Organisation mondiale de la santé

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Organisation mondiale de la santé Organisation
mondiale de la santé

Logo de l'OMS

Siège de l'OMS à Genève
Type d'Organisation organisation spéciale
abréviation QUI, OMS, ВОЗ
La gestion Tedros Adhanom Ghebreyesus [1] Éthiopie
Ethiopie 
Fondé 7 avril 1948
Quartier général Genève Suisse
Suisse 
organisation mère Les Nations Unies
www.who.int

L' Organisation Mondiale de la Santé ( OMS ) est une agence spécialisée des Nations Unies basée à Genève . La pratique de l'organisation est la coordination internationale de la santé publique . Elle a été fondée le 7 avril 1948 et compte aujourd'hui 194 États membres. Il est dirigé par le directeur général de l'OMS, depuis juillet 2017 c'est l'Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus .

La constitution de l'Organisation mondiale de la santé fixe l'objectif d'atteindre le meilleur niveau de santé possible pour tous. Sa mission principale est de lutter contre la maladie, avec un accent particulier sur les maladies infectieuses , et de promouvoir la santé générale des personnes dans le monde.

émergence

L'idée d'une Organisation mondiale de la santé a été formulée en 1945 à San Francisco dans le cadre de la conférence fondatrice des Nations Unies. [2] Suite à la Conférence internationale de la santé [3] du 19 au 22 juin, la Constitution [4] de l'Organisation mondiale de la santé est adoptée le 22 juillet 1946 à New York et signée par 61 États. Elle est entrée en vigueur en tant qu'« Agence spécialisée » des Nations Unies le 7 avril 1948 après la ratification du 26e État signataire.

adhésion

L'adhésion est ouverte à tous les États membres des Nations Unies . Tous les États de l'ONU, à l'exception de la Principauté du Liechtenstein , ont profité de cette opportunité . Sous l'administration Trump, les États-Unis prévoyaient de se retirer à compter du 6 juillet 2021. [5] D'autres pays peuvent être admis comme membres à la majorité simple de l'Assemblée mondiale de la santé. C'est ce qui s'est passé dans le cas de Niue et des îles Cook . Les territoires dont la politique étrangère est gérée par d'autres États peuvent devenir membres associés. Vous serez informé en détail et aurez un droit limité de participer et de voter. Les membres associés incluent Porto Ricoet Tokélaou . Les sujets de droit international peuvent également recevoir le statut d'observateur. Ceux - ci sont actuellement détenus par le Saint - Siège , l ' Ordre de Malte , la Croix - Rouge internationale et l ' Autorité palestinienne .

organes

Salle de réunion du Conseil exécutif de l'OMS à Genève

Les activités de l'OMS sont menées par ses principaux organes , l' Assemblée mondiale de la santé (AMS) et le Conseil exécutif.

  • L'Assemblée mondiale de la santé est l'organe de décision le plus élevé. Tous les membres de l'OMS se réunissent à Genève chaque année au mois de mai pour décider des questions financières et organisationnelles et définir les programmes futurs. Par exemple, la 72e WHA a adopté la CIM-11 en mai 2019 après 12 ans de développement . [6] Entre autres choses, l'Assemblée élit le Directeur général à la majorité des deux tiers, tous les membres disposant d'une voix. [7] Lors de la WHA73 de mai 2020, une révision du Règlement sanitaire international (RSI 2005) par un "Comité de révision" (à partir du 8 septembre 2020) a été décidée. [8ème]Le rapport final du comité a été présenté à WHA74 en mai 2021. [9]
  • Le conseil d'administration est composé de 34 experts de la santé des États membres. Ils sont élus par l'Assemblée mondiale de la santé pour un mandat de trois ans. Dans la période entre les réunions annuelles de l'OMS, le Conseil exécutif est responsable de la gouvernance. Les principales fonctions du Conseil exécutif sont d'exécuter les décisions et les directives de l'Assemblée. [dix]

bureaux régionaux

Les six régions administratives de l'OMS

Les six bureaux régionaux sont situés dans les villes suivantes :

Chaque bureau régional est dirigé par un directeur régional, élu par le comité régional pour un mandat de cinq ans. Le nom du candidat au poste de Directeur Régional est communiqué au Conseil d'Administration qui le nomme.

L'OMS s'efforce d'accroître sa présence dans les États Membres. Environ 200 centres collaborateurs et instituts de recherche ainsi que 149 bureaux locaux soutiennent les programmes actuels de l'OMS par leurs activités. [12] Au total, l'OMS compte plus de 7000 employés. [13]

financement

Dans le budget biennal 2008-2009, les recettes étaient de 3,759 milliards de dollars et les dépenses de 3,941 milliards de dollars. [14] Pour 2016, les revenus étaient de 2,364 milliards de dollars et les dépenses de 2,471 milliards de dollars. L'OMS disposait ainsi du budget le plus important de toutes les agences spécialisées de l'ONU. [15] Les cotisations sont calculées selon une clé, le montant de la cotisation dépendant de la solvabilité du pays respectif. Sur les 2,745 milliards de dollars de contributions volontaires, 52 % provenaient des États membres de l'OMS, principalement la Chine, le Japon, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Le reste des contributions volontaires provenait principalement de fondations (21%), d'organisations internationales (17%) et 5% d' ONG et du secteur privé. Le reste des recettes provenait des services de l'OMS ou du paiement des arriérés de contributions. Dans le budget biennal 2018-2019, selon l'OMS, 15,18% de son financement provenait des États-Unis et 12,12% de la Fondation Bill et Melinda Gateset 8,18 % de l' Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI) – ces trois principaux donateurs représentaient déjà plus d'un tiers du financement total de l'OMS. [16] Le 15 avril 2020, le président américain Donald Trump a annoncé qu'il avait l'intention d'arrêter les paiements à l'OMS à l'avenir en raison d'un "manque de" réformes. [17] En janvier 2021, cette décision a été révisée par son successeur, Joe Biden . [18]

Les projets de l'OMS sont en partie financés dans le cadre d'un partenariat public-privé . [19] Cela comprend :

Selon Bernd Hontschik , 80 % du budget de l'OMS provient désormais de contributions volontaires des États membres et de dons de fondations, ce qui a fait douter de l'indépendance de l'OMS, comme il l'écrivait dans un article du Frankfurter Rundschau début 2019. Deutschlandfunk a également fait un rapport critique sur les pratiques de financement actuelles de l'OMS. [20] [21]

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose (GFATM), créé par le G8 en 2002, ne figure plus dans le budget programme de l'OMS . En 2005, l'OMS a souligné sa coopération avec le GFATM dans une recommandation d'action. [22] Toujours en dehors de l'OMS, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), la Facilité internationale pour l'achat de médicaments (UNITAID) et, par exemple, le Centre international de recherche sur le cancer tiennent leurs propres comptes .

Mission et objectifs constitutionnels

Côté sud du siège de l'OMS à Genève

La Constitution de l'OMS déclare que son objectif est d'aider tous les peuples à atteindre le meilleur état de santé possible. [4] La stratégie de l'OMS "La santé pour tous au XXIe siècle", adoptée par l'Assemblée mondiale de la santé en 1998 et basée sur la Déclaration d'Alma Ata de 1978, sert à atteindre cet objectif . L'objectif est d'atteindre un état de santé permettant à chacun de mener une vie socialement et économiquement productive. La santé est perçue comme un élément essentiel du développement humain.

La santé est définie dans la Constitution de l'OMS comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne se caractérise pas uniquement par l'absence de maladie ou d'incapacité ». Le concept de promotion de la santé dans la Charte d'Ottawa a ce concept de santédéveloppée par l'OMS en 1986. Elle postule que pour atteindre cet état, les individus comme les groupes doivent pouvoir satisfaire leurs besoins, percevoir et réaliser leurs désirs et leurs espoirs, et maîtriser ou modifier leur environnement. En ce sens, la santé est définie comme un état de bien-être physique, mental et social complet et comprise comme une partie essentielle de la vie quotidienne - et non comme un objectif premier de la vie.

Programmes et initiatives spéciaux

Programme de reproduction humaine (HRP)

Sponsors (extraits) selon l'OMS des programmes de reproduction humaine (HRP) pour la période 2016/17 - par exemple : Ministère fédéral allemand du développement économique et de la coopération , UKAID [23] (« aide au développement » britannique), SIDA (« aide au développement » suédoise aid"), Ford Foundation , Packard Foundation , MacArthur Foundation , Paul G Allen Family Foundation , March of Dimes , Merck Sharp & Dohme , Gates Foundation .

Dans les années 1960, l'OMS s'est tournée vers la politique de population , ce qui s'est traduit par la mise en place du Programme de reproduction humaine (HRP). [24] Le Programme spécial de recherche, de développement et de formation à la recherche en reproduction humaine (WHO-HRP) mis en place par l'OMS en 1972 vise ou devrait soutenir l'expérimentation et la diffusion de nouveaux contraceptifs. [25] Selon leurs propres déclarations, les programmes soutiennent et coordonnent la recherche au niveau mondial, élargissant et intensifiant également les capacités de recherche dans les pays à faible revenu. [26]

Initiative pour une maternité sans risque

Depuis la conférence sur la "maternité sans risque" à Nairobi en 1987 ( Conférence sur la maternité sans risque ), l'OMS mène la politique de population Safe Motherhood Initiative avec la Banque mondiale [27] et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) . [28] [29] L' UNFPA et l'USAID (US "Aid") sont les plus grands acheteurs mondiaux de contraceptifs pharmaceutiques, pour lesquels l'OMS "préqualifie" ces médicaments. [30] Le financement de l'initiative est venu de Pharmacia & Upjohn. [31] L'OMS – sous la direction de sa banque mère, la Banque mondiale [32] – est une organisation pertinente du Population Establishment ( cf. Hartmann , Betsy [ 1995 ] ) . [34]

Pré-qualification OMS

L'objectif de la préqualification de l'OMS est de rendre les médicaments importants , les diagnostics in vitro et certains autres produits qui bénéficient à l'amélioration de la santé publique disponibles dans une qualité irréprochable pour les pays à revenu faible et intermédiaire ( PRFI ).

Sécurité internationale des médicaments

Le Programme OMS de surveillance internationale des médicaments a été créé en 1968 en réponse à la tragédie de la thalidomide. C'est un réseau de collecte, d'archivage et de publication des effets indésirables des médicaments, auquel de nombreux pays participent officiellement ou en tant que membres associés . [35] Le centre du système de notification est le Centre de surveillance d' Uppsala (UMC) de l'OMS en Suède depuis 1978. [36] Le WHO Pharmaceuticals Newsletter , qui paraît régulièrement, y est également publié. [37]

Tâches

tâches générales

  • Coordination mondiale des activités nationales et internationales de lutte contre les maladies transmissibles telles que le sida , le paludisme , le SRAS , la grippe et le coronavirus
  • Lancement de programmes mondiaux de vaccination, notamment pour prévenir les pandémies , et de programmes visant à lutter contre les facteurs de risque pour la santé tels que le tabagisme ou l'obésité
  • Collecte et analyse régulières de données mondiales sur la santé et les maladies
  • Appui à la mise en place des systèmes de santé les plus efficaces et les plus rentables possibles dans les pays en développement (par exemple , l'Initiative de Bamako en Afrique)
  • Création d'une liste modèle de médicaments essentiels
  • Le rapport sur la santé dans le monde ( rapport sur la santé dans le monde en anglais ) sur les soins de santé dans le monde ou les problèmes de santé existants, qui est publié chaque année par l'OMS
  • L' OMS propose une assistance médicale en cas d'urgence radiologique via le réseau REMPAN (Radiation Emergency Medical Preparedness and Assistance Network) .

tâches réglementaires

Une tâche centrale consiste à élaborer des lignes directrices, des normes et des méthodes dans les domaines liés à la santé, à les normaliser et à les appliquer dans le monde entier. La constitution de l'OMS prévoit trois instruments à cet effet : des traités internationaux , des réglementations directement basées sur la constitution de l'OMS et des recommandations non contraignantes.

  • Le seul traité international élaboré sous l'égide de l'OMS et adopté par l'AMS le 21 mai 2003 est la Convention-cadre de l' OMS pour la lutte antitabac ( CCLAT ) . La Convention-cadre est née du constat que la propagation mondiale du tabagisme a de graves conséquences pour la santé publique. Par conséquent, la coopération internationale la plus large possible en matière de prévention du tabagisme et de lutte contre le commerce illicite des produits du tabac est nécessaire.
  • Des réglementations fondées directement sur la Constitution de l'OMS n'existent que dans deux domaines. La Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes (CIM) a été adoptée pour la première fois en 1949 sous le nom de CIM 6 et a depuis été révisée à plusieurs reprises, la dernière fois en 1999 (CIM-10). Toujours aux débuts de l'OMS, le Règlement sanitaire international ( RSI ) adopté. Ils ont été adoptés en 1971 et ont depuis été révisés trois fois, le plus récemment en 2005. Les deux ensembles de réglementations peuvent être déclarés juridiquement contraignants pour tous les États membres par une majorité des membres de la WHA. Le seul moyen pour un État membre de se soustraire à l'obligation est d'annoncer dans un certain délai qu'il rejette le règlement ou formule des réserves (ce que l'on appelle l'opting out ).
  • La WHA ou d'autres organes de l'OMS ont adopté de nombreuses recommandations, résolutions, normes ou méthodes non contraignantes. Bien qu'elles ne soient pas juridiquement contraignantes et qu'il n'y ait pas de sanctions en cas de violation, elles sont généralement suivies par les États membres de l'OMS. Cela s'applique au moins aux normes à caractère technique ou scientifique. D'autres recommandations non contraignantes, telles que le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel adopté en 1981 , sont politiquement controversées. La mise en œuvre dans les différents pays et le respect du code par l'industrie des aliments pour bébés n'ont parfois pas eu lieu du tout ou seulement avec hésitation.
  • En outre, des tâches réglementaires sont confiées à l'OMS par le biais de traités internationaux, par exemple à travers la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 et la Convention sur les substances psychotropes de 1971. Celles-ci sont souvent remplies par la commission d'experts créée par l'OMS à cet effet.

campagnes et actions

Les campagnes de l'OMS visent à attirer l'attention du public sur les problèmes de santé.

En 1995, par exemple, une brochure d'information en quatre langues (anglais, français, allemand et russe) sur la terminologie de la Conférence européenne sur la santé, la société et l'alcool (éd. : Sonja Hvalkov et Peter Anderson) a été publiée par le Bureau régional de l'OMS à Copenhague. Ont travaillé sur la question : Griffith Edwards (National Addiction Centre, London), Michel Craplet (Association nationale de prévention de l'alcoolisme, Paris), Manfred Frank ( Federal Institute for Consumer Health Protection and Veterinary Medicine , Berlin), Burckhard Junge et Hans-Ulrich Melchert (tous deux de l' Institut Robert Koch de Berlin) et Constantin Krasovsky (Centre d'information sur l'alcool et les drogues de Kiev ). [38] [39] [40]

Par exemple, en 2005, l'objectif était d'améliorer le taux de désinfection des mains avec le programme OMS 5 ; [41] En 2008, une liste de contrôle des opérations a été introduite pour élever la norme de sécurité mondiale dans ce domaine. [42]

2020 a été désignée comme l'Année internationale de l'infirmière et de la sage-femme par l'OMS [43] car cette année a marqué le 200e anniversaire de Florence Nightingale . [44]

De plus, des semaines et des journées d'action ont lieu, comme la semaine d'action pour la vaccination. [45]

succès

L'OMS a obtenu les plus grands succès dans la lutte contre les maladies infectieuses. Grâce aux programmes mondiaux de vaccination, des millions de personnes sont empêchées de mourir ou de devenir handicapées chaque année. Après avoir combattu la variole pendant des années , l'Assemblée mondiale de la santé de l'OMS a déclaré la maladie éradiquée en mai 1980 sur la recommandation d'un comité d'experts en décembre 1979.

Le développement de vaccins contre le paludisme et la schistosomiase approche du succès et l'objectif est d'éradiquer la poliomyélite dans les prochaines années.

Selon Alexa , who.int est le 205e site Web le plus populaire sur le Web. [46]

critique

Financement et conflits d'intérêts

Les critiques voient un problème dans le financement. En 2014, Frontal21 a rapporté que sur le budget annuel de l'OMS d'environ 4 milliards de dollars US, environ 3 milliards de dollars US sont uniquement des contributions volontaires, y compris des dons plus importants d'entreprises, en particulier de l'industrie pharmaceutique. Selon le rapport, Transparency International critique les contributions obligatoires beaucoup trop faibles des États à l'OMS. En conséquence, à partir de 2001, l'OMS a été poussée dans les bras de l'industrie. Des critiques similaires viennent selon le rapport de Medico international, qui affirme que l'OMS est sous-financée pour répondre de manière adéquate à une crise comme Ebola. L'OMS est de plus en plus dépendante de l'argent de l'économie, ce qui met en danger la neutralité de l'OMS. Medico international exige que les intérêts privés soient repoussés dans l'OMS, l'OMS décemment ? financer et démocratiser. Selon le rapport de Frontal21, le Britannique Paul Flynn, qui a dirigé l' enquête du Conseil de l' Europe sur l' OMS en 2010, a critiqué l'OMS comme suit : « À mon avis, elle [l'OMS] est encore excessivement influencée aujourd'hui par l'industrie pharmaceutique, qui est très habile à manipuler les dépenses de santé pour ses propres intérêts financiers. » [47] [48] [49][50]

Les projets de l'OMS sont également partiellement financés en tant que partenariats public-privé , par ex. l' Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination ( GAVI ) 8,39 % [51] , qui est financée à 75 % par la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF), cette dernière contribuant elle-même à près de 10 % de part financière selon les statistiques de l'OMS 2018/2019 est disponible. [52] Cette fondation est u. a. accusé par Medico international de propager et de soutenir spécifiquement des mesures par des sociétés dont les actionselle tient. Environ 18% du budget de l'Organisation mondiale de la santé provient de dons des deux fondations, de sorte que ceux-ci ont une grande influence sur la politique de l'OMS. Outre les États-Unis, ceux-ci occupent les trois premières places des donateurs de l'OMS. La Fondation Gates recommande d'attribuer des contrats de l'OMS à des sociétés telles que MSD , GlaxoSmithKline , Novartis et Pfizer , dont les actions sont détenues par la fondation. [53] "Big Pharma, les sociétés pharmaceutiques, et Big Food, les sociétés alimentaires, ont précisément exploité sans scrupules ce conflit d'intérêts de l'OMS", selon l'expert indien de la santé Amit Sengupta. [54] [55]

grippe

L'OMS a été et est critiquée pour son comportement dans la lutte contre la pandémie . Après l'apparition du virus H5N1 (également connu sous le nom de grippe aviaire H5N1 ) en mai 2005 - en raison de l'avertissement du directeur de la vaccination de l'époque, Klaus Stöhr , concernant une éventuelle épidémie mondiale de grippe ("jusqu'à 7 millions de morts") - les gouvernements ont payé des sommes énormes d'argent pour les Acheté les médicaments contre la grippe Tamiflu et Relenza . Bien que le virus se soit propagé dans le monde entier, seuls quelques cas se sont produits chez l'homme, de sorte que seulement 152 personnes dans le monde ont contracté la grippe aviaire H5N1 .morts, beaucoup moins qu'avec la grippe saisonnière. (En 2007, Klaus Stöhr est passé de l'OMS à la société pharmaceutique Novartis ). [56]

Après l'apparition du virus A/H1N1 ( grippe porcine ), l'OMS a progressivement augmenté le niveau d'alerte épidémique au plus haut niveau 6 ( pandémie ) au fur et à mesure de la propagation de la maladie. Les gouvernements ont alors commandé des vaccins (rien qu'en Allemagne pour environ 450 millions d'euros) et des médicaments contre la grippe. Les critiques ont surtout surgi parce que la directrice du département des vaccins de l'OMS - Marie-Paule Kieny - a été employée par la société pharmaceutique française Transgene SA avant de rejoindre l'OMS, qui entretient des partenariats stratégiques pour la production de vaccins avec la société pharmaceutique suisse Roche . [56] Le Conseil de l'Europea enquêté sur le soupçon d'une interaction étroite entre l'OMS et l'industrie pharmaceutique. [57]

Ebola

Lors d'une épidémie d' Ebola en Afrique de l'Ouest en 2014-2016 , l'OMS a été critiquée par diverses ONG pour son inaction, pour n'avoir fait que gérer l'épidémie au lieu d'organiser l'aide. [58]

COVID-19 [feminine]

La pandémie de COVID-19 a été classée comme pandémie par l'OMS le 11 mars 2020 , alors qu'elle s'était déjà propagée de la Chine à d'autres pays et que plus de 800 personnes étaient mortes en Italie. [59] [60] Leurs actions ont été vivement critiquées par les gouvernements des États-Unis , de l'Australie et du Japon , entre autres, comme étant trop hésitantes. L'OMS a agi en "obéissant chinois" et "a insisté sur le monde dans la phase initiale que la Chine n'avait pas d'épidémie de pneumonie". [61] A l'inverse, onze ans plus tôt, l'OMS avait déclaré la pandémie « prématurée »été attribué à la grippe porcine . [62]

Taïwan

La République de Chine (Taiwan) , qui avait été expulsée des Nations Unies en 1971, a demandé à rejoindre l'OMS avec le statut d'observateur. Cependant, l'Organisation mondiale de la santé a rejeté cela en 2004 sous la pression de la République populaire de Chine en raison de la politique d'une seule Chine . Entre 2009 et 2016, Taïwan a été autorisé à assister aux réunions et événements de l'OMS en tant qu'observateur, mais a dû cesser d'y assister en raison de la pression renouvelée de la Chine. [63] En 2017-2020, l'OMS a interdit aux délégués taïwanais d'assister à l'Assemblée annuelle de l'OMS. À plusieurs reprises, des journalistes taïwanais se sont vu refuser l'accès à la couverture du rassemblement. [64] [65] [66]

C'est critiquable, car Taïwan est coupé du système de santé international et a du mal à partager ses propres connaissances avec les autres. Fin 2019 [67] , le pays a été le premier pays à alerter la communauté internationale et l'OMS sur le nouveau virus, mais n'a pas été entendu. [68] [69] [70]

Interrogé sur l'ignorance de Taïwan, Bruce Aylward , conseiller de l'OMS pour la Chine, a interrompu une interview d'un journaliste de Hong Kong en mars 2020. [71] [72] Après que deux invitations à être entendues aient été refusées, Aylward a été convoqué dans une décision unanime par le Comité de santé du Parlement canadien . [73] L'OMS a nommé Aylward comme membre de son comité directeur mondial à Genève. [74]

États-Unis

Le 15 avril 2020, le président américain Donald Trump a annoncé la suspension temporaire des paiements américains à l'OMS, déclarant que l'organisation n'avait pas rempli ses responsabilités fondamentales lors de l'épidémie de coronavirus en Chine, dont elle doit être tenue pour responsable. Il a accusé l'OMS de mauvaise gestion et de dissimulation de l'étendue de l'épidémie lorsqu'elle a commencé en Chine. Sous la direction de son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus , l'OMS avait fait preuve d'une attitude trop fermée et trop peu critique envers la République populaire de Chine. [75] Le secrétaire général de l'ONU António Guterres et le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas ont critiqué la décision de Trump. [76]La presse suisse a commenté la décision comme un " objectif personnel ", affirmant qu'elle augmenterait l'influence de la Chine à l'ONU, [77] et qu'il voulait apparemment détourner l'attention de ses propres échecs. [78] L' Alliance pour le multilatéralisme a publié une déclaration dans laquelle plus de 20 pays ont promis leur soutien à l'OMS. [79]

Le 18 mai 2020, Trump a réitéré sa critique massive de l'OMS, dans laquelle il se plaignait, entre autres, que l'OMS n'avait pas réagi aux alertes précoces de Taïwan fin décembre 2019. Selon Trump, ces avertissements n'ont pas été transmis au public mondial pour des raisons politiques. Il a annoncé qu'il arrêterait enfin les paiements à l'OMS et que les États-Unis reconsidéreraient leur adhésion à l'OMS si les réformes souhaitées ("améliorations substantielles") n'avaient pas lieu. [80]

Le 29 mai 2020, en conférence de presse, Donald Trump annonce la fin de la collaboration de son pays avec l'OMS. [81] En juillet 2020, les États-Unis ont officiellement présenté leur retrait de l'OMS. [82]

Le 20 janvier 2021, Joe Biden a annoncé que les États-Unis ne se retireraient pas de l'OMS. [83]

Coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique

Le 28 mai 1959, la résolution WHA12-40 a été adoptée lors de la 8e Assemblée mondiale de la santé entre l' Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'OMS. [84] [85] Le contrat stipule, entre autres, que la responsabilité des recherches, des développements et des applications dans le domaine de l'énergie nucléaire incombe principalement à l'AIEA et que l'OMS doit consulter l'AIEA sur les activités pertinentes et que celles-ci sont à régler d'un commun accord. Cette dépendance de l'OMS vis-à-vis de l'AIEA, qui, selon ses statuts, est censée promouvoir l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire dans le monde, a été largement critiquée [86] car elle p. B. le nombre de victimes dans le monde de la catastrophe de Tchernobylseraient sous-estimés par l'OMS et l'AIEA ensemble. De divers côtés, par ex. par la députée européenne Rebecca Harms , demande donc la dissolution de la résolution WHA12-40. [87] [88] [89] [90]

directeurs généraux

Non Nom de famille pays la durée du service
1 Brock Chisholm Canada Canada 1948-1953
2 Marcolino Gomes Candau Brésil Brésil 1953-1973
3 Halfdan T Mahler Danemark Danemark 1973-1988
4 Hiroshi Nakajima Japon Japon 1988-1998
5 Grand Harlem Brundtland Norvège Norvège 1998-2003
6 Jong Wook Lee COREE DU SUD Corée du Sud 2003–2006 (décédé le 22 mai)
sept Contrairement à Nordström Suède Suède 2006-2007
8ème Marguerite Chan [91] République populaire de Chine les gens de la République de Chine 2007-2017
9 Tedros Adhanom Ghebreyesus [92] Ethiopie Ethiopie depuis 2017

journées d'action

L'OMS et l'AMS ont décidé de nombreuses journées mondiales au moyen de résolutions ou ont soutenu des journées mondiales déjà initiées par d'autres organisations internationales. Vous trouverez d'autres journées d'action liées aux questions de santé dans la liste des journées de commémoration et des journées d'action .

  • 3 mars : la Journée mondiale de l'audition sera organisée par l'OMS à partir de 2016 pour succéder à la Journée internationale des soins de l'oreille. [93]
  • 24 mars : la Journée mondiale de la tuberculose a été approuvée par l'OMS en 1996.
  • 7 avril : la Journée mondiale de la santé a été adoptée par l'OMS en 1948.
  • 25 avril : la Journée mondiale contre le paludisme a été adoptée par l'OMS en 2007.
  • 31 mai : la Journée mondiale sans tabac a été adoptée par l'OMS en 1987.
  • 14 juin : la Journée mondiale du donneur de sang a été approuvée par l'OMS en 2005.
  • 10 septembre : L'OMS a soutenu la Journée mondiale de prévention du suicide en 2003 .
  • Dernier dimanche de septembre : la Journée mondiale du cœur a été soutenue par l'OMS. [94]
  • 24 octobre : la Journée mondiale de la poliomyélite a été approuvée par l'OMS.
  • 14 novembre : la Journée mondiale du diabète a été approuvée par l'OMS en 1991.
  • 1er décembre : la Journée mondiale de lutte contre le sida a été instituée par l'OMS en 1988.
  • 17 septembre : la Journée mondiale de la sécurité des patients a été instituée par l'OMS en 2019.

honneurs

Pour ses réalisations, l'OMS a reçu le Prix Princesse des Asturies 2009 dans la catégorie coopération internationale .

reportages radio

Littérature

  • Yves Beigbeder : L'Organisation mondiale de la santé en transition. Dans : Société allemande pour les Nations Unies e. V. (dir.): Nations Unies. Journal des Nations Unies et de ses institutions spécialisées. Numéro 5/2012. BWV, Berlin 2012, ISSN  0042-384X , p. 195–201 ( PDF ).
  • Günther Our, Ingo Winkelmann : ABC des Nations Unies. 9ème édition. Ministère fédéral des Affaires étrangères, Berlin 2017, p. 252–253 ( PDF ).
  • Günther Unser : L'ONU - tâches, structures, politique. 7ème édition. dtv, Munich 2004, ISBN 3-423-05254-6 , p. 217–222.
  • Helmut Volger (éd.): Encyclopédie des Nations Unies. Oldenbourg Wissenschaftsverlag, Munich/Vienne 2000, ISBN 3-486-24795-6 , pp. 654-660.
  • Thomas Zimmer : Monde sans maladie. Histoire de la politique sanitaire internationale 1940-1970. Wallstein, Göttingen 2017, ISBN 978-3-8353-1919-6

liens web

Wiktionnaire : Organisation mondiale de la santé  - explications de la signification, origine des mots, synonymes, traductions
Commons : Organisation mondiale de la santé  - Collection d'images, de vidéos et de fichiers audio

les détails

  1. ↑ À propos de nous. Directeur général de l'OMS. Organisation mondiale de la santé, consulté le 24 mars 2020 .
  2. ↑ Hans Jochen Diesfeld : QUI. Dans : Werner E. Gerabek , Bernhard D. Haage, Gundolf Keil , Wolfgang Wegner (eds.) : Encyclopédie de l'histoire médicale. de Gruyter, Berlin / New York 2005, ISBN 3-11-015714-4 , pages 1484 et suivantes ; ici : page 1484.
  3. ↑ Préambule de la Constitution de l'Organisation mondiale de la santé telle qu'adoptée par la Conférence internationale de la santé, New York, 19-22 juin 1946 ; signé le 22 juillet 1946 par les représentants de 61 États (Actes officiels de l'Organisation mondiale de la santé, n° 2, p. 100) et entré en vigueur le 7 avril 1948.
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