Milice populaire (Ukraine)

La milice populaire народное ополчение
Drapeau fréquemment utilisé par les milices, parfois aussi appelé "drapeau de guerre de la Nouvelle Russie" [1]
s'aligner	avril 2014
Pays	Ukraine Ukraine
Taper	Paramilitaire , soutenu par des unités des forces armées russes
Force	40 000 combattants [2]
surnom	La milice populaire, la milice populaire
Couleurs	Blanc Bleu Rouge
anniversaires	6 avril 2014 (proclamation de la VRD ) (contesté)
Boucher	Première bataille pour l'aéroport de Donetsk Bataille pour Marioupol Bataille pour Ilovaisk Deuxième bataille pour l'aéroport de Donetsk Bataille pour Debaltseve Bataille pour Shyrokyne
le commandant
Proclamé "Président de la République populaire de Donetsk" (contesté)	Alexandre Zakharchenko †
Proclamé "Président de la LVR " (contesté)	Igor Venediktovich Plotnitsky
Commandants importants	Mikhaïl Tolstych † Arsen Pavlov †

La milice populaire ( russe : народное ополчение narodnoje opoltschenie ; également traduit par « milice populaire ») est l'auto-désignation des troupes paramilitaires dans l'est de l'Ukraine . Ils sont devenus actifs simultanément et à partir d'agitateurs russes dans différentes villes après la défection du président Viktor Ianoukovitch de la capitale. Depuis avril 2014, ils se battent pour les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk et donc contre les unités pro-gouvernementales dans la guerre d'Ukraine .

Comme en Crimée, des forces armées spéciales venues de Russie ont été impliquées. ^[3] En novembre 2014, Igor Girkin a déclaré que la guerre dans l'est de l'Ukraine avait été déclenchée par lui et son unité : « J'ai appuyé sur la gâchette de la guerre. Si notre unité n'avait pas traversé la frontière, tout se serait terminé (sans conséquences) comme à Kharkiv et à Odessa ». ^[4] Girkin, un temps ministre de la Défense de la République populaire de Donetsk , a déclaré en mai 2014 que les deux tiers des rebelles étaient des Ukrainiens. ^{[5] [6]}

La Russie a soutenu la lutte armée en infiltrant des irréguliers et en fournissant de tout, des armes lourdes aux chars de combat principaux : ^{[7] [8]} Les chefs de chasse ont confirmé la présence de soldats russes actifs « en congé » à l'été 2014 ^{[9] .} Leur équipement a révélé à plusieurs reprises qu'ils étaient des soldats russes actifs. ^[10] Le gouvernement ukrainien a parfois qualifié les hommes armés de « terroristes ».

Le 28 juillet 2014, le HCR a signalé l'effondrement total de l'ordre public, un règne de terreur par des groupes armés sur la population de l'est de l'Ukraine, avec des privations de liberté, des enlèvements, des tortures et des exécutions. ^{[11] [12]}

Composition et soutien de la Fédération de Russie

Les milices ont initialement déclaré que la majorité était composée de citoyens de l'est de l'Ukraine. Cependant, un groupe de 52 hommes Girkin qui ont envahi l'Ukraine depuis la Russie n'ont trouvé aucun dirigeant local et initialement seulement environ 150 à 200 partisans . ^[13] Pour cette raison, Girkin est devenu ouvertement actif, ce qui n'était pas prévu. Au contraire, Girkin avait prévu un processus comme en Crimée et de disparaître à nouveau sans sortir de l'ombre. ^[14] Girkin a confirmé plus tard que ce n'était pas une "Landwehr" composée de citoyens de la région, mais "l'armée régulière" de la Russie qui s'y battait. ^[15]

Dès le départ, l'Ukraine a supposé que certaines des victimes étaient d'anciens membres ou des membres actifs des forces armées russes et a soumis des comparaisons d'images le 22 avril 2014 destinées à étayer cette affirmation. ^[16] Des responsables de l'OTAN et de l' UE ont également déclaré que la milice populaire était soutenue par des forces spéciales russes associées au service de renseignement militaire du GRU . Dès mai 2014, le Süddeutsche Zeitung rapportait par des témoins oculaires que des combattants tchétchènes , qui parlaient à peine la langue locale, appartenaient à la milice populaire ^[6] et étaient proches du gouverneur de laOblast Donetsk Serhiy Taruta il a été dit que seulement 20% des insurgés combattants venaient de la région elle-même, les 80% restants des " mercenaires " étaient "importés". ^[17] Die Zeit a vu le pillage ciblé des dépôts d'armes de l'armée, de la police et des services secrets et d'autres installations comme une indication que les milices populaires devaient suivre une formation militaire ou des services secrets. L'action coordonnée des squatters d'immeubles, qui sont même capables de pénétrer dans les dépôts d'armes minées, en parle également. ^[18]

En août au plus tard, des soldats réguliers russes avaient été tués dans des véhicules de l'armée russe dans la région de Donetsk. ^[19] Fin août 2014, les médias ont également rapporté que non seulement des volontaires russes avaient traversé la frontière ukrainienne, mais aussi des soldats de l' armée russe . La Russie officielle a déclaré qu'une unité "s'était perdue" lorsqu'elle avait essuyé des tirs à 40 km de la frontière russe. Les rapports de soldats russes morts en Ukraine ont augmenté. ^[20]L'explication suivante était que les soldats seraient en "voyage de vacances". Cette variante des "volontaires en vacances" avait déjà été falsifiée, du moins par les personnes arrêtées, avant que cette affirmation ne soit faite. Le 3 septembre, peu de temps avant la signature du protocole de Minsk , un important convoi de troupes russes a retraversé la frontière vers la Russie. ^{[21] [22]} La Russie a nié toute implication, bien que contredisant d'autres explications. ^[23] Avant son assassinat, Boris portait du Nemtsovdéjà en 2014 diverses sources accessibles au public et des témoins interrogés, la photo obtenue a confirmé une activité étendue de l'armée russe dans le Donbass. Les employés de Nemtsov ont publié le rapport à titre posthume. ^{[24] [25]}

Lors des combats de février 2015 , des chars de combat principaux T-72 des forces armées russes ont de nouveau été utilisés. Les équipages étaient composés de soldats russes qui savaient que des combats se déroulaient en Ukraine lorsque leurs escouades ont été formées. ^{[26] [27]} Le journal russe Kommersant a décrit la procédure consistant à utiliser des soldats russes professionnels pour le combat, puis à montrer des miliciens locaux dans les rues à la presse. ^[28] En mai 2015, il a été possible pour la première fois d'interroger directement des soldats russes capturés par l'OSCE. L'un d'eux a également déclaré qu'il s'y était rendu sur ordre de l'unité.^[29] Selon les estimations, jusqu'à 50 000 Russes auraient combattu en tant que « volontaires » en Ukraine d'ici 2018. ^[30]

Selon l'évaluation de l' International Crisis Group , depuis 2016, la milice populaire était effectivement sous le commandement d'officiers de l'État russe, qui ont officialisé et organisé militairement la milice, à partir du niveau du bataillon, les unités de la milice populaire étaient commandées directement par eux, les politiciens locaux avaient aucune influence réelle. ^[31] Pour rendre justice à cette circonstance, les médias ont utilisé l'expression troupes vassales . ^{[32] [33]}

Plus la situation s'est calmée après 2015, plus il était intéressant de signer un contrat en tant que mercenaire étranger dans la milice, ou de travailler dans la milice dans ces entités à l'imitation de l'État avec leur taux de chômage élevé, ce qui fait que la proportion des Russes dans les milices ont diminué, mais pas dans les rangs de qualification. Pour les officiers russes, servir en Ukraine était également bon pour leur carrière. ^[34]

Avant le début de l' invasion russe de l'Ukraine en 2022 , les hommes n'avaient pas le droit de quitter le pays ; la grande majorité fut mobilisée de force et, après une brève introduction militaire sans nourriture , envoyée au front contre ses propres compatriotes. ^{[35] [36] [37] [38] [36]} Après que le taux de mobilisation ait été critiqué par l'armée russe comme étant insuffisant, les hommes cachés craignaient que l'armée fasse du porte-à-porte. ^[39]Les autorités de la République populaire autoproclamée de Donetsk ont ​​évalué à la mi-mai le nombre de morts à 1 713 depuis le 1er janvier, dont seulement quatre sont morts avant le 24 février. 2 000 hommes supplémentaires ont été recherchés par des proches sur les réseaux sociaux. Il n'y avait pas de chiffres de Lugansk. ^[40]

Formations armées

Les formations apparues depuis l'inscription en avril 2014 sont ^[41] :

Selon diverses sources, les unités suivantes des forces armées russes ont subi des pertes en octobre 2014, qualifiées de pertes au combat :

• District militaire sud : Unités de la septième base militaire en Abkhazie ; le 8th Guards (Mountain) Motorized Infantry Borzoy, Tchétchénie; 19e Infanterie motorisée, Vladikavkaz, Ossétie du Nord et Ingouchie ; 33e brigade de reconnaissance indépendante (de montagne), Maykop, Adygea ; 136e Infanterie motorisée, Botlikh, Daghestan
• District militaire ouest : Sixième brigade blindée, Mulino ; Neuvième Infanterie Motorisée, Nizhniy Novgorod; Détachements du 275e régiment d'artillerie de la 4e division de chars de la garde, Naro-Fominsk
• District militaire central : Quinzième brigade motorisée (appelée « Casques bleus »), Roschinskyy (Samara) ; 21e brigade motorisée, Totskoye ; 23e brigade motorisée, Samara ; 74e brigade motorisée, Yurga, Novossibirsk (unité militaire 21005)
• Marine russe : 200e flotte d'infanterie motorisée du Nord, Pechenega, région de Mourmansk
• Troupes aéroportées : Division aéroportée de la septième garde - 247e régiment, Novorossiysk/Stavropol ; 31e Brigade aéroportée de la Garde ("Gardiens de la paix"), Oulianovsk. 45e régiment de gardes Spetsnaz , Kubinka; 76th Guards Airmobile Infantry Division – 234th Airmobile Infantry Regiment, Pskov ; 98th Guards Airmobile Division - 331st Guards Airmobile Regiment, Ivanovo / Kostroma; 106th Guards Airmobile Division - 51st et 137th Airmobile Regiments, Tula;
• GRU : Groupe de reconnaissance aéromobile de la 16e brigade séparée Spetsnaz, Tambov
• FSB : Groupes d'opérations spéciales de l'unité militaire numéro 35690, Centre d'opérations avec le nom de code de base "Spoutnik", Balashyha, Région de Moscou

Le Royal United Services Institute nomme un total de 117 unités de combat et d'approvisionnement des forces armées russes, qui ont été impliquées dans les rotations de soldats pour combattre en Ukraine. ^{[54] [55]}

Objectifs, points de vue, réactions

Milices à Donetsk , mai 2014

L'objectif initial était une opération russe appelée le "Printemps russe" pour déstabiliser des villes comme Kharkiv et Donetsk . ^{[56] [57]} Cependant, les milices ont été formées seulement dans les parties de Donetsk et Luhansk.

À la mi-avril 2014, Spiegel Online a rendu compte de la population et des membres de la milice populaire à Donetsket a déclaré que les désignations de "séparatistes" ou "militants pro-russes" étaient incorrectes. Les objectifs de la population locale, qui soutient partiellement les milices, ainsi que les membres des milices, sont différents. Les citoyens armés de l'est de l'Ukraine prôneraient surtout plus d'autonomie pour leur région au sein d'une Ukraine fédérale. Certains ne savent toujours pas exactement ce qu'ils veulent. Certaines des milices ont proclamé une "République populaire de Donetsk" et la considèrent comme leur propre État, d'autres comme une province autonome d'Ukraine et quelques-unes comme faisant partie de la Russie. Ils sont unanimes dans leur rejet du nouveau gouvernement ukrainien : « Nous en avons marre de ce qui se passe à Kyiv. Au moins il y avait de la stabilité avant. Maintenant, ils nous doivent leur salaire depuis deux mois. » était l'une des déclarations contradictoires^[58] ; deux semaines plus tard, on entendait le contraire : « Personne n'a l'intention de rompre les relations économiques. Ce n'est tout simplement pas possible. Nous recevons des pensions et des subventions. Et nous envoyons les taxes et les frais. Jusqu'à présent, tout fonctionne. » ^[59]

Dans les villes qu'elle occupe, les milices exercent le monopole de l'usage de la force. ^[60] "Les villes sont gouvernées par des bandits et des maraudeurs" et "Courir dans les villes du Donbass avec des mitraillettes - est-ce censé protéger les droits des habitants de Donetsk devant le gouvernement central ?", a déclaré l' oligarque ukrainien Rinat Akhmetov en mai 2014 . ^[61 ]

Les milices ont parfois été qualifiées de «terroristes» par le gouvernement ukrainien. En juin 2014, la Mission d'examen des droits de l'homme des Nations Unies en Ukraine a accusé la milice de créer une atmosphère de peur constante dans les régions de Donetsk et de Louhansk en tuant des civils, en les torturant et en violant d'autres droits humains, ce qui a conduit à la fuite de dizaines de milliers de personnes. les gens ont. ^{[62] [63]} En juillet 2014, Amnesty International a soumisa présenté le rapport d'une équipe qui avait effectué des recherches dans l'est de l'Ukraine. Il a documenté de nombreux cas d'enlèvement, de torture et d'autres violations des droits de l'homme. Les séparatistes armés sont responsables de la plupart des enlèvements, a déclaré le directeur adjoint d'AI pour l'Europe et l'Asie centrale, Denis Krivoscheev. ^{[64] [65] [66]}

Le soutien populaire aux séparatistes armés (« sympathie plus ou moins forte pour les occupants armés ») était d'environ 11 % en avril, selon un sondage de l' Institut international de sociologie de Kiev (KIIS) ^{[67] .} Au cours de la dispute, les médias ont parlé d'un soutien en constante diminution jusqu'à la mi-août 2014. Selon un sondage de la Domestic Initiatives Foundation le 3 mars 2014 à Donetsk, par exemple, seul un tiers environ de la population était favorable à l'annexion à la Russie. À Luhansk et à Odessa, il était de 24 %. ^{[68] [69] [70] [71] [72] [73] [74] [75] [76] [77] [78]}

Appels

Milice populaire pendant la bataille d'Ilovaisk

Des combattants du bataillon somalien , lors d'un accrochage près de l'aéroport de Donetsk en juin 2015

Véhicules blindés de transport de troupes de la milice près de Donetsk, mai 2015

Dans la nuit du 20 avril 2014, le Conseil de sécurité ukrainien a décidé de mener une "opération antiterroriste" avec des unités spéciales de l' agence de renseignement intérieure Sluschba bespeky Ukrajiny (SBU) dans l'est de l'Ukraine. L'objectif est de restaurer la souveraineté ukrainienne à l'est. La jonction ferroviaire de Sloviansk devrait être reprise, mais cela n'a pas réussi. ^[79]

Le 24 avril, la milice populaire aurait attaqué l'un des plus grands dépôts d'armes des forces armées ukrainiennes à environ 50 kilomètres au sud-est de Slovjansk près d' Artemowsk avec une centaine d'hommes . Les forces non identifiées ont attaqué la caserne avec des grenades, entre autres, a déclaré le président ukrainien par intérim Oleksandr Turchynov . Selon les informations de l'État ukrainien, un soldat ukrainien a été légèrement blessé, tandis que les assaillants ont subi de lourdes pertes. Il n'y a eu aucun rapport indépendant sur l'attaque. ^[80]

Dans la ville ukrainienne de Marioupol , les forces de sécurité de l'État ont repris le contrôle du bâtiment du conseil municipal occupé par la milice. ^[81]

En avril 2014, les milices contrôlaient neuf villes de la région. Les centres des milices populaires sont les régions de Kharkiv , Louhansk et Donetsk frontalières avec la Russie .

Début mai 2014, "l'opération antiterroriste" des forces ukrainiennes s'est arrêtée. L'armée ukrainienne a déclaré que les milices se retranchaient dans les zones peuplées et utilisaient des civils comme boucliers.

Au cours d'une offensive, les troupes gouvernementales ukrainiennes ont tiré sur des milices dans les villes de Sloviansk et de Kramatorsk à l'aide d'hélicoptères et de véhicules militaires. Le 2 mai, deux de ces Mi-24 sont abattus. Deux pilotes d'hélicoptère ont été tués et plusieurs membres d'équipage blessés. Les milices ont également tiré sur un hélicoptère de transport Mil Mi-8 . ^{[82] [83]} Les Mi-24 ont été abattus avec des missiles sol-air à un seul homme . ^[84]

Le 5 mai 2014, l'armée ukrainienne a bouclé la ville de Sloviansk et a tenté d'avancer progressivement vers le centre. La milice ne pouvait pas tenir la tour de télévision. Le ministre ukrainien de l'Intérieur, Arsen Avakov , soupçonnait environ 800 membres de la milice populaire à Sloviansk. Quatre soldats ukrainiens ont été tués et une trentaine d'autres blessés dans les combats ce jour-là. Un autre Mi-24 ukrainien a été abattu. La milice populaire a attaqué les troupes ukrainiennes avec des armes lourdes et des lance-grenades ont également été utilisés, a indiqué le ministère ukrainien de l'Intérieur. Un porte-parole de la milice populaire a parlé d'environ 20 miliciens tués. ^[85]

Au moins six soldats ont été tués lors d'une attaque de la milice contre un convoi militaire de l'armée ukrainienne le 13 mai 2014. L'unité a été prise en embuscade à environ 20 kilomètres à l'ouest de Kramatorsk, a indiqué le ministère ukrainien de la Défense. ^[86]

Le 26 mai 2014, des insurgés séparatistes ont occupé l'aéroport de Donetsk . Le même jour, les troupes ukrainiennes ont contre-attaqué avec des hélicoptères de combat. Au moins 50 combattants rebelles ont été tués et 31 restes ont été renvoyés dans leur Russie natale. ^{[87] [88]}

Le 14 juillet 2014, un An-26 a été abattu au sud-est de Louhansk après qu'un Ilyushin Il-76 a été abattu dans la même zone un mois plus tôt . ^[89] Le ministre ukrainien de la Défense, Valeriy Heletei, a indirectement accusé la Russie d'avoir abattu. La machine a été touchée par une roquette à une altitude de 6500 mètres et les séparatistes ne disposaient pas d'armes aussi puissantes, de sorte que la roquette a probablement été tirée depuis le territoire de la Fédération de Russie ^[90].ou un chasseur russe a abattu l'avion de transport ukrainien. Les séparatistes ont néanmoins revendiqué la responsabilité de l'attentat et affirmé avoir capturé quatre membres d'équipage de l'avion. ^{[91] [92]}

Dans la zone contrôlée par les séparatistes pro-russes, le système de défense aérienne Buk de fabrication russe a été utilisé, qui a probablement abattu le vol 17 de Malaysia Airlines par inadvertance le 17 juillet . ^[93]

Des lance-roquettes 9K51 Grad auraient également été utilisés dans des zones résidentielles par les deux parties au conflit . ^[94] Après que les milices n'aient pu tenir leur terrain que dans des zones urbaines, c'est-à-dire souvent résidentielles, le problème des unités de combat et des positions d'armes lourdes au milieu de la population est devenu évident. La NZZ a écrit: "Les séparatistes acceptent apparemment délibérément les victimes en tirant des obus de mortier depuis des zones résidentielles sur des positions ukrainiennes." ^[95]

Lors de la bataille d'Ilovaisk fin août 2014, les milices ont pu reconquérir la ville avec le soutien de la Russie.

Après des mois d'escarmouches avec les milices, l'armée ukrainienne s'est retirée de l'aéroport de Donetsk le 21 janvier 2015 . ^[96]

Alexander Zakharchenko a annoncé en janvier 2015 qu'il voulait conquérir plus de zones – y compris au-delà des frontières de Donetsk. ^[97]

Le 17 février 2015, les forces et les milices russes dans la bataille de Debaltseve , malgré le cessez-le-feu convenu de Minsk II , ont capturé l'important nœud ferroviaire de Debaltseve . ^{[26] [28]}

En 2022, tous les hommes ont été mobilisés de force. Les rues déjà calmes de Donetsk étaient désormais désertes alors que les habitants masculins, indifférents à la guerre, se cachaient pendant des mois.

organisme

En juillet 2014, la création d'une armée professionnelle en République populaire de Donetsk a été annoncée, dont les membres recevraient un salaire de 5 000 à 8 000 URH par mois, ce qui est assez élevé pour la région. ^[98]

équipement

Dès avril 2014, des dirigeants tels que le « maire du peuple » Vyacheslav Ponomarev ont déclaré que leur peuple disposait de lance-grenades en plus d'armes de chasse de fortune, de pistolets et de mitrailleuses. ^[99] Les kalachnikovs de la milice auraient déjà été complétées à cette époque par le fusil d'assaut court de la série AK-10x , ce qui n'était pas très courant en dehors de l'armée russe . Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a déclaré que les forces de sécurité ukrainiennes ne disposaient pas de ce type d'arme. ^[18]

Bientôt, le 2 mai 2014, 2 hélicoptères d'attaque Mi -24 ont été abattus près de Sloviansk avec des missiles sol-air à un seul homme . ^[100] Le 12 juin 2014, les milices ont « reçu » des chars de combat, ^{[101] [102]} et de l'artillerie. ^[103] Des lance-roquettes lourds du type 9K51 Grad ont également été utilisés (également dans les zones résidentielles). ^[94] L'un des lanceurs Grad a été capturé par les troupes ukrainiennes près de Dobropillja en juin 2014. Selon des sources ukrainiennes, le véhicule provenait des stocks de la 58e armée de la Fédération de Russie. ^[104]Dans une interview du 16 août 2014, le dirigeant séparatiste pro-russe Alexander Zakharchenko a déclaré que les séparatistes disposaient de 150 véhicules blindés et de 1 200 combattants entraînés par la Russie. ^[105] Des experts britanniques ont identifié des chars de combat principaux T-72BM, qui doivent clairement provenir de Russie, puisque le modèle n'a jamais été exporté à l'étranger. ^[106]

Depuis mai 2014, l'Ukraine et l'Allemagne, par exemple, demandent d'urgence à la Fédération de Russie d'arrêter les exportations d'armes, chacune en vain. ^[107]

Systèmes d'armes des forces armées russes en Ukraine

Dès août 2014, des chars T-72 d'une version utilisée par les forces armées russes avaient été aperçus en Ukraine. ^[108] Dès le début, on parlait de systèmes de lance-roquettes exclusivement russes « Tornado » ; ce système est même mentionné dans le mémorandum de septembre 2014 sur les armes lourdes à retirer des zones de combat conformément au Protocole de Minsk. ^{[109] [110]}

Deux drones d'observation de l' OSCE ont été abattus par des troupes (pro-)russes utilisant des micro- ondes concentrées , c'est-à-dire les dernières armes de haute technologie d'une armée moderne. ^{[111] [112]} En mai 2015, un drone russe Forpost aurait été abattu au-dessus de l'Ukraine, qui n'avait été introduite dans les forces armées russes qu'au tournant de l'année 2013/14. ^[113] Peu de temps après, Bellingcat a publié une localisation (supplémentaire) d'un système moderne russe Pantsir-S1 à Luhansk. ^[114]La présence de mortiers de 240 mm de type soviétique 2S4 ^[115] , connue depuis septembre 2014 et prudemment signalée par la partie ukrainienne à la fin de l'automne 2014 , a été confirmée en juillet 2015 par une observation de l'OSCE. ^[116]

En février 2015, les médias ont rapporté que les milices auraient des chars T-80 et que le système de défense anti-aérienne russe S-400 avait été déployé dans l'est de l'Ukraine. Selon l' OTAN , ceux-ci ne pouvaient provenir que de Russie . ^[117]

Équipement militaire lors d'un défilé à Donetsk

Pour tenter d'exploiter la commémoration de la fin de la guerre en 1945 et les sacrifices consentis par les troupes soviétiques lors de leur soulèvement, les milices de Donetsk ont ​​organisé le 9 mai 2015 un défilé qui comprenait une douzaine de chars et de lance-roquettes. ^[118] Les véhicules portaient le ruban Saint-Georges , avec lequel les véhicules militaires russes ont également défilé à Moscou le même jour. Selon l'OSCE, le défilé à Donetsk a violé l'accord de Minsk. ^[119]

Tu pourrais voir:

• 

  Char de combat principal T-72 B

• 

  Véhicule de combat d'infanterie BMP-2

• 

  Transport de troupes blindé BTR-70

• 

  Canon automoteur 2S1

• 

  Véhicule anti -aérien 9K35 Strela-10

• 

  Obusier de campagne 2A18

• 

  Obusier de campagne 2A65 avec un nouveau véhicule tracteur de type KamAZ-5350

• 

  Lance-roquettes BM-21 -1

capture

En avril 2014, la journaliste ukrainienne Irma Krat a été arrêtée par la milice populaire à Sloviansk. Elle a été accusée d'avoir attaqué des membres de Berkut lors des manifestations d' Euromaïdan . ^{[120] [121] [122]}

Lorsque la milice a pris le contrôle de la ville, le maire Nelja Shtepa a été arrêté. Le maire autoproclamé du peuple, Vyacheslav Ponomarev , a déclaré qu'il les protégeait de l'accès des autorités ukrainiennes.

Toujours à Sloviansk, la milice populaire a détenu un groupe d'observateurs militaires internationaux dirigé par le colonel allemand Axel Schneider. "Ce ne sont pas des otages, ce sont des prisonniers de guerre", a déclaré Ponomaryov. ^{[123] [124] [125]} Le 27 avril 2014, le groupe a défilé à une conférence de presse. ^{[126] [127]} Selon les Conventions de Genève , les prisonniers de guerre ne peuvent pas défiler en public. Dans la soirée, la milice populaire a libéré le membre suédois de l'équipe car il avait des problèmes de santé. Au bout de huit jours, les observateurs ont été libérés sous haute pression internationale et après médiation russe.

Trois employés du SBU ont été arrêtés par la milice populaire le 24 avril 2014 à Sloviansk. Ils ont ensuite été montrés à la télévision d'État russe. Selon le SBU, le chef de la milice Strelkov était responsable de l'arrestation. ^[128] On ne sait rien de plus sur le sort des employés du SBU.

Début mai 2014, les milices de Donetsk auraient pris quatre otages. On dit qu'ils sont des fonctionnaires de la ville. ^[129]

Le 12 mai, Pavel Kanygin, journaliste du journal Novaya Gazeta , qui critiquait le Kremlin, a été enlevé à Bakhmut (anciennement Artemivsk, Donetsk Oblast) avec son collègue allemand Stefan Scholl . Après que ses ravisseurs lui aient initialement extorqué 1 000 dollars « pour les besoins de la République populaire », ils ont exigé 30 000 dollars à sa rédaction de Moscou. Le lendemain, Kanygin a été relâché dans un hôtel de Donetsk, où il avait été drogué. ^{[130] [131]}

Des groupes d'entraide ont produit une liste de "plus de 100" civils capturés, alléguant avoir été torturés dans la majorité de ces cas. Selon un rapport du 11 juillet d' Amnesty International , la plupart des enlèvements ont été perpétrés par des séparatistes armés ^[132] , mais certaines attaques des forces loyales à Kiev ont également été documentées. L'un des buts des milices est de « terrifier et contrôler la population civile », puis de payer des rançons et d'échanger des prisonniers. Les chiffres du ministère de l'Intérieur font état de 500 cas entre avril et juin, tandis que l'ONHCHR a enregistré 222 cas dans le rapport du 15 juin. ^[133]

crimes de guerre

Des crimes de guerre , y compris des exécutions , ont été signalés à Amnesty International à l' automne 2014 . ^[134] Il y avait aussi des preuves de bombardements aveugles, d'enlèvements et de torture. Cela affecte également les civils ^[135] . En particulier, les commandants de milice Mikhail Tolstych et Arsen Pavlov auraient été impliqués dans des crimes de guerre. ^[136]

Organisations de soutien et origine

Des membres des Wolves Hundred , une organisation paramilitaire russe venue de Russie, auraient rejoint les milices. ^[137]

Se décrivant comme le «maire du peuple» de Sloviansk , le chef de la milice Vyacheslav Ponomaryov a déclaré en avril 2014 que ses forces étaient principalement composées de la population locale, mais il y avait aussi des personnes partageant les mêmes idées d'autres villes et régions, y compris d'anciens camarades de l'armée soviétique de Russie, Moldavie et Kazakhstan. ^[138]

De nombreux volontaires étrangers ont rejoint la milice populaire, notamment ceux d' Allemagne , de Serbie , de France et d' Espagne . Beaucoup de ces combattants ont des opinions de gauche radicale, anti-occidentales et nationalistes. ^{[139] [140]}

l'implication des extrémistes de droite

L' Unité nationale russe (Всероссийское общественное патриотическое движение "Русское Национальное Единство") recrute activement des combattants. Un chef des "Forces de défense du peuple du Donbass", Pavel Gubarev , est un ancien membre de cette organisation. ^{[141] [142]} Alors que l'Unité nationale russe évitait d'utiliser son logo à croix gammée habituel , d'autres unités néonazies comme "Rusich" recouraient au symbole Kolovrat (une forme slave de la croix gammée). ^[143]

Les partisans du Parti national bolchevique de Russie ou de son "parti successeur" L'Autre Russie sont également activement représentés dans les milices populaires. Selon le même parti, environ 2 000 personnes se sont rendues dans le Donbass pour combattre via des structures de L'Autre Russie . ^[144]

les détails

1. ↑ Maxim Zmeyev : Un séparatiste pro-russe se tient debout avec le drapeau de Novorossiya (Nouvelle Russie) à proximité d'un rassemblement de soutien à Novorossiya sur la place Lénine au centre de Donetsk. Dans : Trust.org. 13 juillet 2014, consulté le 1er septembre 2014 (anglais). 
2. ↑ abc.net.au
3. ↑ Andreas Kappeler : Petite histoire de l'Ukraine. Beck, Munich 2014, ISBN 978-3-406-67019-0 , page 361
4. ↑ Julian Hans : Agent des services secrets russes sur l'est de l'Ukraine - "J'ai appuyé sur la gâchette de la guerre". Dans : Süddeutsche Zeitung. 21 novembre 2014, récupéré le 21 décembre 2014 . 
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