministère de l'Intérieur et ne doivent pas être confondues avec la milice. En outre, il existe une sorte de garde nationale, qui relève du service de sécurité nationale et est responsable de la sécurité des personnalités importantes du pays. ^[87] Les forces navales ne possèdent pas le pays. Selon le Defence Act 1992, l'armée est une armée de défense. ^{[88] [89]} L'actuel (avril 2014) ministre de la Défense de l'Ouzbékistan est Qobul Raimovich Berdiyev. ^[90]

À la suite des attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux États-Unis, le gouvernement ouzbek, à la demande des États-Unis, a approuvé le stationnement de l'US Air Force à l'aéroport de Karshi-Khanabad, dans le sud de l'Ouzbékistan. Cette base a ensuite joué un rôle important dans la reconnaissance et les attaques contre les combattants d'Al-Qaïda en Afghanistan. Après que le gouvernement américain a condamné les attaques de mai 2005 dans la ville d'Andijon , qui ont tué plus de 400 civils, les troupes américaines ont reçu l'ordre d'évacuer la base aérienne dans les 180 jours. Les dernières troupes américaines ont quitté l'Ouzbékistan en novembre 2005.

Depuis un décret du président Karimov en novembre 2008, la conscription pour le service militaire de base d'un an n'a lieu qu'une fois par an. Un service de convocation d'une réserve de mobilisation a également été mis en place. ^[91]

Une centaine de soldats de la Bundeswehr ont été stationnés en Ouzbékistan de 2002 à 2015. Les Allemands ont utilisé la base de Termez , à 500 kilomètres au sud de Tachkent , pour ravitailler la Force internationale d' assistance à la sécurité en Afghanistan ( ISAF ).

milice

La milice ouzbèke , comme la police est connue dans certains États de l'ex-Union soviétique, est connue pour la corruption qui sévit dans ses rangs. Il ne jouit donc pas d'une bonne réputation auprès d'une grande partie de la population. Des points de contrôle sont installés à intervalles réguliers sur les routes de campagne et les voies d'accès aux villes. Les passants doivent franchir ces points de contrôle lentement et sont parfois invités à effectuer des contrôles plus précis. Les plaques d'immatriculation sont souvent enregistrées, ce qui permet un contrôle de la population. Dans les grandes villes, il y a aussi des miliciens au bord des routes, généralement tous les deux à cinq cents mètres. La présence déjà forte de la milice s'est encore renforcée à la suite des émeutes de mai 2005.

division administrative

L'Ouzbékistan est divisé en douze provinces (ouzbek viloyat , pl. viloyatlar ; à l'époque soviétique oblast ), une république autonome (ouzbek respublika ) et une ville (shahar) de rang provincial. Les provinces et la république autonome sont divisées en 157 arrondissements (tuman, cf. structure des anciens sujets de la fédération soviétique ou raions ) ^[92] et 26 arrondissements urbains, la capitale (avec rang de province) en onze arrondissements urbains. Les districts sont au total 91 villes, 1049 agglomérations urbaines ou petites villes (shacharcha) et 1457 "communautés rurales" ( qishloq fuqarolar yigʻin, littéralement « assemblée de village »). 15 agglomérations urbaines et douze «communautés rurales» sont subordonnées à diverses villes au niveau du comté, ainsi qu'une ville ( Yangiobod , à la ville au niveau du comté d' Angren ). Un établissement urbain ( Ulugʻbek ) est subordonné au district de Mirzo Ulugʻbek de la capitale Tachkent (toutes les informations au 1er janvier 2011). ^[93]

La constitution ouzbèke garantit à la république autonome le droit de décider de se séparer de la République d'Ouzbékistan par référendum. Il a également droit à sa propre constitution et à ses propres lois, à condition qu'elles soient conformes à la constitution ouzbèke.

Province (nom officiel) (nom allemand)	Capitale (nom allemand)	Population 2017 [94]	Plaque d'immatriculation
Toshkent City (Toshkent shahri) (Tachkent City)		2 424 100	01-09
Toshkent (Toshkent viloyati) (région administrative de Tachkent)	Tochkent (Tachkent)	2 829 300	10-19
Sirdaryo (Sirdaryo viloyati) (Région administrative de Syr Darya)	Guliston	0 803 100	20-24
Jizzax (Jizzax viloyati) (Région de Jizak)	sperme	1 301 000	25-29
Samarcande (Samarkand viloyati) (région administrative de Samarcande)	Samarcande (Samarcande)	3 651 700	30-39
Fargʻona (Fargʻona viloyati) (région administrative de Ferghana)	Fargona (Ferghana)	3 564 800	40-49
Namangan (Namangan viloyati) (région administrative de Namangan)	Namangan	2 652 400	50-59
Andijon (Andijon viloyati) (région administrative d'Andijan)	Andijon	2 962 500	60-69
Qashqadaryo (Qashqadaryo viloyati) (région administrative de Kashka-Darya)	Qarshi (Qarshi)	3 088 800	70-74
Surxondaryo (Surxondaryo viloyati) (région administrative de Surkhan-Darya)	Termez (Termez)	2 462 300	75-79
Buxoro (Buxoro viloyati) (région administrative de Boukhara)	Buxoro (Boukhara)	1 843 500	80-84
Navoiy (Navoiy viloyati) (Région administrative de Nawoi)	Marine	0 942 800	85-89
Xorazm (Xorazm viloyati) (région administrative du Khorezm)	Urgentch (Urgench)	1 776 700	90-94
République du Karakalpakstan (Qoraqalpogʻiston Respublikasi ; karak. Qaraqalpaqstan Respublikasi) (République du Karakalpakstan)	Noukous (karak. Noʻkis )	1 817 500	95-99

Entreprise

Dans l'ex -Union soviétique , l'Ouzbékistan était l'une des régions les plus pauvres. Plus de 60 % de la population vivait dans des communautés rurales peu peuplées. Aujourd'hui, l'Ouzbékistan est le troisième exportateur mondial de coton, un important producteur de gaz naturel , d'or et de cuivre , et un producteur local de produits chimiques et de machines.

Au lendemain de l'indépendance en 1991, le gouvernement de l'époque a tenté d'absorber l' économie planifiée basée sur le modèle soviétique avec des fonds de soutien et un contrôle strict de la production et des prix. En 1994, en raison d'une inflation élevée , l'économie a commencé à être réformée. Le climat d'investissement pour les investisseurs étrangers devrait être amélioré, le rôle de l'État devrait être progressivement réduit, la privatisation devrait être poussée plus loin et une politique monétaire plus stricte devrait être introduite. Cependant, l'État reste un facteur dominant dans l'économie ouzbèke et les réformes n'ont pas réussi à apporter les changements structurels indispensables. Le FMIa reporté un prêt de 185 millions de dollars en 1996 parce que la situation politique en Ouzbékistan à l'époque rendait impossible le respect des conditions du fonds. En raison des crises asiatique et russe, les exportations et la politique monétaire ont encore été resserrées. L'une des principales raisons de la stagnation actuelle est la politique économique, qui aliène les investisseurs étrangers.

Selon les chiffres officiels, le PIB a augmenté de manière continue d'au moins huit pour cent au cours des dernières années. En 2016, la croissance était de 7,8 %. L'année suivante, la croissance a chuté de 2,5 points de pourcentage à 5,3 %. Selon l'Agence ouzbèke des statistiques, le produit intérieur brut a augmenté de 5,1 % en 2018 par rapport à l'année précédente. En 2019, il était de 5,5 %. Dans le même temps, le taux d'inflation est passé à 19,2% contre 14% l'année précédente. ^[95]

Le taux de chômage était de 6,1 % en 2020. ^[96] Sur l'ensemble des salariés recensés statistiquement en 2019, 5,7 millions travaillaient dans le secteur formel et 7,8 millions dans le secteur informel. Depuis 2019, le gouvernement a fait pression pour la légalisation des emplois, gagnant 308 000 travailleurs supplémentaires dans le secteur formel. ^[97] Le nombre total d'employés était estimé à 18,1 millions en 2017; 41,6% d'entre eux sont des femmes. ^[98]

métrique

Toutes les informations sont basées sur les statistiques du Fonds monétaire international .

An	1993	1995	2000	2005	2006	2007	2008	2009	2010	2011	2012	2013	2014	2015	2016	2017
PIB (parité de pouvoir d'achat, milliards de dollars US [99] )	38.21	37.42	49:15	71,64	79,39	89.24	99.18	108.03	118,65	131:15	144,52	158,60	174,36	190.17	207,62	222,56
PIB par habitant (parité de pouvoir d'achat, US$ [100] )	1 748	1 649	2 005	2 764	3 020	3 349	3 672	3 946	4 277	4 655	4 854	5.244	5 669	6 076	6 519	6 929
Croissance du PIB (réel)	−2,6 %	−0,9 %	3,8 %	7,0 %	7,5 %	9,5 %	9,0 %	8,1 %	8,5 %	8,3 %	8,2 %	8,0 %	8,0 %	7,9 %	7,8 %	5,3 %
inflation	534,2 %	304,6 %	25,0 %	10,7 %	13,1 %	11,1 %	13,1 %	12,3 %	12,3 %	12,4 %	11,9 %	11,7 %	9,1 %	8,5 %	8,0 %	12,5 %
Dette publique (pourcentage du PIB)	...	...	42%	28%	21%	16%	12%	11%	dix%	dix%	11%	11%	11%	9%	11%	25%

Agriculture

Les principales zones de culture agricole sont le bassin densément peuplé de Ferghana à l'est et les régions autour des villes de Tachkent , Samarkand et Boukhara . Près de 80% des terres agricoles sont utilisées pour la culture du coton . De grandes parties des zones cultivées d'aujourd'hui doivent être irriguées artificiellement. Cela conduit à des problèmes massifs de salinisation des sols et à l' assèchement rapide de la mer d' Aral .

agriculture et horticulture

Une grande variété de céréales, de légumes et de fruits sont cultivés en Ouzbékistan. Les citrouilles ouzbèkes sont particulièrement appréciées, même bien au-delà des frontières nationales . Depuis une réduction de la superficie cultivée pour le coton, les cultures arables et l'horticulture ont augmenté. La plupart des produits agricoles sont proposés directement sur les marchés locaux et rarement exportés.

Coton

Le coton est un problème omniprésent en Ouzbékistan et le produit agricole le plus important du pays. C'est un élément si central de la culture ouzbèke qu'on le retrouve même sur les armoiries du pays. Il y a des fontaines en forme de capsule de coton, des gratte-ciel et des murs avec des représentations stylisées de coton. En plus de cultiver du coton pour l'exportation, il produit également de l'huile de coton , qui est largement utilisée dans la cuisine ouzbèke.

La récolte de coton 2008 était d'environ 3,6 millions de tonnes de coton brut. ^[101] L'Ouzbékistan était le sixième plus grand producteur de coton au monde avec 1,1 million de tonnes de coton de haute qualité. ^[102] En 2009, la récolte de coton n'était que d'environ 3,4 millions de tonnes de coton brut, ce qui s'explique en grande partie par le fait que certaines parties de la superficie cultivée sont désormais utilisées pour d'autres produits agricoles. ^[103]

La production de coton ouzbek, qui est principalement entre les mains de l'État, repose en partie sur le travail des enfants et les étudiants enrôlés. L'Ouzbékistan a interdit l'utilisation d'enfants dans les champs de coton en 2008. Cela s'est produit sous la pression d'entreprises internationales de l'industrie du vêtement, telles que Walmart , Tesco , Gap Inc. , H&M et C&A . Selon les observateurs, cependant, les enfants sont souvent utilisés pour la récolte dans de nombreuses régions du pays. ^{[104] [105]}

fabrication de soie

Dans et autour de Marguilan se trouve le centre de la production de soie ouzbèke . Le long des ruisseaux et des canaux, il y a des mûriers , qui sont la source de nourriture du ver à soie . Les fils de soie sont transformés en tissus et certains sont exportés.

Exploitation minière

L'Ouzbékistan est riche en ressources naturelles comme le gaz naturel , l' or , le cuivre et l'uranium . D' autres ressources minérales importantes sont l' argent , le plomb , le zinc , le tungstène , le molybdène et le kaolin .

De nombreuses matières premières ont jusqu'à présent à peine été extraites. ^[106]

gaz naturel

Un grand nombre d'entreprises internationales sont impliquées dans la production de gaz naturel en Ouzbékistan. Presque tous les investissements sont réalisés en coopération avec la société holding ouzbèke Uzbekneftegaz, qui appartient à l'État. ^[107]

Le développement de la production de gaz naturel dans la région de Boukhara - Khiva se déroule en coopération avec Lukoil Overseas depuis 2004 et sera probablement achevé en 2008. Le financement a une durée prévue de 35 ans. Les gisements sont géologiquement estimés à environ 283 milliards de m³. La production sur le plateau d'Ustyurt a repris en coopération avec Zarubezhneftegaz, une filiale de Gazprom , et Swiss Gas Project Development Central Asia AG, Gazprom détient également une participation de 50% ici, en 2004 et devrait produire les quelque huit milliards de m³ existants de gaz naturel d'ici 2017 . Sinopec, une société chinoise, prévoit d'investir dans les zones minières existantes et également dans l'exploration de nouvelles zones minières dans les régions d' Andijon et de Namangan ainsi qu'à Boukhara, Khiva et Ustyurt d'ici 2010 . La société suisse Zeromax GmbH est impliquée dans le développement et l'utilisation des nouveaux gisements de gaz dans la région de Boukhara-Khiva et dans l'exploration dans la région de Tandyrchi. Un consortium composé de Lukoil Overseas (russe), Petronas Carigali Overseas (malaisien), CNPC International Ltd. (chinois) et KNOC Aral Ltd. (Coréen) fait. Un accord correspondant a été négocié fin 2006.

Fin juin 2008, la construction d'un gazoduc reliant la région de Boukhara à la Chine a commencé. Le partenaire du côté chinois est CNPC . Les coûts de construction du premier tronçon d'une longueur de 500 kilomètres devraient s'élever à environ deux milliards de dollars américains. Les deux lignes devraient être achevées fin 2009 et en 2011. ^[108]

pétrole

La production de pétrole en Ouzbékistan est beaucoup moins importante que la production de gaz naturel. Produisant environ 100 000 barils par jour et consommant plus de 150 000 barils par jour, l'Ouzbékistan, malgré ses réserves prouvées de 600 millions de barils de pétrole brut, est un importateur net de pétrole. ^[5]

métaux

Les fonderies de métaux sont situées dans les régions minières d' Angren et d' Olmaliq . Les exportations d'or rapportent actuellement des recettes en devises sensiblement plus élevées que les exportations de gaz naturel.

L'Ouzbékistan est actuellement le cinquième producteur mondial d' uranium métal radioactif . Comme il n'y a pas de demande intérieure d'uranium, toute la production est destinée à l'exportation. Les réserves sont estimées à 186 000 tonnes à un rythme de production actuel de 1 500 tonnes par an. Un programme d'investissement quinquennal est en cours depuis 2007, qui devrait augmenter la production annuelle d'environ 150 % à 3 500 tonnes par an. À cette fin, d'anciennes mines ont été rouvertes, de nouveaux gisements ont été développés et ceux existants ont été modernisés. ^[109]

Industrie

À Asaka, dans la vallée de Fergana, Uz-DaewooAvto produit environ 190 000 petites voitures (à partir de 2009) des types Daewoo Matiz , Daewoo Nexia et Damas pour le marché d'Asie centrale. Uz-Daewoo était auparavant une joint-venture entre UzAvtoprom et le constructeur automobile sud-coréen GM Daewoo , mais est entièrement aux mains des Ouzbeks depuis la crise financière de Daewoo en 1998. Depuis octobre 2007, General Motors a conclu une joint-venture avec UzAvtoprom sous le nom de GM Daewoo Auto & Technology Uzbekistan (voir : GM Uzbekistan ). Des accords complémentaires ont été signés en février 2008, avec GM25 % de la coentreprise. Les modèles Chevrolet Captiva , Epica et Tacuma sont déjà produits à l'usine d'UzAvtoSanoat . GM soutient UzAvtoSanoat par le biais de son réseau de concessionnaires pour vendre des voitures Chevrolet produites en Ouzbékistan dans les pays de la CEI . Avec 5 000 employés prévus, 250 000 voitures Chevrolet Captiva, Chevrolet Epica , Chevrolet Lacetti et Tacuma doivent être fabriquées chaque année.

La production d'avions de transport militaire Il-76 et d'avions de passagers IL-114 a lieu à Tachkent, mais la Russie tente de transférer la production à Oulianovsk . ^[110]

L'autre ingénierie mécanique est principalement liée à l'agriculture, en particulier à la fabrication de produits en coton.

tourisme

Le tourisme en Ouzbékistan est en construction . L'infrastructure ne répond pas encore de manière cohérente aux exigences du tourisme à vocation internationale. À Tachkent, Samarcande, Boukhara et Khiva, de nombreux hôtels répondent désormais aux normes internationales, par ex. avec accès internet gratuit. Il y a souvent des guichets automatiques ou des agences bancaires dans les hôtels, ce qui vous permet d'obtenir facilement de l'argent liquide à tout moment. Actuellement, la plupart des touristes se trouvent le long de la route de la soie, qui s'étend sur presque toute la longueur du pays. Les destinations populaires incluent les anciennes villes de Samarcande , Boukhara et Khiva. Les périodes de voyage optimales sont le printemps (avril à juin) et l'automne (septembre à octobre) car l'été est très chaud. Les sports d'hiver sous forme d'héliski sont également possibles dans le parc national d'Ugom Chatqol . Les centres de tourisme intérieur comprennent Chimgon et Beldersoy , qui servent de zone de loisirs facilement accessible pour la population de Tachkent.

Depuis février 2019, tous les citoyens de l'Union européenne , les citoyens de l' espace Schengen et les citoyens d'autres pays, dont la Suisse, peuvent entrer sans visa. ^[58] Cela a porté à 64 le nombre de pays dont les citoyens n'ont pas besoin de visa. En outre, un certain nombre de citoyens d'autres pays ont eu accès au système de visa électronique. Cela a porté le nombre d'États ayant accès à 76. ^[59]

budget de l'état

En 2016, le budget de l'État comprenait des dépenses équivalant à 21,23 milliards de dollars américains , qui ont été compensées par des revenus équivalant à 21,09 milliards de dollars américains. Il en résulte un déficit budgétaire de 0,1 % du PIB . ^[5]

La dette publique était de 11,6 % du PIB en 2016. ^[111]

En 2006, les dépenses publiques (en pourcentage du PIB) représentaient les domaines suivants :

• Santé : ^[112] 4,7%
• Éducation : ^[5] 9,4% (1991)
• Militaire : ^[5] 2,0% (2005)

commerce extérieur et politique de commerce extérieur

L'intégration de l'Ouzbékistan dans le commerce mondial est entravée par la politique prononcée de substitution des importations du pays . Une raison importante de cette politique est le fait que l'Ouzbékistan a développé des industries à forte intensité de capital (par exemple l'industrie automobile) malgré le capital relativement rare dans le pays. Une autre raison est la technologie obsolète dans d'autres industries. Les marchandises produites dans ces usines ne pourraient pas concurrencer librement les marchandises importées. Pour cette raison, la production ouzbèke est protégée par des droits d'importation élevés, parfois prohibitifs. ^[113]

L'afflux de capitaux étrangers, en particulier sous la forme d'investissements directs, est plus faible que dans tous les autres États successeurs de l'ex-Union soviétique. En revanche, l'émigration des travailleurs, notamment des travailleurs qualifiés, est très élevée. ^[113] Au moins 2 millions d'Ouzbeks travaillaient rien qu'en Russie. En 2012, les travailleurs invités ont transféré 5,7 milliards de dollars à l'Ouzbékistan, ce qui correspondait à un dixième de la production économique ouzbèke. ^[114]

Infrastructure

Trafic

structure

Comparé à ses voisins, l'Ouzbékistan dispose d'une infrastructure relativement bonne , bien que la situation géographique et le manque d'accès à la mer imposent des restrictions au transport de marchandises. Avec le Liechtenstein , l' Ouzbékistan est le seul pays enclavé bordé uniquement par des pays enclavés, parfois appelés pays doublement enclavés . La majeure partie du trafic se fait sur la route.

En termes de tonnage, les parts dans le transport de marchandises se répartissent entre le transport routier à 90,7%, les pipelines (pétrole et gaz) à 4,7% et les chemins de fer à 4,6%. ^[115] 98,5 % du transport de passagers se fait par route, 1,2 % par air et 0,3 % par rail.

des rues

La longueur du réseau routier est de plus de 81 600 kilomètres, dont 71 237 kilomètres sont équipés d'une chaussée solide (à partir de 2007). D'une importance exceptionnelle est la route Tachkent - Samarkand - Boukhara - Urgench - Noukous le long de l'ancienne Route de la Soie ; cependant, le parcours est en très mauvais état sur de longues distances. La route nationale M-39 ( Almaty , Kazakhstan-Tachkent-Samarcande- Termez ) traverse le territoire kazakh sur un tronçon entre Tachkent et Samarcande et doit donc être déviée pour le transit entre les deux villes. Le M-37 relie Samarcande à Boukhara et continue àAchgabat au Turkménistan. Une route principale non directionnelle (A-380) traverse le désert entre Boukhara et Urgench. Cet itinéraire, suivi d'un nouveau tronçon autoroutier d'environ 250 km de long entre Boukhara et Urgench, fait partie de la route européenne 40 (cette dernière entre Boukhara et Urgench à travers le territoire turkmène), qui s'étend également au nord-ouest du pays vers le Kazakhstan entre le la mer Caspienne et la mer d'Aral, mais n'y existe qu'en tant que "piste non goudronnée". Les autres routes nationales sur le territoire ouzbek sont la M-34 de Tachkent via Guliston à Douchanbé au Tadjikistan, la M-41 de Termez via Douchanbé au territoire kirghize.

transport ferroviaire

Le chemin de fer est exploité par la société d'État O'zbekiston Temir Yo'llari (UTY). Entre 1991 et 2007, le réseau ferroviaire a été étendu d'environ 500 kilomètres à une longueur d'environ 3950 kilomètres. Les itinéraires nouvellement construits étaient souvent nécessaires pour éviter les voyages de transit à travers les pays voisins. La majeure partie du réseau ferroviaire est à voie unique et doit être étendue. Les routes autour de Tachkent, c'est-à-dire essentiellement de la capitale vers le sud-ouest et vers le Kazakhstan voisin, ont été électrifiées . ^{[116] [117]} L'électrification des routes est poussée en avant. ^[118]

Depuis 2003, le Registon opère entre Tachkent et Samarkand avec un temps de trajet de trois heures et 40 minutes, et depuis 2005 le Sharq entre Tachkent et Kogon (près de Boukhara) avec un temps de trajet de sept heures. En juillet 2011, le premier Talgo à 250 km/h a été livré, ce qui réduit le temps de trajet de Tachkent à Samarcande à deux heures. ^[119] Cette ligne ferroviaire à grande vitesse dessert actuellement Boukhara ; des travaux sont en cours pour étendre la ligne à Urgench. - De plus, il y a le train 49/50 comme liaison quotidienne Samarcande-Tachkent-Samarcande, qui a des normes occidentales.

La connexion de Tachkent à la vallée de Ferghana, ouverte en 2016, est très importante. La connexion traverse les montagnes avec le tunnel Kamchiq de 19 km de long . C'est ce tunnel qui a permis la connexion ferroviaire intra-ouzbèke de la vallée de Ferghana au reste du pays. Les lignes de chemin de fer de la vallée traversent les pays voisins et sont actuellement fermées.

Tachkent possède un système de métro de 36,2 km de long depuis 1977. Depuis 2018, il est permis de prendre des photos du métro et dans les gares.

voies navigables

1 100 kilomètres de voies navigables sont navigables. Cependant, le prélèvement d'eau lourde de l' Amudarya restreint considérablement le trafic maritime. Le seul port qui mérite d'être mentionné est celui de Termez .

trafic aérien

L'Ouzbékistan possède une compagnie aérienne publique Uzbekistan Airways (ouzbek. O'zbekiston havo yo'llari ), qui propose à la fois des vols intérieurs et des vols internationaux, y compris vers Francfort-sur-le-Main. Tachkent possède un aéroport international. Le deuxième aéroport international est Urgench. Uzbekistan Airways propose des vols vers Francfort, Istanbul, Rome et Mumbai, entre autres. Il existe également des vols de Moscou à Noukous, Samarcande et Boukhara.

source de courant

L'alimentation électrique en Ouzbékistan est une tension secteur de 220 volts et une fréquence secteur de 50 Hz. L'électricité est produite dans des centrales au charbon, au gaz et hydroélectriques. Le barrage de Chorvoq , par exemple, fournit une partie du débit pour Tachkent et Chirchiq .

Dans de grandes parties de Tachkent, il existe un réseau de chauffage urbain, qui assure l'approvisionnement en eau chaude. De nombreux foyers sont également raccordés au réseau de gaz.

L'approvisionnement en énergie est considéré comme fiable dans les villes, mais pas dans les campagnes. Il y a des coupures de courant fréquentes.

télécommunications et courrier

Le réseau de télécommunications remonte en grande partie à l'ère soviétique et a donc un besoin urgent de modernisation. La compagnie de téléphone publique Uzbektelecom a contracté un prêt de 110 millions de dollars auprès du gouvernement japonais pour moderniser le réseau. Outre les quelque 1,821 million de connexions téléphoniques (en 2007), il existe 22,8 millions de connexions de téléphonie mobile (en janvier 2018 ^[120] ). Il existe cinq fournisseurs de services mobiles : les sociétés ouzbèkes UCell (anciennement Coscom), Uzmobile et Perfectum Mobile, et les sociétés russes Mobile TeleSystems (MTS) et VimpelCom sous la marque Beeline (anciennement Unitel). Cependant, une extension du réseau GSM à l'échelle du pays est toujours en cours. UCell a signé un contrat avec UCell en novembre 2007.Nokia Siemens Networks terminé. ^[121] En 2009, les opérateurs mobiles prévoyaient d'investir environ 200 millions USD dans la construction de réseaux UMTS et WiMAX et dans la modernisation des réseaux. Fin 2008, l'UMTS devrait entrer en service régulier à Tachkent. ^[122]

L'Ouzbékistan est relié aux réseaux internationaux par des lignes terrestres et radio via le Kazakhstan et la Russie. Le réseau de fibre optique Trans-Asie-Europe (TAE) est actuellement en construction et s'étend le long de la route de la soie de Francfort (Main) à Shanghai. ^[123]

En 2020, 71 % des résidents ouzbeks utilisaient Internet. ^[124]

Le bureau de poste ouzbek n'est guère comparable au bureau de poste en Europe. Une livraison à la boîte aux lettres privée n'a généralement pas lieu. Cependant, le courrier peut être envoyé n'importe où dans le monde sans aucun problème. Une lettre envoyée en Allemagne prend généralement entre une et trois semaines. Les timbres ouzbeks sont principalement conçus avec amour avec des motifs de la culture et des animaux.

Culture

Contrairement aux populations des pays voisins du Kazakhstan, du Kirghizistan et du Turkménistan, encore ancrées dans le nomadisme et longtemps islamisées superficiellement, la région de l'Ouzbékistan actuel est depuis le début de l'Islam un foyer de la culture islamique. Moyen-âge. La culture urbaine très développée, influencée par la Perse , était essentielle pour cela . En particulier, les anciens centres de l'actuel centre du pays, Boukhara et Samarcande , ont une histoire culturelle exceptionnelle. Ils ont produit de nombreux philosophes , scientifiques et théologiens éminents . Les plus connus sont :

• le polymathe al-Bīrūnī ,
• le mathématicien al-Chwarizmi ,
• le savant traditionnel al-Bukhari et
• le médecin et philosophe Ibn Sina .
• Le cheikh Baha-ud-Din Naqschband y fonda l'ordre des derviches Naqschbandi , qui s'étend encore aujourd'hui à la Turquie et à la Palestine.
• l' astronome et scientifique Ulugh Beg .

La langue et la culture de la Perse sont toujours cultivées par de nombreuses personnes vivant autour de ces villes, tandis que la langue d'État, l' ouzbek , s'est développée à partir des idiomes turcs orientaux. Le plus grand poète du pays, Mir 'Ali Shir Nawā'i au 15ème siècle, est venu de Herat et a écrit de la poésie en Chagatai et en persan .

La musique savante de l'Ouzbékistan est basée sur différentes formes de la base théorique musicale Maqam , qui est répandue dans les pays arabes et en Asie centrale . Les rythmes complexes et les structures mélodiques sont similaires à ceux de la musique iranienne . Le plus connu est le style Shashmaqam ("six maqame") cultivé à Boukhara, Samarcande et le Tadjikistan voisin . L' Alti-yarim Makom ("six et demi Maqame") est le style régional des régions du nord du pays, tandis que dans la vallée de Ferghana, le Chahar Maqam ("quatre Maqame"), dont la portée est réduite, est joué par Ouzbeks et Tadjiks.

L'une des traditions culturelles les plus anciennes et les plus importantes du pays est le nouvel an indo-iranien traditionnel , Nowruz (ouzbek Navroʻz ), qui est célébré au printemps. Navroʻz est un jour férié.

médias

Trois quotidiens à diffusion nationale sont publiés en Ouzbékistan , dont le Khalk suzi en turkmène et le Pravda Wostoka en russe ( Правда Востока russe ). La télévision est gérée par l'État, deux programmes sont diffusés.

Le radiodiffuseur d'État UzTV se compose de quatre chaînes de télévision, dont trois sont diffusées dans tout le pays. La société de télévision privée Kamalak-TV est chargée de diffuser les chaînes de télévision étrangères, mais propose également ses propres chaînes. Depuis septembre 2008, des programmes sont également diffusés via DVB-T à Tachkent . Une expansion nationale du DVB-T et du DVB-H est prévue pour l'avenir. ^[125]

Outre les radios publiques, certaines radios privées ont également pu s'implanter au milieu des années 1990. La diffusion se fait exclusivement sur la bande FM. ^[126]

Comme l'a rapporté Reporters sans frontières en 2017, les journalistes des médias d'État doivent obtenir une autorisation pour parler aux diplomates étrangers. ^[127] En Ouzbékistan, 10 journalistes sont en prison. ^[128]

cuisine

La cuisine ouzbèke est très diversifiée, elle compte donc plus d'un millier de plats. ^[129] Les soupes typiques de la cuisine ouzbèke sont le shoʻrva et le naryn , le bachor (salade) , les plats principaux plov ou manti ainsi que le lagʻmon - qui est servi à la fois comme plat principal et comme dessert - et le halva . Le thé vert (koʻk choy) en particulier se boit toute l'année dans les salons de thé, les soi-disant Choyxonas. En été, en revanche, l' Ayron , un yaourt glacé, et des jus de fruitspréféré. Les boissons alcoolisées sont généralement peu appréciées, à l'exception du vin qui, pour un pays majoritairement musulman, se boit notamment.

L'histoire de la cuisine ouzbèke, ou l'origine des différents plats ouzbeks, remonte à plusieurs siècles. ^[130] Cela explique les rituels traditionnels qui sont encore courants aujourd'hui lors de la préparation des aliments. Aujourd'hui, tout comme il y a plusieurs siècles, la cuisine ouzbèke est étroitement liée à la cuisine orientale et à celle des autres pays turcophones en raison de la situation géographique, de la langue, de la culture et de la religion du pays .

Littérature

• Rustam Burnashev, Irina Chernykh : Le système politique de l'Ouzbékistan . Dans : Jakob Lempp , Sebastian Mayer, Alexander Brand (eds.) : Les systèmes politiques de l'Asie centrale. Changement interne, acteurs externes, coopération régionale . Springer VS, Wiesbaden 2020, ISBN 978-3-658-31633-4 , p. 57–74.
• Bernhard Chiari et Magnus Pahl (eds.): Ouzbékistan (=  guide d'histoire ). Verlag Ferdinand Schöningh, Paderborn 2009, ISBN 978-3-506-76880-3 ( bundeswehr.de [PDF]). 
• Katharina Füllenbach : Ouzbékistan. Notes sur un voyage à l'automne 2019 . Tredition, Hambourg 2020. ISBN 978-3-74699-083-5 .
• Thomas Kunze : Asie centrale. Portrait d'une région. Christoph Links Verlag , Berlin 2018. ISBN 978-3-86153-995-7 .
• Craig Murray : Meurtre à Samarcande. Le défi controversé d'un ambassadeur britannique à la tyrannie dans la guerre contre le terrorisme . Mainstream Publishing, Londres et Édimbourg 2006.
• Judith Peltz, Daniel Lepetit : Ouzbékistan. Le long de la route de la soie vers Samarcande, Boukhara et Khiva. Trescher, Berlin 2017 (11e édition), ISBN 3-89794-390-5 .
• Britta Wollenweber, Peter Franke : Ouzbékistan - pays entre Orient et Occident. Le guide de fond. Wostok Verlag , juillet 2007 (2e édition), ISBN 3-932916-34-4 .
• Resul Yalcin : La renaissance de l'Ouzbékistan : politique, économie et société à l'ère post-soviétique. 1ère édition, Grenat [u. a.], Lecture [u. a.] 2002.

Études et articles de revues

• Sebastian Schiek : L'Ouzbékistan ose la mise à jour (PDF ; 105 Ko). Dans : SWP-Aktuell 2017/A 68. Science and Politics Foundation , octobre 2017.
• Manfred Sapper , Volker Weichsel, Andrea Huterer (eds.) : Power Mosaic Central Asia. Traditions, restrictions, aspirations. Europe de l'Est 8-9/2007 . ISBN 978-3-8305-1217-2
  • Matteo Fumagalli: Nationalisme d'État du dilemme ouzbek et Ouzbeks à l'étranger. p. 237-244
  • Imke Dierßen : Politique des droits de l'homme envers l'Ouzbékistan sans conséquence . pages 377-388
  • Martha Brill Olcott : Sans réplique. L'Ouest et l'Ouzbékistan jusqu'à Andijan. pages 389-400
  • Jörn Happel : Les souvenirs de Shukrullo. Une vie ouzbèke au 20e siècle pp. 605–616

liens web

• Catalogue de liens sur l'Ouzbékistan sur curlie.org (anciennement DMOZ )
• Portail d'État de la République d'Ouzbékistan (ouzbek, anglais, russe)
• Informations pays du ministère fédéral des Affaires étrangères sur l'Ouzbékistan

les détails

41.66666666666764.066666666667Coordonnées : 42°  N , 64°  E